LE CHAMPIONNAT... OU LES GUERRES DE CLOCHERS

Heureuses parisiennes ...
Heureux toulousains ...
Encore un ... qui si les petites souris ne mangent pas ... deviendra un tout bon ...





Publié le 30/04/2009 09:54 La Depeche

Top 14. Futur toulousain Yann David se confie

Le centre de Bourgoin sera stadiste la saison prochaine. Interview-découverte.



Yann David, ici aux prises avec le Perpignanais Jean-Philippe Grandclaude. Photo DR

David au pays de Goliath.

Yann de son prénom débarquera cet été au Stade toulousain où il s'est engagé pour une durée de quatre années. Armé d'un physique explosif (1m83 pour 110kg), le trois-quart centre berjallien, qui compte une sélection en équipe de France (tournoi 2008), vient « améliorer ma technique ». Au contact de Fritz, ancien... du CSBJ, et Jauzion, « l'exemple ». Balle au centre, parole à David.

Yann, forcément déçu de ne pas avoir foulé votre future pelouse samedi dernier...

Oui et non. On a toujours envie de jouer, bien sûr, comme besoin de faire un break. De toute façon, c'était prévu que je sois au repos.

Vous avez regardé le match ?

J'ai suivi à la radio, jusqu'à la 30e. Je n'étais pas chez moi, j'en avais profité pour bouger.

Vous avez signé en janvier, vous êtes la première recrue du Stade toulousain.

C'était mon cadeau de Noël ! Toulouse me suivait depuis 2007 et le Mondial des moins de 19 ans en Irlande. J'ai visité les installations cet hiver, j'ai rencontré le staff ; ça m'a conforté dans mes convictions. Ici, il y a un vrai stade de rugby, à l'anglaise, avec un public très proche. Ici, il y a tout pour bosser...

Et ici, il y a aussi la paire de centres internationaux Jauzion-Fritz !

C'est certain qu'il faudra être le plus performant possible à l'entraînement pour postuler le week-end. Je suis conscient qu'il sera difficile de gagner sa place, il y a beaucoup de concurrence. Je m'attends à avoir moins de temps de jeu qu'à Bourgoin mais quand on m'offrira une chance, je me donnerais à fond. Le Stade toulousain, qui est la référence, a misé sur moi. Je ne veux pas décevoir, montrer au club qu'il ne s'est pas trompé.

Vous jouez au CSBJ depuis l'âge de 8 ans, vous êtes titulaire, dans la lumière. N'avez-vous pas peur de couper le cordon ombilical ?

Au contraire, j'ai envie de sortir du cocon, de découvrir autre chose. Certains diront que c'est trop tôt, que je suis un peu jeune. Je ne le crois pas. Je pense pouvoir progresser plus vite à Toulouse, entrer en apprentissage accéléré.

Clermont également était sur les rangs. Qu'est-ce qui a fait pencher la balance ?

Le fameux jeu des trois-quarts à la toulousaine. Le fait de jouer debout, ce soutien perpétuel, le souci de toujours faire vivre le ballon... C'est le vrai rugby, oui. ça devrait m'apporter énormément une fois que j'en serai imprégné.

Vous êtes de la dynamite en barre. Héritage familial ?

Maman lançait le javelot (57m10, 8e meilleure performance française), papa le disque (60m48, 8e performance aussi). Tous deux ont été sélectionnés en équipe de France. Aujourd'hui (rire), ils trottinent. Perso, petit j'ai fait de la gym. Des roulades, quoi.

Dernière question : qui sera champion de France 2009 ?

Le Stade toulousain, évidemment !

Un club vraiment pas comme les autres ...

à votre bon coeur Mister Barbu ...





Top 14 - 01/05/2009 - 10:11
Bourgoin ouvre son capital au public

Le Comité de Soutien du club propose aux supporters de Bourgoin de devenir actionnaire de la SASP. Le public peut ainsi verser un don au Comité de Soutien et prendre une participation dans le capital de la SASP du CSBJ Rugby.

Top 14 - 06/05/2009

Parce que Van Niekerk

Si Toulon obtient son maintien samedi à Dax, il le devra en partie à son capitaine Joe Van Niekerk. Le troisième ligne des Springboks est devenu l'idole de Mayol en quelques mois. Exemplaire sur le terrain, attachant en dehors, il fait l'unanimité. Le RCT tient une perle rare.

