LE CHAMPIONNAT... OU LES GUERRES DE CLOCHERS

Chabal était meilleur sur les abribus
Bah c'est bien un abri bus???? C'est utile: Ça protège de la pluie, du vent, ça peut être un lieu de vie pour un SDF, de rencontre (D'ailleurs pour la prochaine rencontre un abris bus ça vous tentes?).
Pour l'ensemble de son oeuvre (cette année) dans le 15 de FRANCE et ses performances sur TWITTER effectivement sur un abri bus j'y trouve une certaine utilité............
Bon joueur de club: OK.... Mais chez les bleus?? Franchement!!!!! Pas besoins d'abri-bus!!!!!!! Sur le prés c'est pas beau un abri-bus!!!!!!!

Rugby - Top 14
23/04/2010 - 18:02

Elissalde: "Savourer chaque instant"



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Jean-Baptiste Elissalde a retrouvé les terrains sous le maillot toulousain il y a une semaine. Conscient d’être plus proche de la retraite que de ses débuts, il livre ses impressions sur la fin de saison palpitante de son équipe, sur les objectifs du club et sur Castres, son adversaire ce samedi.

Après un mois et demi d'arrêt, vous avez effectué votre retour le week-end dernier à Bourgoin. Quelles ont été vos sensations sur la pelouse ?

J-B Elissalde: C'était pas fantastique. Même si j'ai continué à m'entretenir pendant ma période de convalescence, je manquais forcément de rythme et de compétition. Ce n'était pas une reprise facile mais au contraire, assez délicate. J'avais pas mal d'appréhension en entrant sur le terrain.

A peine revenu, vous allez être confronté à la pression et aux phases finales en Top 14 et en Coupe d'Europe. Pas évident pour une reprise ?

J-B E. : C'est clair que je vais manquer de rythme par rapport aux autres au début. Il va falloir bosser dur à l'entraînement avant de revenir à mon meilleur niveau. Je vais surtout être remplaçant dans les semaines qui viennent je pense, et revenir petit à petit grâce à des bouts de match.

Vous ne visez donc pas une place de titulaire immédiatement ?

J-B E. : Il me faut un peu de temps avant de postuler réellement. C'est pour cela que j'espère que l'équipe ira le plus loin possible dans les deux compétitions. Comme ça, je pourrai peut-être atteindre un pic de forme en fin de saison et jouer davantage à ce moment-là, sur des grands matchs de phases finales qui plus est.

Ce samedi, vous rencontrez le Castres olympique en championnat, mais on sent que tout le groupe a déjà la tête au 1er mai et à la demi-finale contre le Leinster. Avant, il faut tout de même jouer ce dernier match de la phase régulière du Top 14. Comment l'abordez-vous ?

J-B E. : Ce match est important, pas primordial. C'est vrai que c'est toujours préférable de recevoir pour un match de barrages, c'est un avantage, assurément. Donc ce ne serait pas une mauvaise chose de s'imposer à Ernest-Wallon contre un concurrent direct. Après, cette saison, le chemin le plus court pour se retrouver au Stade de France, c'est la demi-finale de H Cup. Nous sommes contraints de définir nos priorités.

Le calendrier de cette fin de saison s'annonce démentiel pour vous. Le Stade est-il prêt pour ce sprint final sur les deux tableaux ?

J-B E. : C'est toujours compliqué de jouer sur tous les tableaux, même quand l'effectif est au complet. Là en plus, on a toujours des joueurs blessés, des mecs convalescents. Les matchs s'enchaînent sur un rythme infernal. On va bientôt en venir à jouer autant que les footballeurs, les organismes souffrent et les performances en pâtissent forcément. Sur cette fin de saison, la récupération et l'aspect tactique vont compter énormément.

Vous avez joué à la mêlée contre Bourgoin, et même si ce n'est pas encore décidé, vous risquez de retrouver l'ouverture ce samedi contre Castres. Cela ne vous pose toujours aucun problème de naviguer entre les deux postes ?

J-B E. : Non, faire les deux ne me pose aucun souci. Cela va dépendre des pépins et de la forme de Byron et David (Kelleher et Skrela, ndlr). Vous savez, ce sont certainement mes derniers mois de compétition, mes derniers grands moments à vivre sur le terrain avec mes partenaires, je vais savourer chaque instant et tout donner pour le club. Je vais donc faire abstraction de ma petite personne. Alors le poste, peu importe.

Vous avez de fortes chances de retrouver le Castres Olympique en match de barrages. Un mot sur leur parcours cette année ?

J-B E. : Ils réalisent une saison exceptionnelle. Aujourd'hui, ils se retrouvent en balance pour recevoir un quart de finale, personne ne l'aurait parié en début de championnat. Et compte tenu de leur parcours, cette quatrième place n'est pas chère payée. Ils auraient mérité de se qualifier directement pour les demies. Et puis avec les deux Laurent (Travers et Labit, ndlr), ils possèdent deux très bons entraîneurs qui savent tirer le meilleur d'un groupe. Ils l'avaient déjà démontré à Montauban.

Rugbyrama - Propos recueillis par François PRADAYROL

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Cet interview pour un hommage à un très grand joueur !!!

Top 14
24/04/2010 - 18:06

Perpignan-Albi: 44-0

Perpignan s'est facilement imposé à domicile face à Albi sur le score de 44 à 0 lors de la dernière journée de Top 14. Les
Catalans ont inscrit six essais.

Brive-Toulon: 23-26

Toulon s'est imposé à Brive (26-23) lors de la dernière journée du Top 14 et assure sa participation aux demi-finales.

Montauban/Bayonne: 22-8

Dans le cadre de la dernière journée de championnat de Top 14, Montauban s'impose devant Bayonne (17- et assure son maintien en Top 14. La botte de Audy a été précieuse en plus des essais de Cassin et Dalla Riva. L'Aviron à quant à lui coulé dans la cuvette de Sapiac.

Montpellier-Bourgoin: 34-27

Montpellier s'est imposé à domicile face à Bourgoin sur le score de 34 à 27 dans une rencontre qui n'avait aucune incidence au classement.

Biarritz-Clermont: 19-26

A l'occasion de la dernière journée de Top 14, Clermont s'impose sur la pelouse de Biarritz sur le score de 26 à 19. Malgré trois cartons jaunes, les Auvergnats ont inscrit deux essais par Nalaga auxquels les Basques n'ont répondu qu'une seule fois par Yachivili, auteur de 16 points.

Paris-Racing: 41-17

Le Stade français s'est imposé à Charléty sur le score de 41 à 17 face au Racing-Metro. Les Parisiens ont marqué le point de bonus offensif.

Rugbyrama

Rugby - Top 14
24/04/2010 - 18:38

L'Usap et Toulon dans le dernier carré



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Au terme de la dernière journée de la phase régulière, le programme de la phase finale du Top 14 est connu. Perpignan et Toulon ont directement validé leurs billets pour les demi-finales. Lors des barrages, Toulouse recevra Castres et Clermont accueillera le Racing. Bayonne est relégué en Pro D2.

Matchs de barrage (7 et 8 mai) :

Toulouse - Castres
Clermont - Racing-Métro


Demi-finales (14 mai à Montpellier, 15 mai à
Saint-Etienne) :

Perpignan - Toulouse ou Castres
Toulon - Clermont ou Racing-Métro

Finale : samedi 29 mai au Stade de France

Plus d'infos à suivre...
Rugbyrama

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Des pronostics ?

Rugby - Top 14
26/04/2010 - 14:16

Montauban rétrogradé en Pro D2 !



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Avec le dépôt de bilan signifié ce matin, le MTG XV est automatiquement rétrogradé en Pro D2. Le club n’aura pas à subir de double peine de la part de la DNACG. Une relégation qui signifie le maintien en Top 14 de Bayonne.

Le conseil d’administration du MTG XV a décidé ce matin, à l’unanimité de déposer le bilan du MTG XV auprès du greffier du tribunal de commerce ce jour en vu d'un redressement judiciaire. Le président Patrick Vianco a donc jeté l’éponge. "Dans l’impasse", selon le communiqué du club.

Cette décision met fin au feuilleton qui a débuté en tout début de saison. Surtout, il réintègre automatiquement l’Aviron bayonnais en Top 14. Les dirigeants montalbanais n’ont pas su trouver une solution. La maire de la ville, Brigitte Barèges, n’a pas souhaité répondre favorablement au projet de relance du président Patrick Vianco et aux demandes de Daniel Havis qui souhaitait que la mairie le rembourse des 1,7 millions d’euros prêtés pour le financement de la tribune Patrick Bardot, du nom de l’ancien président, initiateur d’une rénovation du stade qui lui aura finalement coûté très cher.

Les ennuis ne sont pas finis pour le MTGXV qui va devoir s’atteler à reconstruire un projet de relance en Pro D2 (la DNACG ne prononcera pas de double peine) et éviter (et cela paraît plus que vraisemblable) la liquidation judiciaire qui si elle intervenait signifierait une relégation en Fédérale 3. Nous en ne sommes pas là, mais la préfecture du Tarn et Garonne n’a pas le temps d’avoir la gueule de bois.

Le président Vianco doit empêcher un nouvel exode de ses joueurs, et trouver un nouveau projet de relance, sportive.

Rugbyrama - Pierre-Laurent Gou

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Ca fait les affaires de Bayonne .... plus de Pro D2 et vive le top 14 !!! Si ça c'est pas avoir de la chance !! ...........

Je pense aux joueurs de Maontauban .... qui doivent être bien dégoutés après s'être battus jusqu'au bout ! Dommage ....

Rugby - Top 14
25/04/2010 - 11:18

Le tour de Midi Olympique



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Comme après chaque journée de championnat, les envoyés spéciaux du Midi Olympique décryptent pour vous les moments forts de la 26e et dernière journée du Top 14, retirant chacun un joueur, un instant clé, une image, ou une action cocasse de chaque rencontre.

Toulouse-Castres (25-17) - Bruno FABIOUX
Pour son dernier match à Ernest-Wallon, Finau Maka n'a pas eu l'honneur d'être titulaire au coup d'envoi de Toulouse/Castres. Mais à l'énoncé de la composition de l'équipe, Jean-Louis Putinier, maître ès-micro de l'antre toulousain et très lié au troisième ligne maori (celui-ci a baptisé son fils "Brian Jean-Louis" en hommage au manager/speaker de Toulouse), ne manqua pas, en égrenant le chapelet des vingt-deux joueurs stadistes, de s'attarder sur le numéro 19, demandant aux 18 732 spectateurs d'applaudir comme un seul et comme il se doit le plus Tonguien des Toulousains. Finau Maka a ainsi eu droit à une ovation digne de sa contribution à l'Histoire du Stade toulousain. Pour remercier ce public qui l'a adopté, comme il avait également adopté son frère Isitolo, Finaud Maka, dix minutes après qu'il eut remplacé Louis Picamoles en troisième ligne centre, marqua le troisième essai toulousain.

