LE CHAMPIONNAT... OU LES GUERRES DE CLOCHERS

Top 14 - 16/04/2009

La 23e journée en questions



Brive en danger ? Toulouse a-t-il digéré son élimination en H Cup ? En quelques questions, tout ce qu'il faut savoir sur la 23e journée de Top 14.

La lutte pour le maintien est-elle pliée?
A priori, oui, même si, mathématiquement, ni Mont-de-Marsan ni Dax ne sont encore condamnés. Mais il faudrait un miracle pour que les deux clubs landais, sevrés de victoire depuis maintenant huit journées, puissent éviter la relégation en fin de saison. Les Montois accusent 13 points de retard sur Toulon, premier non-relégable. Dès ce week-end, le sort du promu pourrait être réglé en cas de défaite à domicile face à Castres et de victoire de Toulon contre Toulouse. Pour Dax, pointé à huit longueurs du RCT et à dix de Bourgoin, le pronostic est un peu moins désespéré. A peine, cependant. Restant sur dix défaites consécutives, les hommes de Thomas Lièvremont doivent remporter trois de leurs quatre derniers matchs. Ils doivent recevoir Mont-de-Marsan et Toulon, mais il leur faudra un exploit à Montauban (ce week-end) ou à Clermont lors de la dernière journée.

Quelle est la meilleure équipe de la phase retour?
Depuis le début des matches retours, neuf journées ont été disputées. Et le classement de cette seconde moitié de championnat est pour l'heure sensiblement différent de la hiérarchie de l'ensemble des 22 premières journées. Sur ces neuf matchs, c'est Perpignan qui a engrangé le plus de points (35), alors que l'Usap en a pris 43 lors des matches aller, mais en 13 rencontres. On trouve ensuite le Stade toulousain (33) et Clermont (32) puis Biarritz (29) et Brive (27). A l'inverse, deux des meilleures équipes de la phase aller sont nettement retrait depuis. Il s'agit du Stade français, qui n'a pris que 23 points (4 victoires, 1 nul, 4 défaites), et surtout Bayonne, dont le compteur est bloqué à 19 (3 victoires, 2 nuls, 4 défaites). En bas de l'échelle, on trouve les malheureux dacquois: neuf matchs, neuf défaites et seulement trois petits points empochés. Conséquence, l'USD est passée de la 9e à la 13e place.

Toulouse aura-t-il digéré?
Difficile de savoir dans quel état d'esprit les Toulousains vont se déplacer à Marseille pour affronter Toulon. L'affiche est alléchante, surtout dans le cadre prestigieux du Vélodrome, mais le champion de France n'a pas la tête à faire la fête après son élimination en Coupe d'Europe. Jean-Baptiste Elissalde ne prend pas de détour pour le dire: "Ce n'est pas manquer de respect aux Toulonnais que de dire que le Stade toulousain vient de perdre un quart de finale européen et qu'il est difficile de se remotiver pour un match contre Toulon cinq jours après seulement." D'autant que, depuis la dernière journée, les hommes de Guy Novès sont assurés de leur qualification pour les demi-finales. Ce n'est donc pas à ce niveau qu'ils trouveront une source de motivation. Conscient de ce risque, le staff toulousain a mis au repos Maxime Médard, Yannick Jauzion, Cédric Heymans et David Skrela.

Brive en danger?
Cinquièmes avec trois points d'avance sur Bayonne et Biarritz, les Brivistes sont a priori les mieux placés dans la course à l'Europe. Pourtant, les Corréziens ne sont pas au mieux. Humiliés sur leur pelouse contre Toulouse (10-42) il y a quinze jours et éliminés du Challenge européen au terme d'un décevant quart de finale à Worcester (19-28), ils doutent. Certains cadres semblent accuser le coup, à l'image de l'ouvreur Andy Goode qui ne retrouve pas sa forme depuis son retour du Tournoi. Bref, le CABCL n'est pas au mieux au moment de se déplacer à Clermont. Il n'a pourtant pas le choix : il faudra ramener des points de chez le voisin auvergnat. Car Bayonne et Biarritz poussent derrière. Les Ciel et Blanc ne sont pas dans une grande période eux non plus mais
les pronostics leur sont plus favorables au moment de recevoir Bourgoin. Quant au BOPB, il a repris confiance ces dernières semaines et sa victoire à Jean-Dauger il y a quinze jours l'a complètement relancé dans la course à l'Europe. Il lui faudra toutefois confirmer contre Perpignan. On y verra peut-être un peu plus clair à l'issue de cette 23e journée.