Parce que Toulon. Les purs et durs de Mayol clament le slogan, tiré du fameux Pilou-Pilou, comme une raison d'être. Aujourd'hui, ils pourraient dire "Parce que Van Niekerk". En quelques mois, le troisième ligne sud-africain est devenu incontournable sur la Rade. Si le RCT est à deux doigts du maintien après avoir longtemps craint le pire, il le doit en partie à ce joueur hors normes, doublé d'un capitaine exemplaire. Joe Van Niekerk, c'est l'anti-mercenaire. Un type qui, sitôt débarqué, démontre l'attachement d'un minot formé au club. Dans le rugby d'aujourd'hui, un personnage comme ça n'a pas de prix.

Le Springbok a pris une telle place dans le paysage rouge et noire qu'on a presque du mal à croire qu'il n'est là que depuis quelques mois. L'été dernier, c'est surtout le transfert d'un autre troisième ligne venu du Sud, le All Black Jerry Collins, qui avait fait causer. Van Niekerk, lui, est arrivé blessé. Il a dû attendre la 5e journée et la venue de Bourgoin pour effectuer ses grands débuts sous le maillot toulonnais. Premier match et premier coup d'éclat avec l'essai de la victoire en fin de rencontre. C'est le coup de foudre, jamais démenti depuis. Au contraire. Au sein d'une équipe à la dérive, il sera toujours l'un des rares à se montrer irréprochable.

Entretenir la flamme

Pas étonnant qu'au plus profond de la tourmente, début janvier, le staff ait décidé de le nommer capitaine. Un rôle créé pour lui. Van Niekerk est un leader naturel. Le genre de meneur d'hommes qui donne envie aux plus réfractaires de le suivre jusqu'au bout. "Moi, ce gars-là, je le suivrais presque les yeux fermés, confiait il y a peu le Briviste Antonie Claasen, fan absolu de son compatriote. Il a une telle autorité et dégage un tel charisme sur un terrain qu'il est impossible de ne pas vouloir se battre pour lui." A l'évidence, il a fédéré le groupe autour de lui. Sous son capitanat, le RCT est devenu une véritable équipe, trouvant enfin une cohérence désespérément recherchée en début de saison. "Pour moi, un capitaine c'est celui qui inspire les autres, explique l'intéressé. Mon boulot, c'est d'entretenir la flamme de chaque joueur." En l'occurrence, il l'a carrément ranimée chez certains.
Impossible de ne pas voir un lien de cause à effet entre sa prise de responsabilités au sein de l'équipe et la très nette amélioration des résultats de Toulon. "Son état d'esprit positif rejaillit sur tous ses coéquipiers, note Tana Umaga. Il montre l'exemple et, derrière, tout le monde suit." C'est d'autant plus vrai que, si le capitaine marque les esprits, le joueur possède une dimension exceptionnelle. Pas étonnant, direz-vous, vu son pedigree (51 sélections avec les Springboks). Mais on a déjà vu par le passé, faute d'adaptation, d'envie, ou des deux, des stars au CV épais comme un pilier samoan n'avoir aucune influence dans noscontrées. Ce n'est pas son cas. Bon gratteur de ballons, mobile, dynamique, présent en touche, l'ancien joueur des Lions de Johannesburg sait tout faire. Et il le fait (très) bien. Multipliant les performances de haut niveau, il occupe largement la tête du classement des étoiles de Midi Olympique. En moins d'une saison, il s'est déjà imposé comme une star du Top 14.
Conscient de tenir une perle, Mourad Boudjellal s'est démené pour lui faire signer un nouveau contrat. JVN a resigné jusqu'en 2012. Une aubaine, car c'est incontestablement autour de lui que devra se construire le RCT des années à venir. Tout ceci a pourtant failli ne jamais arriver. Si Northampton ne l'avait pas recalé lors de la visite médicale en 2007, il ne serait jamais venu à Toulon. Dans cette saison qui faillit être celle de toutes les galères, Van Niekerk restera comme la belle histoire. Celle d'un type venu du bout du monde pour devenir plus Toulonnais que les Toulonnais. Parce que Van Niekerk.

Eurosport - Laurent VERGNE - 06/05/2009 10:09

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Ben moi je dis.... ça promet pour l'an prochain !! Chic chic chic !

Top 14 - 06/05/2009 - 15:30
Paris: Déjà le nouveau maillot


À l’occasion du choc face à Biarritz dimanche soir, les joueurs du Stade français porteront en avant-première leur nouveau maillot développé par Adidas pour la saison prochaine.