Montpellier-Bourgoin (34-27)

Dans un match sans enjeu sportif, il faut noter la volonté des deux équipes à produire un rugby de qualité sans tomber dans une décompression et une parodie que l'on aurait pu comprendre après les dernières semaines angoissantes. Le maintien acquis, tous les acteurs ont cherché à se faire plaisir tout en respectant le public venu au stade Yves-du- Manoir. Au final, cette dernière rencontre a donné lieu à une belle fête, avec des beaux essais et du suspens. Les Héraultais signent leur 13e victoire (c'est mieux que Biarritz, Paris et Brive) et Bourgoin arrache un point de bonus défensif, qui prouve une nouvelle fois que ces Isérois ne lâchent jamais.

Montauban-Bayonne (22- - Jérôme PREVOT

A Montauban, les joueurs avaient décidé de laisser de côté les problèmes extra-sportifs pour au moins six jours. Ils ont été récompensés par un magnifique succès, d'autant plus beau qu'il se révéle être inutile (le club a finalement déposer son bilan ce lundi). Une action nous reste en tête, cet essai de Cassin sur un service au pied millimétré de Bélie. La finition était belle, la génèse le fut plus encore avec cette échappée au long cours de Boutaty au centre d'un regroupement. Un trait de lumière de 25 mètres qui hélas risque de ne pas empêcher cet excellent joueur de chercher un autre club bientôt.

Brive-Toulon (26-23) - Vincent BISSONNET

Tous les supporters et spectateurs pourront vous le confirmer : Brive aurait dû logiquement s'imposer face à Toulon, samedi à Amédée-Domenech. Mais voilà, les Toulonnais ont su inverser la tendance d'une rencontre maîtrisée par les Coujous grâce à leur réussite (de champion ?) et à une étonnante abnégation. L'occasion rêvée pour Philippe Saint-André de répondre aux sempiternelles critiques sur sa supposée bandes de mercenaires : "Le groupe adhère à 200 %. Mon job était de faire venir des mecs à Toulon pour bosser, pas pour y être en vacances. L'équipe est la star, elle fait preuve d'envie, d'organisation collective et de coeur." Mais pendant ce temps-là, à Wellington, Gregor Paul, éditorialiste au New Zealand Herald et correspondant de Midi Olympique, perçoit avant tout cette irrésistible ascension toulonnaise comme... un fléau : "La conquête du Brennus par Toulon (…) signifierait la victoire des valeurs du carnet de chèque (...) Cela amènerait Toulon à proposer encore plus d'offres irrationnelles aux meilleurs néo-zélandais." Voilà bien le noeud du problème : "Toulon considère la Nouvelle-Zélande comme un supermarché pour y faire ses emplettes (…) Elle ne peut pas le dire, mais la NZRU aurait aimé voir Toulon s'enfoncer. La relégation aurait été le résultat idéal."

Perpignan-Albi (44-0) - Pierre-Laurent GOU
Sur le match, rien à dire, L’Usap a surclassé des Albigeois bien trop limités. Non, mais à Perpignan, la saison des churros au Nutella a débuté ! Il y avait des airs de vacances ce samedi à Aimé Giral. Soleil radieux, stade plein à craquer et spectacle au rendez-vous. "La reconquête du titre », pour paraphraser le président Paul Goze, a commencé. Mais la dégustation des Churros fourrés au chocolat donnait au stade des avants goûts de période estivale. Rien de tel pour garder la ligne qu’une telle sucrerie, recommandée bien sûr par tous les nutritionnistes.

Stade français-Racing-Metro (41-17) - Arnaud BEURDELEY
Samedi 24 avril, stade Charléty. Il était à peu près 18h00. Le dernier coup de sifflet de l'arbitre venait de retentir. Un coup de sifflet synonyme de fin de saison pour le Stade français. Et forcément, il régnait comme un sentiment étrange. Comme un goût d'inachevé. C'en était fini de la saison du Stade français. Pas de phase finale cette année. Drôle d'ambiance. "Ça fait un peu bizarre de terminer si tôt" avait dit Pierre Rabadan quelques jours avant cet ultime rendez-vous. Alors, pendant de longue minutes, les Parisiens ont erré sur la pelouse. D'abord pour rendre évidemment hommage à Mathieu Blin, dont c'était le dernier match. Ensuite, pour profiter des derniers instants passés tous ensemble. Comme si une page allait se tourner. Définitivement. Certains diront que c'est le cas à chaque fin de saison. Mais samedi, à Charléty, c'était sans doute encore plus vrai que les années précédentes...

Biarritz-Clermont (19-26) - Marc DUZAN
"Malheureusement, la victoire de Toulon à Brive nous a privé d'une qualification directe en demi-finale. Mais notre succès à Biarritz fait du bien au moral." Julien Malzieu ne pouvait mieux résumer la dernière opération coup de poing de son monstrueux paquet d'avants. Clermont, porté par sa mêlée fantastique, a mis les Biarrots au fond du saut à quelques jours de la demi-finale de H Cup face au Munster. Les coéquipiers de Jérome Thion peuvent-ils tirer des motifs de satisfaction de ce match ? C'est paradoxal, mais oui. Dimitri Yachvili, colossal dans sa gestion du jeu, est clairement revenu à son meilleur niveau. Damien Traille, une nouvelle fois irrésistible, demeure l'un des meilleurs joueurs d'Europe. Quant à l'ancien treiziste Karmichael Hunt, il va poser un sérieux cas de conscience à Jack Isaac, l'entraineur des trois- quarts biarrots. Très dangereux balle en main, mordant dans la ligne adverse et jouant avec les défenseurs clermontois comme un chat avec une souris, il pourrait bien débuter face au Munster dimanche prochain...

Rugbyrama - La rédaction

Rugby - Top 14
07/05/2010 - 11:34

Clermont sur le fil



AFP

Par le chas d'une aiguille, Clermont a décroché son billet pour une demi-finale en s'imposant contre le Racing-Metro 21-17 au terme d'un match très serré et qui a basculé sur une pénalité contestée de Parra à la 65e. Le Racing-Metro, qui a existé jusqu'au bout, crie au scandale.

"On subit, on souffre mais on tient et on on reste au contact". Tel est le refrain du Racing, repris en choeur tellement de fois cette saison dans toutes les enceintes du Top 14. Ce furent encore les couplets entonnés sur la pelouse de Marcel-Michelin ce vendredi face aux artistes clermontois. Une opposition de styles... Alors oui, la mélodie francilienne n'est pas toujours spectaculaire et manque d'ambition mais elle est diablement efficace. Souvent sous pression, parfois même au bord de la rupture (comme au quart d'heure de jeu), les Ciel et Blanc ont encaissé, ont résisté mais sans plier. Ou plutôt tard, très tard... D'entrée, les Clermontois, conscients que leurs adversaires excellents dans l'art d'endormir leur hôte pour mieux l'achever, ont pris les choses en main. Enchaînements rapides au large, chandelles sur Wisniewski peu habitué au rôle d'arrière, défense agressive sur un Sébastien Chabal étouffé, pris à la gorge et à la barbe !

Pour réussir une parfaite interprétation, les Racingmen doivent faire preuve d'un pragmatisme et d'un réalisme effroyables. Le credo : se nourrir des erreurs adverses. Alors à chaque ballon tombé par les Auvergnats, François Steyn ou Jonathan Wisniewski n'ont pas manqué de renvoyer les locaux sur leurs planches. Le replacement à l'ouverture du Sud-Africain, réputé pour la profondeur de son jeu au pied, n'était pas innocent. Aussi faut-il prendre la mesure en conquête... Et dans ce domaine, la machine francilienne s'est grippée dans le premier acte. L'ASMCA a contesté plusieurs touches sur lancer visiteur (20e ou 30e) et pris l'ascendant en mêlée fermée (14e). Logiquement, les Clermontois dominaient et trouvaient des intervalles dans la défense adverse. Les occasions d'essai auvergnates se succédaient dans la première demi-heure. Julien Malzieu (11e et 28e) ou Napolioni Nalaga (16e) - qui a aplati après un en-avant certainement imaginaire mais signalé par le corps arbitral – ont été proches de franchir la ligne d'en-but du Racing.

Morgan Parra sonne la révolte

Et pourtant... Le premier à inscrire un essai fut le troisième ligne Jacques Cronje à la 39e ! Car le propre de la méthode francilienne est bien de finir par faire déjouer son adversaire. Et c'est ce qui s'est passé avant la pause. Certes, Clermont menait 6-0 grâce à deux pénalités de Brock James mais l'ouvreur australien avait auparavant raté l'occasion de distancer les invités de Michelin (15e et 32e). Les Auvergnats se contentaient alors à leur tour d'occuper le terrain au pied et offraient enfin aux Racingmen la possibilité de démontrer qu'eux aussi pouvaient se mettre en évidence au large. Sur leur première véritable incursion dans les 22 mètres clermontois, ils parvenaient à marquer. Si bien que malgré une incontestable maîtrise de l'ASM, les Franciliens regagnaient les vestiaires avec un seul petit point de retard (5-6). Et si cela s'était arrêté là... Deux minutes après leur retour sur la scène, ils prenaient l'avantage pour la première fois de la rencontre (8-6).

Et durant le second acte le mot d'ordre était le suivant du côté du Racing : mêmes ingrédients, même recette et mêmes effets ! Un récital si bien répété et contrôlé qu'il permettait aux visiteurs de compter jusqu'à cinq points d'avance à moins de vingt minutes du terme (17-12) après une pénalité de 50 mètres de Steyn (47e), un drop opportuniste de Wisniewski (54e) et un autre de plus de 55 mètres du Springbok (62e). Poussive, nerveuse, moins inventive, l'ASMCA s'éloignait d'une demie à Saint-Etienne... Jusqu'à ce que Morgan Parra ne prenne les commandes. Trois coups de pied réussis (49e, 61e, 64e), un carton jaune sévère infligé à Dellape (63e) et provoqué par le culot et la malice du demi de mêlée international après une pénalité rapidement jouée par ses soins. Le tournant du match... Avant le coup de grâce et deux nouvelles pénalités du buteur des Bleus (71e et 77e) pour achever son sans-faute et offrir la victoire aux siens ! Alors deux enseignements pour Clermont à une semaine de leur rendez-vous stéphanois face à Toulon : ils auront la chance de disputer une demi-finale presque à domicile et désormais, c'est certain... Le chef d'orchestre, c'est Parra !

Rugbyrama - Jérémy FADAT, envoyé spécial

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Dommage qu'une victoire se fasse sur une décision contestée... et visiblement celle-ci l'est beaucoup ! ... Je peux pas juger... j'ai pas vu le match. Et ceux qui l'ont vu ?