Rugbyrama

...

J'aime bien leur analyse...

Attachant le garçon ... pas vraiment le rugby que je défend ... mais attachant ... et piis des fois que le faucon touche le pays où ils ont la tête à l'envers ... on reverra peut-être le rooster ... ça serait cool ..



16/04/2009 17:16
Rugby - Top 14 - Boudjellal : «Le bâtard du rugby»


Après avoir livré ses impressions sur le duel face à Toulouse, qui aura lieu au Vélodrome de Marseille, dans la première partie de l'entretien qu'il nous a accordé, Mourad Boudjellal se livre sur sa façon d'exister dans le monde du rugby. Personnalité atypique, il enthousiasme autant qu'il dérange. Motivé par sa passion pour son club, le président du RCT entend bien rester le même et espère côtoyer bientôt les hauteurs du classement. Conscient qu'il n'a pas tout fait dans les règles de l'art, il reconnaît volontiers ses erreurs et compte bien continuer l'aventure le plus longtemps possible, malgré les critiques.

«Mourad Boudjellal, vous êtes en train de terminer votre première saison de président du RCT en Top 14. Qu'en restera-t-il pour vous ?
Il est encore tôt pour tirer des conclusions. Si nous descendons, ce sera bien sûr une déception et nous ferons tout pour remonter immédiatement. Sinon, il en restera l'apprentissage du haut niveau. J'ai appris. Je connaissais le niveau moyen avec la Pro D2. J'ai mis deux ans à apprendre. La première année, j'ai regardé. La deuxième année, j'ai fait. Là, c'est un peu pareil. Cette première année, j'ai appris ce qu'était le très haut niveau, ce que je ne connaissais pas du tout. Et je pense que si nous avons la chance de rester en Top 14, on pourra essayer de tutoyer le haut niveau.

Déjà en Pro D2, vous avez essuyé pas mal de critiques de la part de vos pairs et de nombreux observateurs du rugby. Cette année, non plus, vous n'avez pas été épargné. Comment avez-vous vécu cela ?
Je m'en fiche un peu, à vrai dire. D'abord, j'ai de très bonnes relations avec pas mal de présidents. Maintenant, j'ai mon côté atypique. Je ne suis pas « lèche cul » et je suis plutôt asocial. Mais cela ne veut pas dire que je ne respecte pas les autres présidents. Après, chacun fait sa vie. Mais ce que je n'accepte pas, c'est le mensonge. Beaucoup ont essayé de faire passer Toulon pour un club de riches et de parvenus. Or il y a des clubs qui ont beaucoup plus d'argent et qui font des offres beaucoup plus importantes que ce que nous pouvons faire, mais qui font ça dans l'ombre. Et ça, cela m'énerve grandement. Alors je me concentre sur mon club. Je respecte les autres clubs, mais je me fiche de la façon dont les autres travaillent. Qu'ils ne pensent pas comme moi, qu'ils n'agissent pas comme moi, je m'en fiche complètement. Cela ne veut pas dire que je détiens la vérité, mais c'est ma façon de faire. Et malheureusement, il y a toujours des gens qui éprouvent le besoin de te dire « moi c'est mieux ».

Est-ce que vous vous sentez enfin adopté par le monde du rugby ?
Je ne sais pas si je suis adopté. Je pense que je resterai un éternel bâtard du rugby. Parce que je n'ai jamais joué au rugby, que je ne suis pas consensuel et que j'ai un caractère un peu atypique. Je pense que je ne serai jamais vraiment adopté, mais je crois que j'obtiens de la reconnaissance car depuis deux ans et demi, il y a quand même eu des résultats sportifs et que j'ai fait bouger des choses.