Pour ce nouveau maillot, Adidas annonce avoir "revisité les éclairs, symbole du club, avec un traitement néon et des coloris fluo, le tout sur un fond bleu, couleur traditionnelle du Stade Français".A la rentrée, deux nouveaux maillots viendront compléter la collection de la saison 2009-2010. Des nouveaux maillots "audacieux et innovants", explique Adidas dans son communiqué.

Rugbyrama
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A pu le rose alors ?

Top 14 - 07/05/2009

Les barrages adoptés

L'Assemblée Générale de la Ligue nationale a entériné ce jeudi la formule proposée par Pierre-Yves Revol avec la création des barrages qui opposeront les clubs classés de la 3e à la 6e place à l'issue de la phase régulière.

La phase finale de la saison 2009/2010 sera historique avec l'apparition d'un tour de barrages opposant les clubs placés de la 3e à la 6e place à l'issue de la phase régulière. Cette nouvelle confrontation était voulue par Pierre-Yves Revol, le président de la LNR, qui souhaitait notamment récompenser les clubs finissant aux deux premières places. Le vote de ce jeudi matin, lors de l'AG de la LNR, a entériné ce format pour la prochaine saison du Top 14. Une victoire pour l'ancien président du Castres Olympique.
Cette formule n'avait pas séduit tous les clubs professionnels qui ont rapidement souligné une incohérence. En effet, une date supplémentaire devra être intégrée à un calendrier que certains jugent déjà démentiel. La LNR s'est aussi heurtée aux exigences de la Fédération française qui a obtenu que la finale du championnat ait lieu avant le mois de juin. Malgré ces doléances, les barrages ont gagné le droit d'exister. Il va maintenant falloir trouver le jour pour les organiser. La finale 2010, initialement prévue le 5 juin, sera avancée au 29 mai pour respecter les accords de Woking signés par Pierre Camou devant les nations de l'hémisphère sud.
On connaît la date du baisser de rideau mais aussi celle de l'entrée en scène. Le prochain Top 14 débutera le 15 août. Entre ce point d'entrée et celui de sortie, la LNR doit maintenant arriver à caser tous les matchs (29 dates). Si deux doublons étaient déjà obligatoires, la Ligue a maintenant deux options : ajouter un troisième doublon au mois de mars ou inscrire une journée de championnat en milieu de semaine. Et la décision finale devrait encore faire débat.

Rugbyrama - N. A. - 07/05/2009 19:24

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Ben moi pas d'accord du tout !!!

Va falloir encore les supporter la saison prochaine ...




Rugby - Top 14 - Bourgoin - Castres : 31-23

Grâce à une excellente seconde période, Bourgoin se maintient dans l'élite au terme d'une rencontre très serrée et riche en suspense. Les Isérois peuvent fêter tranquillement leur victoire avant de se replonger dans le Challenge Européen.

Rugby - Top 14 - Bourgoin rit, Dax pleure


La question du maintien s'est réglée lors de cette 25e journée de Top 14. En dominant Castres, Bourgoin a sauvé sa saison et condamne Dax à la descente en Pro D2. Brive est toujours dans la course à l'Europe grâce à sa victoire sur Montpellier.

Le destin de Bourgoin a été long à se dessiner malgré une belle entame du CSBJ et un essai rapide de Coetzee. Mais un gros passage à vide des locaux permettait à Castres, totalement libéré de revenir dans la partie et de passer devant. La seconde période était à mettre à l'actif des Berjalliens qui revenaient très forts et inscrivaient deux essais par Basson et Forest qui leur
permettaient de l'emporter (31-23) et de rester dans l'élite du rugby. Ce résultat avait une double conséquence, celle d'envoyer Dax en Pro D2, puisque les Landais ne pourront pas combler leur retard lors de la dernière journée. D'autant que Clermont, prochain adversaire des Dacquois n'a fait qu'une bouchée de Mont-de-Marsan (66-3) dans un match à sens unique. Mais la rencontre était si déséquilibrée que les 10 essais des Auvergnats ne permettent pas de tirer de réels enseignements, outre la totale implication des Clermontois.