Rugby - Top 14
08/05/2010 - 12:11

Toulouse à sa place



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Déjà qualifié pour la finale de la H Cup, le Stade toulousain a validé son billet pour les demi-finales du Top 14 en disposant de manière confortable de Castres (35-12). Les Haut-Garonnais ont toujours été dans le dernier carré depuis 1993. Ils rencontreront Perpignan vendredi, à Montpellier.

Toulouse est une grande équipe. C'est certain. Une formation capable de mettre la main sur un match de barrage annoncé comme indécis en seulement un quart d'heure de jeu avec deux essais assassins. Mais les hommes de Guy Novès ont aussi pu compter sur les absences d'un Castres olympique incapable de se libérer de la pression d'un tel événement. Volontaires, les Castrais ont perdu très rapidement le fil du match en raison d'approximations techniques à répétition. Pourtant, Alexandre Albouy bénéficiait de munitions suffisantes mais ses coéquipiers se révélaient incapables d'assurer la conservation du ballon.

En-avants à répétition, fautes d'indiscipline, jeu au pied approximatif, il n'en fallait pas plus pour placer les Toulousains sur orbite. Dès la troisième minute et un ballon perdu dans un ruck, les Tarnais avaient la démonstration de la science du Stade sur les ballons de récupération. Grégory Lamboley s'offrait une percée de trente mètres avant de retrouver Byron Kelleher. Ce dernier levait la tête pour servir Maxime Médard lancé. L'arrière Rouge et Noir filait inscrire le premier essai de la rencontre. Bis repetita à la 16e minute. Après deux nouveaux en-avants castrais, Vincent Clerc dominait Romain Teulet avant de s'offrir Marc Andreu en vitesse pour aplatir en coin (14-0).

Castres pas digne de son niveau

Le Stade toulousain, pourtant brouillon en touche mais dominateur en mêlée, pouvait voir venir. Surtout que le CO, déjà inférieur sur le plan technique, bafouillait aussi dans la gestion tactique en raison notamment de la pression adverse à chaque passage par le sol. La pause arrivait à point nommé pour tenter de retrouver une cohésion dans le plan de jeu et trouvait des solutions pour contrer une formation toulousaine particulièrement bien inspirée même si l'écart (17-6) paraissait déjà irréversible à ce niveau de la compétition.

Pourtant, conscients que l'élimination se profilait et que les quarante premières minutes n'étaient pas dignes de leur saison, les hommes de Laurent Labit et Laurent travers attaquaient mieux le deuxième acte et ils arrivaient à maintenir pendant vingt minutes un écart de huit points qui entretenait un mince espoir de qualification. Mais la domination en mêlée des locaux finissait par payer à la 65e minute. Après une sortie parfaitement négociée, Yann David écartelait le milieu de terrain adverse pour offrir de l'espace à Médard et Delasau qui attendait Clerc pour un essai imparable sur un premier temps de jeu. Le semblant de suspense était définitivement enterré et Guy Novès s'empressait de faire tourner son effectif pour préserver des forces en vue des futures échéances. Et des changements qui ne perturbaient en rien le rendement de ses troupes face à une équipe totalement déboussolée.

Après une superbe percée de Jean Bouilhou, Yann David se trouvait à la conclusion d'un superbe mouvement pour un nouvel essai (70e, 35-12). Et pour mieux stigmatiser les erreurs castraises tout au long de la rencontre, Marc Andreu commettait un énième en-avant à quelques centimètres de la ligne d'en-but, privant le CO d'un essai de l'honneur, confortant l'idée que cette équipe n'avait pas évolué à son véritable niveau face à une formation toulousaine, sûre de ses forces, et en route pour un incroyable doublé (championnat, Coupe d'Europe). Après cette démonstration, on peut légitimement l'évoquer.

Rugbyrama - Nicolas AUGOT, envoyé spécial

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Comme d'hab' oserais-je dire ...

Clermont - Toulon à Saint Etenne ... autant dire à la maison ... et Toulouse - Perpignan ... ce dernier carré a de la gueule ...
Bien malin qui peut dire quelle équipe soulèvera le bouclier ...
Dans le dernier carré j'ai bien entendu un faible pour les jaunards ... pourtant je ne peux m'empêcher de jouer la grosse côte ... le Toulon de Jonny ... et que dire de ce joueur incroyable Joe Van Niekerk ... assurément LE type de ce top 14
Faites vos jeux ...
Tournée en jeu le 12 juin ...

Rugby - Top 14
14/05/2010 - 09:07

Perpignan-Toulouse en chiffres



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Le coup d'envoi de la première demi-finale du Top 14 sera donné ce soir à 20h45 à Montpellier. Le champion de France perpignanais affrontera Toulouse dans un match qui s'annonce explosif, notamment en mêlée fermée. En quelques chiffres, découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette rencontre.

1. – Pour la deuxième année consécutive, l’Usap a terminé les phases qualificatives à la première place. L’an passé, cela lui avait permis d’affronter le Stade français au stade des demies et de s’imposer avant d’être sacré champion de France. L’Usap réussira-t-il la passe de deux ?

1. – Les deux équipes se sont affrontées à deux reprises en championnat et chacune d’elle a gagné sur ses terres. Petit avantage pour Toulouse qui s’est seulement incliné de deux points à l’aller à Aimé-Giral avant de s’imposer plus largement au retour, avec une avance de onze unités. Cette demi-finale aura donc des allures de belle entre les deux formations.

4. – Depuis la création du Top 14 en 2005, Perpignan a participé à quatre demi-finales sur les cinq possibles. Mais les Catalans n’ont réussi qu’une seule fois à rejoindre le Stade de France pour y disputer la finale.

6. – Le Stade toulousain jouera son sixième match de phases finales au stade de la Mosson Montpellier depuis 1985. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le bilan des Rouge et Noir est pour le moins contrasté avec seulement deux victoires pour trois défaites. Et le dernier revers eut lieu en 2004 face à …Perpignan (18-16).

7. – On pourrait apercevoir ce soir sept joueurs ayant gagné le Grand Chelem au mois de mars dernier. Six d’entre eux sont certains d’être sur la feuille de match (Jauzion, Poitrenaud, Poux, Servat ; Marty, Mas). Une incertitude plane sur le Stade toulousain : Guy Novès fera son choix au dernier moment entre le centre Yann David et le troisième ligne et capitaine du XV de France Thierry Dusautoir.

12. – C’est le nombre de changements effectués par l’encadrement du Stade toulousain par rapport à la victoire contre Castres lors du match de barrages samedi dernier (35-12). A noter également que le banc de Toulouse est composé intégralement d’internationaux.

17. – Soit le nombre de demi-finales consécutives jouées par le Stade toulousain en championnat de France. Depuis la saison 1993-1994, la bande à Guy Novès est toujours parvenue à se qualifier pour le dernier carré. A noter que lors des seize précédentes confrontations, Toulouse s’est imposé à neuf reprises soit un ratio de 60% de victoires.

37. – Soit le nombre de fois où les deux équipes se sont affrontées après guerre. Le bilan est presque à l’équilibre avec un tout petit avantage pour Perpignan avec 19 succès contre 17 pour Toulouse. A une seule occasion les deux formations n’ont pu se départager.

359. – Si Toulouse est réputé pour ses velléités offensives, l’arme principale des Haut-Garonnais cette saison réside dans la qualité de leur défense. En effet, les Toulousains n’ont encaissé que 359 points lors de la phases qualificatives, soit une moyenne de 13,8 points par match. Ce qui en fait la défense la plus hermétique de France. Castres, sèchement battu lors du match de barrages, peut en témoigner. Le match s’annonce assez cadenassé dans le sens où Perpignan dispose pour sa part de la troisième défense (412 pts).

Rugbyrama - Clément MAZELLA

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Crotte, flute et triple zut .... je vais louper ça !!! ...... Pô zuste !

Rugby - Top 14
13/05/2010 - 17:49

Novès assume, Brunel patiente !



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Les encadrements toulousains et catalans ont dévoilé les compositions d'équipe qui s'affronteront vendredi en demi-finale de championnat. Les Haut-Garonnais, comme prévu, ont fait tourner et confient les clés du camion au jeune Bézy. Incertitude au poste d'ouvreur pour Jacques Brunel.

Guy Novès n’a pas dérogé à la règle et rappelle à qui le veut que le doublé est impossible. C’est pour cette raison que l’entraîneur toulousain a décidé de faire tourner son effectif en opérant douze changements par rapport à l’équipe qui a battu Castres samedi dernier (35-12). Et la surprise du chef vient de la titularisation à la mêlée du jeune Nicolas Bézy (20 ans) qui se voit confier les commandes du jeu haut-garonnais. Un pari énorme puisque l’encadrement stadiste ne l’avait titularisé qu’à une seule reprise cette saison. Exit Byron Kelleher qui ne sera même pas sur le banc. Le Néo-Zélandais se reposera en vue de l’échéance européenne face à Biarritz le 22 mai prochain. Jean-Baptiste Elissalde est quant à lui forfait en raison d’une déchirure aux adducteurs. Vincent Clerc, démarrant la rencontre sur le banc, sera appelé à couvrir le poste de numéro neuf.

Dusautoir en tribune ?

David Skrela va devoir être de nouveau aligné faute de concurrents valides. Derrière, seuls Delasau et Jauzion furent de la partie contre Castres. Devant, c’est une grande lessive. L’ensemble de la troisième ligne est modifié. Sowerby sera dans le couloir, entouré par l’aérien Jean Bouilhou et le puissant Finau Maka. Patricio Albacete prend la place de l’international Romain Millo Chluski. La première ligne subit également un sérieux lifting. Le trio Johnston-Lacombe-Human supplée Lecouls-Servat-Poux qui entreront en cours de match afin de forcer la décision. Le banc de Toulouse a fière allure avec huit internationaux. Guy Novès fera au dernier moment le choix entre Yann David et la capitaine du XV de France Thierry Dusautoir.

Pas de Chouly ni Britz

De son côté, Jacques Brunel n'avait pas beaucoup d'incertitudes en début de semaine mais le manager de Perpignan n'a toujours pas réussi à lever les doutes qui planent autour du poste de demi d'ouverture. S'il estimait ce mardi que Nicolas Laharrague était le plus apte à jouer, l'ancien adjoint de Bernard Laporte ne s'est toujours pas résigné à faire jouer le Sud-Africain Gavin Hume. Il s'est donc laissé une porte ouverte et devrait faire son choix quelques heures seulement avant le coup d'envoi.

En revanche, le reste de la composition apparaît logique. Jérôme Porical, buteur numéro un de l'équipe, est titulaire à l'arrière et Philipp Burger prend place sur le banc. Christophe Manas profite des blessures de Julien Candelon et d'Adrien Planté pour débuter la rencontre. Au niveau du paquet d'avant, Jacques Brunel a finalement décidé d'écarter Damien Chouly et Gerrie Britz au profit d'Ovidu Tonita en troisième ligne. En deuxième ligne, Robins Tchale Watchou est récompensé de sa régularité tout au long de la saison alors que Guillaume Vilaceca a longtemps été écarté sur blessure. En première ligne, la hiérarchie au poste de talonneur s'est inversée puisque Marius Tincu, titulaire lors de la phase finale en 2009, laisse sa place à Guilhem Guirado.

Pour les deux managers les jeux sont quasiment faits, place maintenant au terrain.

Perpignan : Porical ; Sid, Marty, Mermoz, Manas ; (o) Laharrague ou Hume (m) Durand ; Pérez, Tuilagi, Tonita ; Tchale-Watchou, Olibeau ; Mas (cap.), Guirado, Freshwater.

Remplaçants: Tincu, Schuster, Vilaceca, Le Corvec, Mélé ou Cazenave, Grandclaude, Burger, Pulu.

Toulouse : Poitrenaud ; Delasau, Fritz, Jauzion, Heymans ; (o) Skrela, (m) Bezy ; Maka, Sowerby, Bouilhou (cap.) ; Albacete, Maestri ; Johnston, Lacombe, Human.

Remplaçants: Servat, Poux, Millo-Chluski, Picamoles, Médard, Clerc, David ou Dusautoir, Lecouls

Rugbyrama - Nicolas AUGOT et Clément MAZELLA

Rugby - Top 14
14/05/2010 - 16:19

L'Usap met le paquet



AFP

Grâce notamment à une performance extraordinaire de son paquet d'avants et à la réussite de son buteur Jérôme Porical, le champion de France perpignanais s'est qualifié pour la finale en battant Toulouse 21 à 13 et reste en course pour un doublé. Toulouse, pour sa part, a manqué de réalisme.

Perpignan défendra son titre au Stade de France. Les Catalans ont réussi à battre le Stade toulousain au terme d'un match rude et intense, marqué par la volonté de deux formations de ne pas céder le moindre centimètre en défense. L'Usap a finalement eu le dernier mot. Et pourtant, l'équipe de Jacques Brunel n'a réussi à entrer dans les 22 mètres adverses qu'une seule fois (53e). Le champion en titre s'est concentré à prendre le dessus dans les phases de conquête et notamment en mêlée fermée (4 pénalités contre Toulouse). Confiance était faite au buteur Jérôme Porical pour concrétiser ces efforts au tableau d'affichage. Une stratégie qui a usé les hommes de Guy Novès en deuxième période, au moment où la fraîcheur des Catalans, au repos depuis trois semaines, a fini par se faire déterminante.

Indiscipline toulousaine

Le Stade toulousain savait qu'il devrait rapidement prendre les devants face à une équipe habituée à ne rien céder à renverser le cours des rencontres. L'idée était donc de faire le même coup que contre Castres en barrage, en creusant rapidement un écart suffisant. Et les Haut-Garonnais pouvaient y croire après un essai en contre dès la 8e minute. Sur un ballon récupéré dans un ruck juste devant leurs 22 mètres, ils trouvaient de l'espace dans le fermé avec Sowerby, Poitrenaud, Jauzion, Skrela puis Bézy qui pouvait marquer sans opposition au milieu des poteaux. Mais contrairement aux Castrais, les Catalans ne sont pas désunis et sont restés dans leur plan de jeu. Jérôme Porical remplissait son rôle en gommant le retard des siens par un sans faute dans ses tentatives de but (un seul échec, 72e). Toulouse voyait son avance fondre en raison de son indiscipline. Il fallait finalement attendre la 52e minute pour voir les Sang et Or prendre l'avantage au tableau d'affichage.

Malgré le renfort de ses habituels titulaires pendant le deuxième acte, le Stade toulousain n'arrivait pas à reprendre le contrôle des événements et était contraint de rester dans son camp. Il fallait attendre les cinq dernières minutes pour constater une rébellion avec un mouvement d'envergure qui se terminait par une nouvelle pénalité en faveur de l'Usap à cinq mètres de sa ligne d'en-but. Les coéquipiers de Thierry Dusautoir venaient de gâcher leur dernière munition. Jérôme Porical larguait une dernière fois ses adversaires par une pénalité de plus de cinquante mètres pour assurer définitivement la qualification. La Catalogne en ébullition pouvait alors penser au Stade de France car son équipe restait en course pour conserver le Bouclier de Brennus.




Rugbyrama - Nicolas AUGOT, envoyé spécial

Rugby - Top 14
15/05/2010 - 15:03

Clermont, la quatrième dimension



AFP

Au terme d'un match d'une rare intensité et d'un niveau incroyable, Clermont s'est imposé au bout du suspense face à Toulon après prolongation (35-29). L'essai en contre de Malzieu s'est avéré décisif. Clermont jouera la finale pour la quatrième année consécutive et affrontera Perpignan.

18h44 à Geoffroy-Guichard : les Clermontois et leurs supporters entraient dans une liesse comme jamais l'Auvergne n'en a connue. Au terme d'un match de légende, ils venaient de battre Toulon 35-29 et atteignaient la dernière marche dans leur course au Brennus pour la quatrième fois en quatre ans. Une délivrance. A peine deux minutes avant, Canale avait sauvé toute leur saison en poussant l'ailier toulonnais Lovobalavu en touche à un mètre de la ligne.

Une demi-heure plus tôt, le chaudron, déjà bouillant, était prêt à exploser. M. Garcès venait de siffler après 80 minutes de jeu et les deux équipes allaient devoir jouer deux fois dix minutes de prolongations. Après l'essai de Zirakasvhili à la 69e, Clermont menait 22-12 et ses supporters pensaient avoir empoché leur quatrième finale consécutive. C'était sans compter sur les ressources extraordinaires du RCT. Revenus de nulle part, les Toulonnais envoyaient enfin du jeu et inscrivaient dix points en neuf minutes (essai de 100 mètres de Williams à la 74e, puis pénalité de Wilkinson à la 78e), revenant à égalité 22-22 .

Clermont sauvé par sa mêlée

A l'issue de la première mi-temps des prolongations, c'est l'ASMCA qui menait 25-22 grâce à une pénalité James (89e) après avoir passé dix minutes dans les 22 mètres adverses. L'ouvreur australien, tellement malheureux dans ses coups de pied ces dernières semaines, réussissait même le drop de l'année, de 55 mètres en coin à la 92e. Puis à la 94e, Malzieu tapait à suivre pour lui-même et devançait Lovobalavu après un sprint de 80 mètres pour aplatir l'essai de la gagne. Cibray lui répondait quatre minutes plus tard mais cela ne suffisait pas. Les Toulonnais venaient finalement mourir à six points. A un mètre. A un rien, en somme.

Au terme du match le plus intense de l'année, Clermont venait de s'offrir une revanche après la finale perdue contre Perpignan l'an dernier. Alors comment les Auvergnats ont-ils fait la différence ? Grâce à leurs buteurs et à leur mêlée. Les mêmes clés qu'à Montpellier la veille lors de la première demi-finale entre Perpignan et Toulouse...
Dominateurs en mêlée, mais aussi guidés par un Parra toujours aussi impeccable et un James au coup de pied retrouvé, les Jaunards ont stoppé l'irrésistible ascension des Toulonnais. Ces derniers peuvent avoir des regrets mais ils payent sûrement leur indiscipline en deuxième mi-temps et leur réveil tardif pour avoir eu le défaut de s'entêter dans une mauvaise stratégie. Dès qu'ils ont envoyé du jeu, ils ont mis leurs adversaires à la peine. Mais ils ont l'ont fait trop tard. Et dans le froid hivernal de Saint-Etienne en ce 15 mai, ils ont vu leurs rêves s'écrouler. Leurs supporters étaient sous le choc, et pas seulement thermique.

Rugbyrama - Emilie DUDON, envoyée spéciale

...

Aux dires de tous, sans doute le plus beau match de ce top 14 ! Rien que ça !!! Hommage aux vainqueurs .... et aux vaincus !! ... Des matchs comme ça messieurs, on en redemande !!!

Voilà. On sait. La même finale que l'an passé. Qui l'eut crut ? .... En tout cas pas moi .... Des grands petits, des petits grands, des combats somptueux à tous les étages .... 'achement bien !!! Si, si ! Mais bon ..... je me répète je sais.... et ça changera rien je sais aussi .... mais je reste favorable à un Top 12 !! Nos diamants, qu'ils soient brut ou déjà taillés, doivent être ménagés ! Na !

Vivement la finale .... et l'an prochain !!!!!

Rugby
23/05/2010 - 00:39

Elissalde dit stop



Icon Sport

Le soir du sacre européen de sn équipe, le demi de mêlée ou ouvreur de Toulouse, Jean-Baptiste Elissalde, a annoncé qu'il souhaitait mettre un terme à sa carrière de joueur. A 32 ans, l'international tricolore aux 35 sélections pourrait devenir entraîneur des lignes arrières des champions d'Europe.

C'est le soir d'une finale de H Cup qu'il n'aura pas disputée qu'il a décidé d'annoncer sa décision. Quelques minutes à peine après le quatrième titre européen du Stade toulousain, Jean-Baptiste Elissalde a affirmé sur rmc sport qu'il mettait un terme à sa carrière. Une décision qui étonne peu. Les hésitations du joueur concernant la suite de sa carrière
étaient connues. Car il ne s'en cachait pas : "Vous savez, ce sont certainement mes derniers mois de compétition, mes derniers grands moments à vivre sur le terrain avec mes partenaires, je vais savourer chaque instant et tout donner pour le club", expliquait-il sur notre site fin avril.

Finalement, il a pris sa décision. "Les blessures ne m’ont pas épargné", a-t-il justifié. En effet, il sort d'une saison compliquée, rythmée par les coups du sort, qui l'ont notamment privé d'un grand chelem cet hiver alors qu'il allait faire son retour après un an et demi d'absence chez les Bleus. Ces dernières semaines aussi, "le rat" comme l'appellent ses coéquipiers, était absent. Touché aux adducteurs contre Castres en match de barrages alors qu'il revenait de blessure, il est resté incertain jusqu'au dernier moment ce samedi à Paris. Guy Novès souhaitait le faire entrer en toute fin de match pour profiter du sacre mais l'arbitre n'a pas vu les signes du manager toulousain.

Entraîneur du Stade dès l'an prochain ?

Jean-Baptiste Elissalde aura donc joué son dernier match avec Toulouse le 8 mai dernier face au CO. Le dernier d'une très longue série, débutée en 2002, quand il a quitté La Rochelle pour rejoindre la ville rose. C'est là qu'il s'est épanoui, qu'il a grandi, pour devenir l'un des plus talentueux et polyvalents demis du rugby français. Son palmarès parle pour lui : "JBE" a été sacré champion d'Europe trois fois (2003, 2005 et 2010) et champion de France une fois (2008).