Brive est toujours dans la course

Leader du championnat, Perpignan a souffert pour venir à bout de Montauban (19-9). Les Catalans ont cependant assuré l'essentiel avec le bonus offensif mais vont devoir corriger le tir en vue des phases finales. Si l'envie de jouer est bien là, les approximations sont encore nombreuses. Mais affronter les Montalbanais était un bon test avant les demi-finales. Premier prétendant à l'Europe à jouer lors de cette journée, Brive a fait l'essentiel en dominant Montpellier (28-18). La défense n'est pas encore au mieux puisque le CAB a encore encaissé deux essais mais le jeu au pied d'Andy Goode (1 transformation, 3 pénalité, 3 drops) a assuré une victoire précieuse qui met la pression sur les deux clubs basques. B.L.

L'Equipe

sincèrement bravo bourgoin
peut être qu'un jour notre chabalou préféré va même regretter de ne plus en être

Spécial Rooster ...
vont finir par m'arracher un sourire ces toulonais !!!!



Toulon
Top 14... et autant de raisons de se réjouir du maintien des "rouge et noir"

Le bonheur venu des tribunes de Dax vendredi soir s'est rapidement propagé dans toute la ville. Aujourd'hui, on ne trouve pas grand monde à Toulon pour ne pas se féliciter du maintien du RCT.

En s'imposant à Dax vendredi soir, le Rugby club toulonnais a assuré sa place dans l'élite de l'ovalie. Du cours Lafayette aux autoroutes du Sud-Ouest, en passant par la Banane Café ou le boulevard de Strasbourg, c'est toute une ville qui se réjouit d'avoir signé un nouveau bail dans le Top 14.

Pourquoi ? Parce que Toulon... et treize autres raisons.


1. Parce que c'est bien pour l'image de la ville

Éric, administrateur des Fils de Besagne : « Ce maintien fait du bien à Toulon et à toute la région. On a souffert ces dernières années. Là, ça redore le blason. On nous voit moins comme des bagarreurs et un peu plus comme des vainqueurs. »

2. Parce qu'on va enfin situer Toulon sur une carte

Flavien, mocco expatrié à Dublin : « Avec cette notoriété croissante, les Irlandais finiront un jour par situer Toulon sur une carte. ça m'évitera de leur dire " entre Nice et Marseille " à chaque fois qu'ils me demandent d'où je viens, ou d'expliquer que, " non, le Dublin-Carcassone de Ryanair n'est pas recommandé pour se rendre dans le Var ". »

3. Parce qu'on va continuer de voir partout le torse de SBW

Louise, secrétaire : « Le RCT en Top14, ça veut dire plein de reportages dans les journaux et à la télé sur Sonny Bill Williams. Franchement, je ne me lasse pas d'admirer son corps musclé ! »

4. Parce que ça justifie la hausse du prix des places

Didier, président du Mayol's club : « Si on était descendu, la pilule de l'augmentation des abonnements l'an passé aurait été plus dure à avaler. Mais on espère bien que les tarifs vont rester raisonnables la saison prochaine. »

5. Parce qu'on va retourner jouer au Vélodrome

Julie, institutrice : « Deux matchs à Marseille l'an prochain, avec 60 000 spectateurs " rouge et noir ", ça va être la fête comme jamais. Et puis ça va peut-être aussi obliger la mairie à se bouger sur le dossier de l'agrandissement de Mayol. »

6. Parce qu'on va voir des Toulonnais à la télé

Isabelle, fonctionnaire : « Je ne suis pas du tout les résultats du RCT. Mais comme mon mari regarde, une fois j'ai repéré un collègue qui grimaçait en tribunes. Je me suis bien foutu de lui le lundi au boulot. »

7. Parce que ça calme les gars du Sud-Ouest

Manu, secrétaire au club des Z'Acrau : « ça va faire taire les mauvaises langues du Sud-Ouest. La grande famille des Albaladéjo, Lièvremont, Camou et compagnie, là, ils vont être obligés de reconnaître qu'on sait jouer au rugby. »

8. Parce que ça fait marcher le commerce

Jeanine, marchande de salades : « Sur le cours Lafayette, quand le RCT gagne, les gens sont heureux. L'ambiance est sympa et les clients achètent plus volontiers mes salades. C'est mathématique. »

9. Parce qu'on va enfin voir jouer Chabal à Toulon

Philippe, journaliste : « Depuis le temps qu'on en parle, cette fois c'est sûr, on va enfin voir Chabal sur la pelouse de Mayol. Bon, OK, ce sera avec le maillot du Metro... »

10. Parce qu'on va connaître le recrutement

Patrick, président des Mordus : « Les arrivées de joueurs étaient secrètes tant que nous ne nous étions pas maintenus. Là, on va savoir ce qu'il en est pour Wilkinson. Et je prends le pari qu'on peut s'attendre à d'autres grosses surprises. »