Un beau palmarès en club, non moins fourni en équipe de France. Sélectionné pour la première fois avec les Bleus en 2000, il comptera au total 35 sélections tricolores, dont la dernière contre les Pacific Islanders en novembre 2008. Vainqueur du grand chelem en 2004, et du Tournoi en 2006 et 2007, il a été demi-finaliste de la Coupe du monde en 2007. Véritable leader des Bleus pendant le Mondial, il n'a néanmoins jamais pu s'imposer sous l'ère Lièvremont. Avant de raccrocher définitivement, Jean-Baptiste Elissalde jouera deux derniers matchs, contre l'Angleterre et l'Irlande avec les Barbarians britanniques. Concernant son futur, "rien n’est décidé », a-t-il expliqué à RMC. "Pour l’instant, je vais déjà profiter du titre et partir deux semaines avec les Barbarians britanniques pour mettre fin à une carrière qui a été au-dessus de mes espérances." Cependant, l'hypothèse de sa reconversion en tant qu'entraîneur des lignes arrières toulousaines dès l'an prochain n'est pas à écarter. Midi Olympique en parlait il y a quelques semaines déjà. Ce samedi toutefois, rien n'était "décidé" comme il l'affirme. Et le coach des arrières rouges et noirs Philippe Rougé-Thomas ne s'était rien vu signifier samedi soir.

Rugbyrama - E.D.

...

Ca c'est la moins bonne nouvelle ! ....

Bravo et merci Monsieur Elissalde !!! Que ta deuxième vie soit à la hauteur et même plus haut que la première ! ....

Rugby - Top 14
29/05/2010 - 13:31

Clermont-Perpignan en chiffres



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Le coup d'envoi de la finale de Top 14 entre Clermont et Perpignan sera donné ce samedi, à 20h45 au Stade de France. C'est la première fois de l'ère moderne que deux équipes se retrouvent l'année suivante en finale. En quelques chiffres, découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette rencontre.

1. – A l’issue de la phase régulière, Perpignan a terminé en tête du classement avec 80 points alors que Clermont pointait au troisième rang avec 78 unités.

1. – C’est la première fois de l’ère moderne que le champion et le finaliste se retrouvent l’année suivante en finale. Il faut remonter à 1939 pour trouver la trace d’un tel scénario. A l’époque, Perpignan affrontait Biarritz.

3. – Depuis 3 ans, l’Usap est invaincue au Stade de France. En effet, elle reste sur deux succès contre le Stade français en championnat (14-20) et en finale contre Clermont (22-13) pour un nul toujours contre le Stade français (13-13). Son denier revers remonte au 13 mai 2007 (défaite 12-11 contre le Stade français).

6. – Preuve de la régularité des deux équipes cette saison : Clermont et Perpignan n'ont jamais été classé en dessous de la 6e place. Soit une présence régulière et permanente dans les qualifiables pour les phases finales.

7. – S’ils ne sont pas les meilleurs marqueurs d’essai du championnat, les Clermontois Anthony Floch et Napolioni Nalaga ont réussi par sept fois à franchir la ligne d’en-but cette saison. Côté catalan, c’est Farid Sid qui est en tête avec 6 essais. Mais celui-ci sera absent en finale à cause d’une douleur à une cuisse.

10. – Tout le monde connait la triste malédiction qui s’abat sur Clermont. En effet, malgré dix finales disputées, Clermont n'a jamais été champion de France. De son côté, Perpignan compte 7 boucliers de Brennus pour 15 finales jouées.

24. – Si Perpignan n’est pas la meilleur défense du Top 14 sur la phase régulière (3e avec 412 points encaissés), elle est celle qui a encaissé le moins d’essais (24) à égalité avec le Stade toulousain. Pour sa part, Clermont en a pris huit de plus.

33. – Sur les 46 joueurs inscrits ce samedi sur la feuille de match, 33 étaient déjà présents l’an passé pour la finale opposant Clermont à Perpignan.

225. – S’il ne sera pas le buteur numéro 1 en finale, laissant le soin à Morgan Parra de faire fructifier le tableau d’affichage des Clermontois, Brock James a tout de même inscrit la bagatelle de 225 points cette saison, se classant au troisième rang derrière le castrais Teulet et le Toulonnais Wilkinson.

644. - Clermont est la meilleure attaque du championnat avec 644 points marqués et 64 essais inscrits. Perpignan n’est pas en reste avec la 3e attaque (582 points marqués et 59 essais).

Rugbyrama - B.B avec C.M

...

Que le meilleur gagne ! ...

Rugby - Top 14
29/05/2010 - 18:52

Enfin champion !



AFP

Il a fallu attendre la onzième finale... Grâce à sa victoire (19-6) contre Perpignan, ce samedi au Stade de France, Clermont est sacré champion de France pour la première fois de son histoire. Napolioni Nalaga a inscrit le seul essai du match alors que Jérôme Porical a raté douze points au pied.

Dix de perdues, une de gagnée. Après presque cent ans de larmes, après les désillusions de 1936, 1937, 1970, 1978, 1994, 1999, 2001, 2007, 2008 et 2009, Clermont a remporté le premier Bouclier de Brennus de son histoire. Une victoire, la plus belle de l'histoire du club, et une revanche puisque les Jaunards se sont joués de Perpignan, qui les avait vaincus en finale l'an dernier. Ils ont enfin profité de leur expérience à ce stade de la compétition et su contenir la fougue des Catalans. Ces derniers se sont, de toute façon, montrés bien trop fébriles et approximatifs pour espérer réaliser un doublé.

Une entame parfaite

Comme de coutume lors des précédentes finales, l'entame était clermontoise. Au quart d'heure de jeu, l'ASMCA menait ainsi 10 à 0 à la suite d'une pénalité de Parra et un essai de Nalaga après une belle percée de Rougerie. Dominateurs dans la possession, les Auvergnats occupaient très bien le terrain grâce à la botte de James. Ce que peinaient à faire les Perpignanais. Malgré leur engagement extrême et leur défense toujours aussi solide, ces derniers regardaient leurs adversaires jouer. Ils rendaient beaucoup de munitions, en touche (deux ballons perdus sur leurs lancers en moins de vingt minutes) et dans le jeu courant. Du coup, ils subissaient. Mais ils restaient dans le match grâce à la botte de Porical (deux pénalités, 21e et 28e) et rien n'était joué à la pause (13-6 pour Clermont).

Les supporters catalans se disaient alors que l'an dernier, à la même époque, leur équipe avait su revenir en deuxième mi-temps alors qu'elle accusait du retard après 40 minutes de jeu (quatre points exactement). Les choses furent toutefois moins favorables cette fois. Car au retour des vestiaires, la maîtrise restait clermontoise. Souvent décisifs durant le deuxième acte, les hommes de Jacques Brunel peinaient à trouver le bon tempo. A l'image de leur buteur Jérôme Porical, habituellement si précieux dans ses tirs au but lors des phases finales et qui n'a réussi qu'un deux sur six durant cette finale (33% de réussite). Ils n'arrivaient pas à mettre en place leur jeu et James continuait de les balader du bout de son pied. Parra, lui, les maintenait à distance.

Drop de 50 mètres pour Floch

Les supporters jaunes et bleus, déchaînés dans les travées du Stade de France, comprenaient que leur rêve allait se réaliser quand Floch, des 50 mètres, claquait le drop. Un coup de massue pour l'Usap. On jouait la 69e minute de la rencontre et les Auvergnats, qui comptaient treize points d'avance, n'allaient jamais être rattrapés. Plus agressifs, plus intelligents, ils ont parfaitement maîtrisé leur finale cette fois. La onzième était la bonne.

Dans la froide nuit parisienne, le Stade de France s'embrasait. L'ASMCA tenait son premier Bouclier, son bout de bois et d'histoire. Clermont-Ferrand peut remplacer la statue de Vercingétorix par celle d'Aurélien Rougerie, comme le suggérait en plaisantant Anthony Floch dans Midi Olympique vendredi. Car l'Auvergne vient de remporter sa plus belle victoire depuis celle de Gergovie en -52. Et les supporters ont bien eu l'impression de l'attendre 2000 ans ce Bouclier. Le Bouclier à Vern, a-t-on envie de dire...




Rugbyrama - Emilie DUDON, envoyée spéciale

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Rugby - Top 14
30/05/2010 - 16:55

Partenaires particuliers



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Morgan Parra et Brock James forment l'une des toutes meilleures charnières du championnat. Samedi en finale contre Perpignan, ils ont mené le jeu clermontois à la perfection. Et se complètent parfaitement. Car peut-être plus que leurs coéquipiers, ils ont grandi dans la douleur cette saison.

Devinette : Morgan Parra et Brock James sont dans un bateau. Brock James tombe à l'eau. Qui reste-t-il ? Réponse : les deux. Explications : quand l'Australien semblait se noyer sous les doutes après son quart de finale de H Cup raté contre le Leinster, le demi de mêlée français lui a permis de sortir la tête de l'eau en prenant la charge des tirs au but.

"Merdique" selon son propre aveu, James avait manqué quatre pénalités, une transformation et deux drops décisifs en Irlande. Montré du doigt, il avait peiné à retrouver son efficacité par la suite en championnat. Parra avait donc pris le relais dans les tentatives de coups de pied. La passation de pouvoir s'était faite en cours de match lors du barrage contre le Racing-Metro puis, plus officiellement, avant la demi-finale contre Toulon. L'international tricolore avait été intronisé buteur numéro un la semaine précédant la rencontre et il n'avait pas failli dans ce rôle. En finale samedi non plus d'ailleurs.

Délesté de cette pression, Brock James avait réalisé un excellent match en demie avec, à la clé, un fantastique drop en coin de 55 mètres. Et ce week-end contre Perpignan, il n'a pas non plus manqué son rendez-vous. Cela avait pourtant été le cas lors des précédentes finales. S'il assure encore que sa défaillance n'était pas mentale mais technique, force est de constater que quelque chose a eu lieu. "Tout ce qui s'est passé ces dernières semaines ne m'a pas ébranlé, assure-t-il. J'ai déjà dit que je ne lisais pas les journaux. Morgan connaissait plus de réussite que moi et, de mon côté, j'ai beaucoup travaillé pour être prêt."

Parra : " Je reste numéro deux "

L'entraîneur des arrières de l'ASMCA, Joe Schmidt, se montrait plus prolixe dans Midi Olympique vendredi. Pour lui, "Morgan est ce qui pouvait arriver de mieux à Brock. Il le porte, le rassure, le soulage. Le fait qu'il ait pris la responsabilité des tirs au but contre Toulon en demi-finale a décomplexé Brock, qui a sorti son meilleur match de la saison." Paradoxalement, Parra et ses 21 ans amènent de la stabilité et de l'assurance à l'ouvreur de 28 ans. Extrêmement précis dans son jeu au pied en finale, James a également prouvé qu'il avait comblé certaines lacunes en défense. Il a grandi semble-t-il, comme son coéquipier.

Interrogé sur ce sujet après le sacre samedi soir, Morgan Parra a immédiatement voulu rendre hommage à son coéquipier : "Brock est un grand joueur, il nous l'a encore prouvé ce soir (samedi soir, ndlr). Il a vraiment fait un gros match. Moi, je reste buteur numéro deux. S'il décide que je dois buter pour quelconque raison, je le ferai. C'est lui qui choisit et je suis juste là au cas où." Mais l'ancien Berjallien n'oublie pas qu'il a "beaucoup appris" de l'Australien en début de saison quand c'est lui qui connaissait des difficultés d'adaptation. A des moments charnière de leur saison, les deux joueurs ont été là l'un pour l'autre, d'une façon ou d'une autre.

Partenaires particuliers, Parra et James forment aujourd'hui l'une des toutes meilleures charnières du Top 14.

Rugbyrama - Emilie DUDON, envoyée spéciale

Alors voilà .... nouvelle saison !! ... Oui je sais je suis en retard à l'allumage ! .... que voulez-vous .... les vacances !
Cette saison, les acteurs du Top 14 font rêver ... que de grands noms ! Le Top 14 devient LA référence mondiale semble-t-il ... A tort ou à raison ? Est-ce dangereux pour le futur de l'équipe de France ? Si on compare avec le foot anglais entre leur championnat et leur équipe .... on peut craindre ! Mais le foot n'est pas le rugby ... pas encore ! Et espérons qu'il ne s'en rapproche pas davantage !
Quelle équipe pour le prochain Brennus ??? Les paris sont ouverts !!! ... Perso je dois avouer que je sais pas trop ... tant d'équipes ... Je vois bien les équipes de Bayonne et de Montpellier réussir une très belle saison ... et Toulouse jouer le Brennus jusqu'au bout ! Toulon et le Racing ? Je suis moins sûre ....
L'équipe que je vais suivre cette saison ? La Rochelle ! Parce-que c'est pas loin de là où je suis née ... et parce que à part celles de Paris, c'est la seule équipe de la moitié nord, et que faire vivre du rugby par là ... ben c'est pas évident !! C'est pas culturel ! Alors voilà ... je soutiens ! Na !

Bonne saison les amis !!

Rugby - Top 14
16/08/2010

Le tour de Midi Olympique



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Comme la saison dernière, les envoyés spéciaux de Midi Olympique décryptent chaque semaine, à travers une anecdote, un joueur ou une image insolite, les moments forts du week-end. Voici le premier volet avec Wisniewski, Ferrou, Huget, certains supporters d'Aimé-Giral ou encore le stade Charléty...

Perpignan-Clermont : 21-13. Philippe KALLENBRUNN
"A la 70e minute, Guillaume Vilaceca a été puni par M. Garcès d'un carton rouge justifié pour avoir marché sur Thibault Privat. C'est alors que quelques crétins se sont mis à insulter l'arbitre, par ailleurs auteur d'une prestation équitable. "L'arbitre, enc...!, l'arbitre, enc...!" Minable. Cette habitude moisie, venue du football, ne fait honneur ni aux couleurs catalanes, ni aux fidèles d'Aimé-Giral. Ces derniers, qui ont connu la chaleur de la vieille tribune CGT où l'arbitre pouvait aussi être pris à parti mais de façon autrement plus drôle, ont de quoi être choqués par l'attitude de ces sous-doués de l'encouragement. Par bonheur, il reste à Aimé-Giral, en très grande majorité, des supporters fiers de leur équipe, respectueux de l'adversaire et du jeu, qu'ils appartiennent d'ailleurs ou non aux nombreuses penyes recensés par le club. Que la "cathédrale" demeure l'antre de la traditionnelle "bronca", oui, et on en redemande même ! Qu'elle succombe à la vulgarité des "kops" les plus durs, non. Bref, il est urgent de faire taire ces demeurés, qui ne sévissent pas, hélas, qu'à Perpignan. Ou de les exclure du stade. A part ça, l'Usap a réussi son premier match de championnat en s'offrant la peau du champion de France en titre, dans une ambiance de feu. Jusqu'à ce que, donc, une dizaine de boeufs vomissent..."

Stade français-Bourgoin : 43-12. Léo HUISMAN
"Au milieu des années 90, lors des premières heures du nouveau Charléty, ni les facéties des étudiants du PUC, ni leurs résultats sportifs ne parvenaient à attirer le chaland dans ce stade flambant neuf. Les plus belles affiches captivaient péniblement 5000 personnes tout au plus. Vendredi, pour la première rencontre de la saison du Stade français dans son nouveau stade, il y avait comme un air de déjà-vu. Bien sûr, un peu plus de 8000 personnes se sont tout de même déplacés à Charlèt’. Mais la tribune face à la présidentielle était totalement désertée. Ah non, pardon ! Les deux commentateurs de Canal Plus la peuplaient. Effet 15 aout ? Mauvais résultats de l’équipe ces dernières saisons ? Stade maudit ? Il faudra que Max Guazzini soit bien ingénieux pour remplir une enceinte qu’il ne goûte guère."

Toulouse-Agen : 44-24. Grégory LETORT

"C'est évidemment trop tôt pour parler de révolution. Ce serait aussi franchement prématuré de parler d'effet Elissalde. Un seul round de Top 14, c'est trop peu pour juger. Surtout quand le champion d'Europe en titre ouvre la saison dans son antre, dans des conditions idéales et face à un promu. Mais rien n'interdit de dire que le Stade toulousain a laissé entrevoir des promesses. Et dévoilé une tendance pour la saison 2010-2011 : dans ce club, le meilleur est toujours à venir. Contre Agen, sans Dusautoir, Albacete, Kelleher... Toulouse a su proposer un jeu qui n'aurait pas dépareillé à l'heure des phases finales. Rugby total, vitesse, mouvements de classe, enchaînements. Et surtout six essais en 80 minutes. Une performance jamais réalisée la saison dernière. C'est certes une promesse du mois d'aout mais Toulouse parait armé pour aller encore plus haut. Et si ce Top 14 s'annonce comme le plus relevé de l'histoire, Toulouse se donnera clairement les moyens d'en être une des raisons majeures".

Brive/Racing-Metro : 18-23. Jérôme PREVOT

"Comme l'an passé, le Racing est venu s'imposer au Stadium de Brive après une entame particulièrement impressionnante. Parmi les meilleurs joueurs, un certain Jonathan Wisniewski, demi d'ouverture français, international A. Le Racing l'a repêché après des échecs à Toulouse (son club formateur) et à Castres. Vendredi, il a montré toute sa classe et notamment sa capacité à alterner le jeu. S'il ne se blesse pas, on ne peut pas ne pas soupirer en sachant que la vedette Juan Martin Hernandez va bientôt lui faire concurrence. Dommage, un Français talentueux, premier choix à l'ouverture d'un club aussi ambitieux, ça aurait eu de l'allure".

Biarritz-Montpellier : 30-22. Pierre-Laurent GOU
"Attention à Dimitri Yachvili ! Dans la course au Mondial qui a débuté entre le Biarrot, le Parisien Julien Dupuy et le Clermontois Morgan Parra, le "Yach" est parti sur les chapeaux de roues. Vendredi soir à Aguiléra, il a été un parfait animateur de jeu. Outre ses talents de buteur, l’international a su parfaitement faire les bons choix, de plus il gratifia son public et ses partenaires de gestes techniques de très grande classe ; notamment plusieurs fois par des passes retours intérieurs fabuleuses. Bref du grand art !"

Toulon-Bayonne : 22-26. Guillaume ALBERTO
"Indéniablement, l’ailier de l’Aviron bayonnais Yoann Huget a été un des grands artisans de la victoire basque à Mayol puisqu’il a tout simplement inscrit les deux essais de son équipe. Sur le premier, il s’offrait un crochet gauche d’école sur le flanker australien George Smith (excusez du peu !) avant de déposer le nouvel arrière toulonnais Benjamin Lapeyre. Sur le deuxième, il faisait encore plus fort… Il ne restait que quatre minutes à jouer et son équipe était menée au score quand il passait en force au cœur de la défense varoise, plein axe, pour l’essai du succès bayonnais. Un vrai symbole du renouveau de l’Aviron puisque Yoann Huget, formé à Toulouse et qui évoluait à Agen l’an passé, a pris un certain risque en rejoignant les rangs de Bayonne. Et assurément, il a réussi ses débuts sous son nouveau maillot de la plus belle des manières."

La Rochelle-Castres : 22-17. Gérard PIFFETEAU
"Les Rochelais ont abordé leur première dans le Top 14 étonnamment sereins. Leurs discussions tactiques d’avant-match ont surtout porté sur le vent : en gagnant le toss fallait-il engager le combat avec ou contre ? Et sur la mêlée : qui à gauche face à Ducalcon ? Finalement, ces considérations n’ont que faiblement influencé le cours du match, et pourtant la domination de la mêlée castraise fut sans partage. Ce qui a fait la différence, c’est plutôt l’excellente entame des Maritimes en terme d’engagement physique et de volume de jeu qui sortit très tôt le CO de la partie ; mais aussi, en l’absence de Romain Teulet, le manque de réussite des buteurs tarnais Seremaïa Baï (échecs au 8e, 26e et 54e), et Mc Intyre (56e). Pire, en se fendant d’une remarquable prestation collective, les Rochelais de Benjamin Ferrou auraient pu s’incliner après la sirène sans le retour salvateur de trois défenseurs sur Florian Denos. C’est dire si la marge de manœuvre des Maritimes est étroite dans cette nouvelle compétition. Mais leur solidarité a une nouvelle fois impressionné les observateurs, éclairant d’une lumière plus crue les manquements de la formation castraise. Il est aussi utile de préciser que le staff rochelais n’a utilisé que quatre remplaçants au cours de ce match. Uniquement des avants : Pani, Bordoy, Jacob, d’Aram de Valada. Les trois attaquants : Lacoste, Gaugau et Dall’Igna sont restés sur le banc. Sans doute une indication sur la nouvelle gestion des ressources humaines imposée au promu par le niveau du Top 14."