11. Parce qu'il faut bien un sport où Toulon gagne

Sylvain, fan du Sporting : « Moi, à la base, je suis supporter du Sporting. Mais la CFA, c'est pas ça pour le spectacle. Du coup je me suis un peu tourné vers le RCT. Au moins un sport où Toulon gagne. »

12. Parce que l'équipe peut nourrir d'autres ambitions

Gérard, membre des Fadas : « On a joué le maintien toute une saison et c'est épuisant. Mais, on a vu qu'on avait fini par trouver un équilibre. Si le recrutement est réussi, l'an prochain on pourra peut-être viser la H Cup. Qui sait ? »

13. Parce que le RCT va se rendre deux fois à Paris

Daniel, retraité : « En février, je suis monté voir le match au Stade Français avec ma femme. On en a profité pour passer le week-end à Paris. Ma femme a fait du shopping pendant deux jours. Elle était comme hypnotisée ! Avec la montée du Metro et le maintien du RCT, on se rendra deux fois dans la capitale la saison prochaine. J'en connais une qui va être contente. »

14. Parce que Toulon... le mérite

Olivier, patron de la Banane Café : « Avec l'arrivée d'Aubin et le retour d'Umaga sur le terrain, il y a une dynamique de jeu et de résultats qui s'est installée. C'est le début de saison qui nous a plombés. Mais on a fini par voir qu'on ne méritait vraiment pas de descendre avec cette équipe. »
Ma. D.

J'ignorais que le patron de la ligue était turripinois ...
c'est bien ce qu'il dit ... je crains cependant que ces bonnes intentions ne soient balayées par le tandem spaghetti parisien Guazzini / Lorenzetti ...



TOP 14
Pierre-Yves Revol : "On ne peut pas tout faire"
par La Rédaction du DL le 09/05/09 à 10h44


Originaire de la Tour-du-Pin, président du Castres olympique de 1988 à 2008 et élu le 4 décembre dernier à la tête de la LNR, Pierre-Yves Revol sera un spectateur attentif du match CSBJ-Castres ce samedi.

Aux côtés des dirigeants berjalliens, vous avez largement oeuvré pour que la finale du Challenge européen se dispute le 22 mai à Londres plutôt qu'à Gloucester situé à moins de 150 kilomètres de Northampton, l'adversaire des Berjalliens.

C'est une satisfaction personnelle ?
"J'aurais préféré que la finale se dispute en France. Le stade des Alpes (de Grenoble) était libre ce week-end là. À défaut de cette solution, le choix de Londres est un moindre mal, un compromis un peu plus acceptable pour Bourgoin et pour la Ligue. Je regrette quand même encore une fois que l'ERC (European Rugby Cup) n'ait pas suffisamment associé la Ligue ni le club de Bourgoin au choix du lieu de la finale. Cela s'est encore décidé en catimini, entre initiés, entre les membres des instances européennes."

L'ERC a pourtant fait savoir que ni la Ligue, ni le CSBJ, ne s'est porté candidat pour accueillir la finale ?
"Ce sont des inepties car l'ERC a réitéré sa volonté, au mois de mars, de ne choisir le lieu définitif qu'à la veille des demi-finales. Rien en tout cas n'a été fait pour nous associer à la décision."
"Londres, un moindre mal"

Jean-Pierre Lux, le président de l'ERC, avait pourtant annoncé que le choix de Gloucester était définitivement entériné et qu'il n'était pas question d'en changer. Avoir pu infléchir sa position est quand même une petite victoire ?
"J'espère seulement que cela permettra aux supporters berjalliens de se rendre à cette finale un peu plus facilement et encore une fois, le choix de Londres est un moindre mal."
La Ligue a validé jeudi le projet de faire disputer des barrages d'accession aux demi-finales pour les équipes classées de la 3e à la 6e place du Top 14, et ce, dès la saison prochaine.

C'est une idée qui vous tenait particulièrement à coeur ?
"Oui, c'était un choix personnel mais qui était aussi soutenu par une majorité de clubs. Treize sur les quatorze étaient présents et dix ont voté pour. L'objectif est de maintenir un intérêt à la compétition le plus longtemps possible dans la saison. D'éviter que les quatre premiers ne soient qualifiés trop tôt et qu'ils choisissent ensuite leurs matchs, de permettre d'intéresser les deux premières places donc, d'obliger en fait le maximum d'équipes à jouer le jeu jusqu'au bout. Cela va dans le sens de l'équité, de l'intérêt de la compétition. Enfin, des clubs qui sont écartés des phases finales depuis plusieurs années pourront y prendre part, même si ce n'est que pour un match. Le rugby n'en sera que plus attractif."