Nicolas ZANARDI
"De lui, depuis bien des saisons, les observateurs du Pro D2 disent qu'il pourrait évoluer dans n'importe quel grand club. Pourtant, à bientôt 32 ans, Benjamin Ferrou disputait le premier match de Top 14 de sa carrière... Et il ne l'a pas manqué. Chargé du rôle de capitaine en l'absence de Robert Mohr, ce Montchaninois d'origine, formé à Bourgoin, a parfaitement mené ses troupes. C'est lui qui, d'entrée de jeu, donna le tempo sur l'essai qu'il offrit après cinq temps de jeu à Boboul. Lui qui, sur un coup franc vite joué, échappa à Caballero pour marquer le second essai des siens. Lui encore qui, toute la partie, renvoya les Castrais chez eux par du jeu au pied de pression bien senti. Un grand demi de mêlée n'est pas né, samedi soir. Le Top 14 l'a simplement découvert."

Rugbyrama - Les envoyés spéciaux de Midi Olympique

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Joli départ ... déjà des surprises !! Chic chic chic !!

Rugby - Top 14
22/08/2010 - 14:47 - Mis à jour le 22/08/2010 - 15:07

La 2e journée en bref



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LES CHIFFRES CLES

Meilleure attaque : Stade français (84 points)
Meilleure défense : Bayonne (22 points)
Meilleur marqueur : Geoffrey Doumayrou (3 essais)
Meilleur réalisateur : Julien Dupuy (34 points)

L’exploit personnel du Parisien Julien Arias, le triplé du jeune Geoffrey Doumayrou pour le festival offensif montpelliérain, le réveil castrais contre Toulouse ou encore la grosse déception biarrote à domicile… Retrouvez tout ce qui a marqué la 2e journée de Top 14 qui a eu lieu vendredi et samedi.


EN HAUSSE : Castres

Battu logiquement lors de la première journée sur le terrain du promu rochelais, Castres avait déçu. Beaucoup déçu ! Surtout que la formation tarnaise sortait d’un exercice plus que prometteur. Alors à la veille de recevoir Toulouse à Béziers, pour la première délocalisation de l’histoire du club, les hommes de Laurent Travers et Laurent Labit avaient le couteau sous la gorge. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont répondu présent. Un match plein, une maîtrise retrouvée, une belle ambiance et voilà le CO, dans le sillage de Masoe ou McIntyre impériaux, qui s’est logiquement imposé contre les champions d’Europe (22-16). Les Tarnais se sont rassurés et leur saison est enfin lancée…


EN BAISSE : Biarritz

Après avoir dominé Montpellier, le BOPB avait l’occasion de confirmer et surtout de partir sur de bonnes bases pour la suite. Mais comme lors du précédent exercice, les Basques ont connu un coup d’arrêt d’entrée dans la saison. La défaite à domicile (3-13), contre un Toulon revanchard après sa défaite à Mayol lors de la première journée, risque de plonger les hommes du manager Laurent Rodriguez dans le doute. Menés durant presque toute la rencontre, ils n’ont jamais su réagir et n’ont même pas pu arracher le point du bonus offensif. Inquiétant pour la suite…


LE JOUEUR : Geoffrey Doumayrou

Montpellier, grâce à son véritable festival offensif contre le Racing (victoire 36-19), tient déjà son match référence de la saison. Et son jeune centre Geoffrey Doumayrou (21 ans) tient aussi le sien dans l’élite. Auteur d’un triplé, le joueur formé au Pic Saint-Loup, comme Fulgence Ouedraogo et François Trinh-Duc, a laissé éclater tout son talent et prouvé qu’il possédait des jambes de feu. Et une capacité indéniable à prendre les intervalles qui se présentent à lui. Sur son premier essai, il a ainsi effacé toute la défense adverse en solitaire pour marquer. Et c’est lui qui a offert le bonus aux siens dans les arrêts de jeu. Assurément, Doumayrou pourrait prendre une autre dimension cette année.


L’ESSAI : Julien Arias

Quel exploit personnel ! A la 61e minute, le ballon lui parvenait sur ses 30 mètres le long de la ligne de touche. L’ailier du Stade français débutait sa course folle par un cadrage-débordement d’école sur son vis-à-vis avant d’accélérer. Puis, entré dans le camp rochelais, il donnait un coup de pied par-dessus qu’il récupérait lui-même. Grâce à sa vitesse, il résistait ensuite au retour de Le Bourhis pour aplatir en coin. Du grand art réalisé dans un couloir de cinq mètres. Et notamment grâce à lui, l’équipe parisienne pointe aujourd’hui à la première place du classement. Une bouffée d’air frais après un dernier exercice très décevant.


LA STAT : 0

Il ne reste que deux équipes à ne pas avoir inscrit le moindre point dans ce championnat 2010-2011 au terme de cette deuxième journée. Il s’agit de Bourgoin et Agen. Après avoir été corrigés par le Stade français, les Berjalliens ne sont pas passés loin de l’exploit contre Clermont puisqu’ils menaient encore à la 70e minute. Mais ils ont encaissé trois essais dans les dix dernières minutes et ont même laissé échapper le bonus défensif. De leur côté, les Agenais ont une nouvelle fois souffert. Après un lourd revers à Toulouse, les hommes de Christian Lanta et Christophe Deylaud n’ont pas marqué un seul point sur la pelouse de Bayonne (0-27). Les Agenais sont déjà sous pression avant de recevoir Biarritz !


LA DECLA : Ugo Mola (entraîneur en chef de Brive)

Défaits sur leur pelouse contre le Racing en ouverture du championnat, les brivistes se sont bien repris contre Perpignan (26-11). Pour autant, Ugo Mola n’était pas pleinement satisfait après la rencontre. En effet, alors que sa formation avait déjà inscrit deux essais avant la pause, il considère qu’elle avait les moyens d’aller chercher le point du bonus offensif. "Nous avons réalisé une première mi-temps de bon calibre avec une conquête performante et de bonnes intentions. Après la mi-temps, on tourne dans un non match. Nous n'arrivons pas à mettre la main sur le ballon. Je suis content mais pas pleinement satisfait".

Rugbyrama - J.Fa.

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Journée également pleine de promesses !! L'essai de Julien Arrias est effectivement une pure merveille de flaire et de technique, belle réaction de Toulon .... sauf qu'elle se base sur les grosses erreurs des biarrots, et Montpellier a joué à en faire dégouter plus d'un !! Faut refaire les enfants .... et vous suivre sera que du bonheur !!!

Rugby - Top 14
26/08/2010 - 18:15 - Mis à jour le 27/08/2010 - 14:07

Toulon-Racing en chiffres



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L'affiche Toulon-Racing, ce vendredi soir, oppose les deux nouvelles équipes émergentes du rugby français. Le RCT voudrait conquérir le Bouclier de Brennus après avoir échoué en demie l'an dernier. Les Franciliens souhaiteraient atteindre au moins le dernier carré. L'opposition en quelques chiffres.

0 : Toulon n'a jamais subi deux revers consécutifs à Mayol depuis l'arrivée de Mourad Boudjellal au poste de président du RCT (2006). Le club varois s'est toujours relevé d'une défaite à la maison grâce notamment à l'appui de son public et à un orgueil décuplé. Philippe Saint-André, l'entraîneur de Toulon, a haussé volontairement le ton après le premier match perdu par son équipe contre Bayonne. Toulon a réagi en s'imposant à Biarritz (3-13) et devra garder toute sa concentration pour éviter un nouveau revers à domicile qui ferait désordre dans la maison toulonnaise.

1 : Juan-Martin Hernandez s'apprête à effectuer son premier match sous les couleurs du Racing-Metro. Absent sur blessure lors des deux premières journées, "El Mago" fait partie du groupe présent à Mayol et devrait entrer en cours de partie. A quel poste ? Certainement pour suppléer l'ouvreur Jonathan Wisniewski en tant que numéro 10. A moins qu'il ne remplace l'arrière Benjamin Fall en seconde période.

3 : Ce sera la troisième confrontation officielle en Top 14 entre ces deux équipes depuis la création de ce championnat. Les deux dernières oppositions ont eu lieu l'an dernier et ont débouché sur une victoire pour chaque club. Toulon s'était imposé à domicile (27-13) au match aller. Le Racing-Metro l'avait emporté à Colombes (28-15) sur le retour.

8 : Duel de numéro huit pour cette rencontre de ce vendredi. D'un côté, Fernandez Lobbe, le poulain de Philippe Saint- André. L'Argentin a réalisé une excellente saison l'année passée devenant rapidement incontournable dans l'effectif du RCT. De l'autre côté, Sébastien Chabal, capitaine du Racing-Metro et sportif préféré des Français. L'international est revenu en grâce depuis son retour au Racing. Il s'est stabilisé au poste de troisième ligne après avoir longtemps alterné en deuxième ligne.

13 : Comme le nombre de points marqué par le Racing-Metro l'an dernier à Mayol. L'Italien Masi avait inscrit le seul essai des Franciliens dans une rencontre où ils ont été largement dominés. Ils devront se montrer plus incisifs pour espérer ramener quelque chose de leur déplacement en terre varoise.

32 : Jonathan Wisniewski a inscrit 32 points lors des deux dernières journées du Top 14. Ce qui en fait actuellement le deuxième réalisateur du championnat, derrière le Parisien Julien Dupuy et ses 34 points. A Toulon, Felipe Contepomi est à 17 points alors que Jonny Wilkison n'a inscrit que 8 unités. Mais l'Anglais n'a joué que le second match de son équipe à Biarritz dans un match ultra défensif.

54 : C'est le nombre de points encaissés par le Racing-Metro lors des deux premières journées. Preuve que la défense des coéquipiers de Lionel Nallet n'est vraiment pas au niveau. En cause, une mêlée pas encore au point et des erreurs de relance. L'entraîneur Pierre Berbizier a parlé de "non engagement et de non match" la semaine dernière. Il a axé sa préparation des derniers jours sur la mêlée et l'engagement physique des siens.

200 : Soit le nombre de sélections de la troisième-ligne toulonnaise. L'Australien George Smith possède 112 sélections, Joe Van Niekerk a lui 52 capes avec les Springboks et Juan-Martin Fernandez Lobbe est apparu 36 fois sous les couleurs agrentines. Une troisième-ligne stratosphérique qui allie puissance, technique et expérience.

Rugbyrama - Romain POUJAUD

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Ben je me disais ça promet !! .... et effectivement !! C'est du match disons ... costaud !!

Rugby - Top 14
27/08/2010 - 10:49 - Mis à jour le 27/08/2010 - 14:23

Yann David, le coup dur



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Le centre de 22 ans, Yann David, s'est grièvement blessé lors d'une séance d'entraînement avec son club, le Stade toulousain. Indisponible pour au moins six mois, il risque de rater beaucoup plus que des matchs de championnat. Son entraîneur Guy Novès lui cherche déjà un remplaçant.