Les opposants à ce projet mettaient en avant un calendrier déjà bien chargé...
"C'est un faux problème. Cela rajoute une date pour quatre équipes mais l'année prochaine, on aura trois doublons (journée de Top 14 / match international) contre quatre cette année. Plus de 90% des joueurs en France ne jouent pas trop. La moyenne est de 24 matches par saison, on ne peut pas crier aux cadences infernales. Une poignée d'internationaux sont concernés et il faut analyser leur situation séparément. Il ne faut pas prendre le problème à l'envers et organiser un championnat qui concerne 500 joueurs en fonction de 10 internationaux beaucoup sollicités. On ne peut pas demander à des collectivités d'investir dans des stades et proposer moins de matchs qu'on en a actuellement. Treize rencontres à domicile, c'est vraiment le minimum. Il faut arrêter de faire une fixation sur le nombre de matchs. Ce n'est pas vrai que l'on joue trop."

Quand le CSBJ, le club de votre région d'origine reçoit celui dont vous avez été longtemps le président, c'est toujours un match particulier pour vous ?
"C'est toujours beaucoup de plaisir de revenir à Bourgoin. Cela me permet à chaque fois de me replonger dans la région de mon enfance. J'aurais peut-être un peu plus de distance cette année mais mon coeur reste à Castres, un club que j'ai présidé pendant 20 ans. Évidemment, je ne peux pas être hypocrite, Castres reste mon club de prédilection."

Vous connaissez les difficultés financières que rencontre actuellement le CS Bourgoin-Jallieu, est-ce inquiétant selon vous ?
"J'espère très sincèrement que le club va trouver des solutions car il est indispensable et nécessaire à notre championnat d'avoir une représentation dans cette région. On a besoin de Bourgoin dans le Top 14. Ses difficultés traduisent un peu la fragilité de notre économie. S'il est vrai que quelques gros clubs sont très bien structurés et semblent à l'abri de tout, il y en a aussi qui sont dans le dur. C'est la raison pour laquelle j'ai voulu instaurer un "salary cap" (plafonnement des rémunération de joueurs) qui a été adopté par le comité directeur. Je crois que c'est très bien d'avoir des clubs de haut niveau, il ne faut pas les pénaliser, mais il faut aussi penser à avoir suffisamment de clubs dans le Top 14 qui puissent vivre correctement. Il faut prendre des décisions pour éviter que les différentiels budgétaires s'accroissent sans cesse, que les grosses écuries comprennent qu'elles ne peuvent pas jouer à deux, trois, quatre voire cinq la saison prochaine. Si on veut que le rugby puisse perdurer dans le temps, on a besoin d'un sport attractif, une compétition suffisamment intéressante et concernant au moins quatorze clubs. Au-delà des problèmes de Bourgoin, il faut veiller à réguler les affaires du Top 14 sur le plan économique. Je ne suis pas un partisan de l'ultra-libéralisme dans le sport. On ne peut pas laisser tout faire. Je pense que des mesures dovient être prises pour que suffisamment de clubs puissent continuer à évoluer au plus haut niveau et c'est le sens de toutes les mesures que nous adoptons actuellement à la Ligue Nationale de Rugby."

Est-ce qu'on ne tend pas à terme à un rugby des grandes villes ? Est-ce que dans le futur un club comme Bourgoin aura sa place dans le haut niveau ?
"Personne n'est devin mais si nous arrivons à prendre les dispositions qui s'imposent, on doit pouvoir aider un certain nombre de villes à jouer un rôle intéressant dans le Top 14. Bien sûr qu'économiquement, c'est plus facile pour les clubs issus d'un grand bassin, qui peuvent compter sur un grand stade. Mais je ne suis pas sûr qu'à court terme le rugby ne puisse se développer seulement dans les grandes agglomérations. On voit très que Bordeaux, Lyon... ont des difficultés à émerger actuellement au plus grand niveau. Ce n'est pas qu'un problème démographique. Bourgoin a des atouts avec sa formation, son histoire, sa culture... C'est aussi vrai que sans gros partenaire, cela devient de plus en plus difficile, c'est une évidence."

Mouaich.... enfin moi je suis pas du tout convaincue que ce soit véritablement un "faux-problème"....

Top 14 - 10/05/2009

Toulon, de la peur au bonheur

Pour son retour dans l'élite, Toulon a vécu une saison agitée en Top 14. Le RCT a longtemps flirté avec la relégation, mais une deuxième partie de championnat beaucoup plus convaincante lui a permis d'éviter le pire. Retour sur les sept matches clés de la saison varoise.

Suite de l'article : Toulon, de la peur au bonheur

Rugbyrama

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Moi j'ai de la tendresse pour ce club.... et je continue à penser que pour l'an prochain.... bah ça promet !!

Top 14 - 12/05/2009 - 17:51
DNACG : Bourgoin entendu vendredi


Les dirigeants berjalliens se rendront à Paris vendredi pour comparaître devant la DNACG, qui leur demande des garanties financières pour la fin de la saison et la saison prochaine. Le CSBJ affirme y aller "sereinement", le déficit étant couvert, par les collectivités locales notamment.

Rugbyrama

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Rugby - Toulon - Doutes pour Wilkinson




La blessure de Felipe Contepomi (rupture des ligaments croisés du genou gauche) pourrait avoir de lourdes conséquences au niveau du RCT. Le club et l'international argentin s'étaient mis d'accord pour un engagement sur trois saisons. Mais Contepomi, blessé le 2 mai avec le Leinster, sera intégralement payé par le RCT dès le 1er juillet. En effet, la blessure du joueur ayant eu lieu avant son transfert sur le territoire français, la sécurité sociale ne prendra aucun frais à sa charge. La perspective de payer un salaire avoisinant les 30 000 euros pour un joueur qui ne jouera pas avant janvier, risque fort de faire capoter le transfert.

Mais cela pourrait également interférer sur celui de Jonny Wilkinson. En effet, ''Wilko'' n'a pas rejoué depuis octobre dernier et, du côté de l'Anglais, l'optimisme ne règne pas à l'approche des test médicaux obligatoires avant de signer un contrat. Personne n'étant sûr que l'ouvreur anglais puisse retrouver son réel niveau, Mourad Boudjellal risque de ne pas vouloir s'engager plus sérieusement sur cette piste, sachant que Contepomi ne sera pas non plus au meilleur de sa forme avant longtemps. En tout état de cause, le président du RCT a annoncé qu'il communiquerait son recrutement complet le 18 mai.

L'Equipe

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Décidément.... rien ne se passe normalement à Toulon !

Top 14 - 14/05/2009 - 19:14
1/2 finale: Toulouse à Bordeaux


Le Comité Directeur de la Ligue Nationale de Rugby (LNR) a décidé que le Stade toulousain évoluera au Stade Chaban-Delmas de Bordeaux le vendredi 29 mai (20h45) à l'occasion de sa demi-finale du Top 14. Il affrontera soit Clermont soit le Stade français.

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Top 14 - 14/05/2009 - 19:19
1/2 finale: Perpignan à Lyon

Le Comité Directeur de la Ligue Nationale de Rugby (LNR) a décidé que Perpignan évoluera au Stade Gerland de Lyon le samedi 30 mai (16h30) à l'occasion de sa demi-finale du Top 14. L'Usap affrontera soit Clermont soit le Stade français.


Rugbyrama

Top 14 - 15/05/2009

Le pot de départ

Pour son dernier match en Top 14, le Stade montois reçoit Toulouse, le champion de France en titre. L'occasion de faire une belle fête dans un stade Guy-Boniface où sont attendus 13 000 spectateurs.

Officiellement relégués depuis deux semaines, broyés le week-end dernier à Clermont (66-3), les Montois ne se considèrent pourtant pas en vacances. Il reste un dernier défi et pas des moindres : la réception du Stade toulousain. Le champion de France débarque au stade Guy-Boniface et le président landais Henri Cazaubon a voulu faire de ce dernier tour de piste en Top 14 une véritable fête. Il ne s'y est pas trompé car le public a répondu présent malgré l'absence d'enjeu sportif : treize mille personnes sont attendues et les places assises ont été prises d'assaut. Une fête qui débutera dès le matin avec un Buzoka déchaîné dans les rues de la ville avant le défilé des vingt-huit sections omnisports du Stade montois.