Rien ne va plus pour Yann David. Mercredi, le jeune trois-quarts centre du Stade toulousain a été victime d'une double fracture tibia-péroné sur une malencontreuse reprise d'appui à l'entraînement. Une blessure grave pour une longue convalescence à prévoir. David doit en effet être opéré avant la fin de la semaine, puis entamer sa rééducation dans la foulée, pour une indisponibilité estimée à au moins six mois. Sa saison, si elle n'est peut-être pas terminée, est en tout cas salement tronquée, puisque le joueur ne retrouvera pas les terrains avant mars, au minimum. Il manquera donc, non seulement une bonne partie du championnat, mais aussi de la Coupe d'Europe, où Toulouse défendra son titre.

La malédiction de Yann David

Cette nouvelle blessure intervient alors même que le joueur revenait d'une autre blessure. A seulement 22 ans, et l'an passé, pour sa première année au Stade toulousain, il avait porté le maillot Rouge et Noir à 26 reprises, toutes compétitions confondues, et ce malgré la très forte concurrence qui sévit à son poste. Mais en fin de saison dernière, il se blesse à une cheville lors de la finale de H Cup remportée par son club, et doit renoncer à la Churchill Cup pour laquelle il était sélectionné avec l'équipe de France A en juin. Yann David serait-il un maudit des compétitions internationales? Car avec ce nouveau pépin, c'est une autre compétition, bien plus importante, que le joueur risque de rater.

Une Coupe du monde compromise ?

En effet, en concurrence avec Fritz et Jauzion, Yann David espérait avoir encore plus de temps à un an de la Coupe du monde en Nouvelle Zélande puisque le Stade toulousain allait être obligé de faire tourner ses troupes. De plus, en raison de la blessure de Michalak (rupture des ligaments croisés du genou), Fritz pouvait faire des piges à l'ouverture et ainsi laisser Yann David devenir un cadre du club. C'était en quelque sorte l'année de la confirmation pour lui, celle qui allait lui permettre de prendre une nouvelle ampleur. Car le centre doit encore faire ses preuves aux yeux du sélectionneur Marc Lièvremont. Yann David ne compte en effet à ce jour que trois sélections, mais a notamment participé à la prestigieuse victoire contre les Boks en novembre dernier au Stadium de Toulouse (20-13). Cette indisponibilité de six mois tombe donc au plus mauvais moment, puisque l'ancien Berjallien, s'il est de nouveau opérationnel en mars, n'aura plus que trois mois au grand maximum pour montrer ce dont il est capable en vue du prochain Mondial, si tant est qu'il parvienne à revenir à son meilleur niveau dans ce délai.

Toulouse cherche un joker médical

En attendant, l'entraîneur toulousain Guy Novès a d'ores et déjà annoncé qu'il souhaitait s'attacher au plus vite les services d'un joker médical pour remplacer David. Toulouse ne dispose en effet plus que de trois centres opérationnels, dont un, le jeune Rémi Lamerat, n'est sorti du centre de formation que depuis un an, et n'a joué que quelques matchs cette saison. Il faut donc impérativement un remplaçant au duo Jauzion-Fritz, même si Clément Poitrenaud peut faire quelques piges au centre en cas de besoin. Aucun nom n'a encore été évoqué, mais Toulouse ne devrait pas tarder à pister des joueurs, avec le rythme du championnat qui s'intensifie (trois journées en neuf jours). En tout cas, la charnière centrale pour la réception du Stade français ce samedi fait de moins en moins de doute. Pour les trois postes, ce sera Fritz, Jauzion ou Lamerat.

Rugbyrama - Diane BARON

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Ben ça c'est pô cool !!!! ... Vraiment pô cool !!

Force et courage camarade !!!

Rugby - Top 14
28/08/2010 - 18:33 - Mis à jour le 28/08/2010 - 19:03

Le MHR prend la forteresse catalane



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Montpellier s'est imposé sur la pelouse d'Aimé-Giral pour la première fois de son histoire (6-16). François Trinh-Duc a marqué le seul essai de la partie (75e) dans une rencontre largement dominée par les Montpelliérains. Perpignan touche le fond et n'empoche même pas le point de bonus défensif.

Le match débutait avec de grosses ambitions...mais aussi avec de nombreuses maladresses. Le talonneur catalan Maxime Delonca, qui connaissait sa première titularisation cet après-midi, ratait ses premiers lancers en touche et semblait gêné par le vent tourbillonnant d'Aimé-Giral. Résultat : des lancements de jeu pas au point et des en-avants à la pelle. C'est même Montpellier qui monopolisait le ballon et occupait le terrain adverse. Les hommes de Fabien Galthié étaient bien en place mais commettaient quelques erreurs dans leurs phases offensives. La rencontre allait se décanter grâce aux buteurs. Kevin Boulogne, exceptionnellement à l'ouverture pour cette opposition, passait deux pénalités (13e, 36e). Martin Bustos Moyano (17e) lui répondait grâce son pied droit. Les Catalans ont poussé en fin de première mi-temps avec notamment un essai de l'arrière Joffrey Michel refusé par M.Marchat. L'arrière de Perpignan, plaqué par trois adversaires, semblait avoir aplati mais les arbitres ont préféré ne pas valider cet essai. Finalement, les deux équipes rentraient aux vestiaires sur le piètre score de 6 à 6 dans une rencontre assez pauvre techniquement.

L'essai logique de Montpellier

Dès les premières minutes du second acte, Montpellier affichait sa volonté d'empocher les quatre points de la victoire. Benjamin Thiery passait un drop en face des poteaux (42e) et le MHR occupait le camp de Perpignan avec conviction et maîtrise. Perpignan sortait par à-coups mais Kevin Boulogne gâchait les seules opportunités dans ses pénalités. C'est le club héraultais qui dominait cette seconde mi-temps face à des Catalans apathiques et bien trop limités pour espérer ramener une victoire. Maxime Delonca était au supplice en touche, les remplaçants pas au niveau et les cadres dépassés. Et ce qui devait arriver arriva. Après deux mêlées successives à 5 mètres de l'en-but perpignanais, Trinh-Duc aplatissait le ballon (75e). Marc Giraud chargeait une première fois, bien soutenu par l'ouvreur international qui s'en est allé marquer le seul essai de la rencontre.

Montpellier s'impose pour la première fois de son histoire au stade Aimé-Giral. Une victoire probante face aux derniers finalistes du championnat. Le travail du nouveau duo Béchu-Galthié commence à porter ses fruits même si ce n'est que le début de saison. Pour Perpignan, c'est la soupe à la grimace. Les dix-sept absences plombent la qualité de jeu des Catalans qui sont actuellement trop limités sur les postes clés. Les Perpignanais n'ont même pas réussi à prendre le point de bonus défensif, c'est dire s'ils éprouvent les pires difficultés à produire des actions. Le vent du Languedoc-Roussillon a semble-t-il changé de camp.

Rugbyrama - Romain POUJAUD

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Montpellier confirme son excellent match contre le Racing !!! .... Il fera bon les suivre cette année ? .... Cool !!

Hier, j'ai pensé à Méli-Mélo parce que Place du Capitole y avait 4 gars* en polo Racing Metro, tout jeunes, beaux et musclés, sûrement des joueurs de rugby (sic)... :-)

du coup, je détonnais avec ma poche ("bourse" pour les nordistes) "Stade Toulousain" (un kdo pour Daddy... un ballon en cuir pour tout vous dire...)... encore que non, je détonnais même pas parce qu'au moins 50 % de la population (des touristes...) croisant hier sur la Place du Cap' étaient munis d'une poche (bourse) identique... je te jure, y a du blé à se faire dans ce truc...

* NB : aucun de ces 4 gars n'était Sébastien Chabal bien sûr

Rugby - Top 14
31/08/2010 - 17:48 - Mis à jour le 01/09/2010 - 20:44

Montpellier sur le fil

Incroyable scénario avec Montpellier qui s'impose sur le fil face à Toulouse (22-21). A la sirène, le demi d'ouverture toulousain, Nicolas Bézy, ratait la transformation de la gagne, pourtant en position favorable. Le MHR aligne trois grosses performances de suite et entre dans la cour des grands.

Un fin de match en tout point incroyable. Alors que Montpellier s’acheminait tranquillement vers une victoire logique, le jeune demi d’ouverture de Toulouse, Nicolas Bézy, montrait tout son talent à un public de Yves-du-Manoir en admiration après une action de classe. Derrière une mêlée à 30m de l’en-but des locaux, Kelleher servait Bézy qui déchirait le rideau, échappait à deux défenseurs pour aller à dame (80e). En bonne position, ce dernier pouvait devenir le héros de la soirée. En effet, il avait au bout du pied la transformation de la gagne. A 25m, légèrement sur la droite, il se concentra, prit son élan et …baissa les yeux de dépit, son coup de pied passant à côté des poteaux. Montpellier pouvait exulter et se congratuler après une victoire sur le fil contre le Stade toulousain, champion d’Europe en titre.

Les Héraultais sont passés dans tous leurs états, notamment après une première période moyenne. Si Bustos Moyano, ouvrait le score (3e) sur pénalité, Bézy ne tardait pas à lui répondre (6e). Ce dernier enchaina par deux autres fois (13e et 25e) et donnait un avantage certain au score pour les visiteurs. Sans être génial, Toulouse s’appliquait à faire des choses simples et se montrait d’un pragmatisme incroyable. Si le MHR revenait à trois points, Delasau était l’auteur d’une interception foudroyante. Sur une passe de Trinh-Duc, l’ailier fidjien se montrait malin et plus personne ne pouvait l’arrêter (37e). A la pause, Toulouse menait (9-16) dans le sillage d’une mêlée conquérante.

MHR, cinq minutes de bonheur
Au retour des vestiaires, Montpellier affichait un tout autre visage. Et durant cinq minutes, les Héraultais marchèrent sur l’eau avec treize points inscrits. Bustos Moyano (46e et 51e) plantait deux pénalités mais surtout, l’ailier argentin était à la conclusion d’un mouvement d’envergure exceptionnel. Ouedrogo, après une relance, déchirait le rideau toulousain sur sa ligne des 40m et servait à hauteur Doumayrou. Le centre de Montpellier ne faisait pas le pas de trop et offrait sur un plateau l’essai à son compère de l’attaque. (47e). Toulouse sombrait et balbutiait son rugby. KO après cette période, les champions d’Europe tanguaient mais ne chaviraient pas et restaient très prêt au tableau d’affichage. Bézy ratait une pénalité (75e) avant cette fin de match au scénario magique.

Montpellier s’impose sur sa pelouse (22-21) et aura souffert dans les dernière minutes. Mais la formation héraultaise a fait preuve de caractère et surtout enchaîne une troisième victoire majuscule de suite après le Racing et Perpignan. Perpformance de taille aussi pour Bustos Moyano, auteur de tous les points de son équipe. Les hommes du duo Galthié-Béchu sont bel et bien dans la cour des grands.

Rugbyrama - Clément MAZELLA

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Décidément, Montpellier casse la baraque en ce début de saison !!!