C'est donc l'effervescence dans les rangs landais et les joueurs veulent offrir une dernière prestation de qualité pour ce match que l'on pourrait qualifier de gala. Les hommes de Marc Dal Maso et Stéphane Prosper ont été assidus aux entraînements pour gagner une place dans le groupe. Tous veulent être sur le pré pour clôturer l'aventure débutée en Pro D2. Deux saisons diamétralement opposées en terme de résultats mais où le facteur humain a toujours eu un rôle primordial. "Notre groupe vient de vivre deux ans extraordinaires. Maintenant, c'est la fin pour certains joueurs" , reconnaît le capitaine Jérôme Dhien qui, malgré les défaites, n'a jamais trouvé sa tâche "difficile. C'était même plutôt facile d'être capitaine de cette équipe".

En aucun cas, les douze mois passés parmi le gratin du rugby hexagonal n'ont été ressentis comme un calvaire ou un long chemin de croix. Joueurs et entraîneurs parlent de l'expérience et des progrès effectués en côtoyant les meilleurs, côté dirigeants, on assure avoir consolider les structures. Et le mot plaisir n'est jamais très loin. "Cela aurait pu être mieux si nous avions gagné plus de matchs, mais je crois que nous nous sommes quand même amusés" assure Jérôme Dhien. Un état d'esprit irréprochable qu'ils veulent faire partager une dernière fois à un stade Guy-Boniface archi-comble.

Rugbyrama - N. A./photo B. G. - 15/05/2009 17:41

...

Bravo à eux et bonne chance pour ce match ! ...

Top 14 - 15/05/2009 - 18:54

Bourgoin: Jooste prolonge

Le deuxième ou troisième ligne centre Wessel Jooste a décidé de rester à Bourgoin. Le Sud-Africain, arrivé en 2005 en Isère, a prolongé pour deux saisons supplémentaires.

Rugbyrama

Top 14 - 17/05/2009

Umaga: "Je veux jouer"

En exclusivité, Tana Umaga a confié à Midi Olympique qu'il souhaitait poursuivre sa carrière de joueur la saison prochaine. Il a doncconfirmé officiellement l'information parue dans Midi Olympique dans son édition du 11 mai.

C'est certainement le début d'un nouveau feuilleton comme la Rade en raffole. Entré à l'heure de jeu face à Montpellier, Tana Umaga devait disputer le dernier match de sa carrière. Le président Mourad Boudjellal avait même pris le micro pour demander au public de Mayol une ovation à la mesure de la carrière de l'ancien All-Black. Vingt dernières minutes sur le pré, un essai à la 75e minute (le premier depuis son retour) synonyme de point de bonus offensif et puis le trois-quarts centre néo-zélandais allait retrouver la vie tranquille d'un retraité des terrains.

Umaga prend du plaisir



Pourtant, le principal intéressé n'avait pas le même avis sur la question. D'habitude si avare en commentaire après les rencontres, Umaga est revenu devant la presse dans les couloirs de Mayol alors que la conférence officielle était pourtant terminée. Manifestement, il avait envie de parler et de livrer son sentiment : "Je veux encore jouer, j'ai envie d'être encore un joueur." Repris par l'amour du jeu, le joueur d'origine samoane ne pensait pas retrouver autant de plaisir en rechaussant les crampons. Pourtant au fil des minutes, il ne fait plus aucun doute sur le désir réel de l'ancien All Black.

Revenu sur le pré à l'occasion du déplacement au Stade français, le 20 février, il ne cachait pas à l'époque une certaine appréhension. Mais au fil des semaines, son temps de jeu a progressé et les sensations sont revenues. Après avoir fait tant d'efforts pour retrouver un niveau de jeu intéressant, Umaga n'a plus envie de tout arrêter : "Bien sûr, je n'ai pas encore pris définitivement ma décision. En revanche, c'est moi qui déciderai si je continue en tant qu'entraîneur ou en tant que joueur."

Mais la volonté du trois-quarts centre néo-zélandais devra néanmoins être approuvée par Philippe Saint-André, le nouveau patron sportif du RCT. L'ancien technicien de Sale, qui prendra officiellement ses fonctions le 1er juin, nous avait déjà confié qu'il comptait sur Umaga pour assurer l'entraînement des lignes arrières.

Retrouvez lundi dans Midi Olympique un long entretien de Tana Umaga qui explique pourquoi il voudrait continuer sa carrière de joueur la saison prochaine.

Rugbyrama - Nicolas AUGOT/Photo Audrey Le Guen - 17/05/2009 10:34

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Quand même.... pour la saison prochaine, eh ben ça promet !!!