«J'ai envie de connaître le haut de tableau en Top 14»

Comment envisagez-vous la prochaine saison du RCT ?
C'est difficile car si nous perdons contre Toulouse et que Dax gagne à Montauban, si nous perdons à Biarritz, Dax peut nous recevoir avec un ou deux points d'avance.

Montauban n'est jamais facile à domicile...
Oui, mais Dax joue après nous. Ils connaîtrons notre résultat et Montauban est un peu démotivé en ce moment. Rien n'est fait dans ce championnat. Maintenant, si nous nous maintenons... Vous savez, je connais le bas de tableau en Pro D2. Je connais le haut de tableau en Pro D2. Je connais le bas de tableau en Top 14. Alors forcément, j'ai envie de connaître le haut de tableau en Top 14. Pour ma culture personnelle, ce serait bien.

Beaucoup d'étrangers évoluent au sein du RCT. Ne pensez-vous pas que dans ces conditions, il est plus difficile de bâtir la cohésion d'une équipe ?
Je ne reprocherai jamais la perte d'un match aux joueurs étrangers. Je pense surtout que la responsabilité est la mienne. J'ai construit une équipe avec des joueurs qui, individuellement, étaient au niveau du Top 14. Mais je crois qu'une équipe, c'est une alchimie. Une alchimie entre des bons joueurs et des moins bons. Mais cette alchimie, je ne suis pas Nicolas Flamel (alchimiste censé avoir trouvé la formule pour transformer le plomb en or, ndlr) pour en connaître la formule parfaite et l'appliquer au rugby. Et c'est là que j'ai péché. J'ai pensé qu'un assemblage de joueurs pouvait faire une équipe. Quand j'ai dit que je recherchais un cerveau, je voulais dire que je cherchais quelqu'un qui était capable de construire une équipe qui soit complémentaire. C'est là dessus que nous avons travaillé pour le groupe de l'an prochain, la complémentarité des joueurs.

On parle beaucoup de Jonny Wilkinson au RCT la saison prochaine. Ne trouvez-vous pas risqué de parier sur un joueur qui est autant connu pour ses blessures que pour son talent et qui n'a pratiquement pas joué de la saison ?
Déjà, Wilkinson à Toulon, c'est tout sauf fait. Mais quand vous signez un joueur, le risque zéro n'existe pas. Pour la saison prochaine, Wilkinson a autant de chances d'être blessé qu'un autre joueur. Quand vous prenez un joueur, il se "scratch" ou il ne se "scratch" pas. C'est toujours du 50/50 et dans la vie c'est pareil. C'est sûr qu'il y a un risque. Maintenant, si nous parvenions à avoir ce joueur, où le club qui l'aura, c'est quelque chose d'énorme. C'est une sorte de Mickael Jackson du rugby. C'est un joueur improbable. Il apparaît, il disparaît...

Pour conclure, si vous aviez pu faire quelque chose différemment depuis que vous êtes à la tête du RCT, qu'est-ce que ce serait ?
Il y a beaucoup de choses... La première serait de fermer ma gueule. Je le sais mais cela ne m'empêchera pas de l'ouvrir à nouveau... Je crois surtout qu'à un moment donné, j'aurais dû plus écouter le sportif et faire différemment au niveau du recrutement. »
Propos recueillis par Bertrand LAGACHERIE

Top 14 - 18/04/2009

Un Toulon de gala

Toulon n'a pas raté son grand rendez-vous au stade Vélodrome de Marseille.
Plus conquérant, plus déterminé, le RCT s'est offert la peau du Stade toulousain samedi (14-6) pour effectuer un pas très important vers le maintien. Toulouse, de son côté, est apparu bien terne...

Rendez-vous dans un stade mythique du sport français. Grand ciel bleu et soleil rayonnant. 60 000 spectateurs. Un parfum de fête flottait dans les travées du stade Vélodrome de Marseille. Et c’est bien le Stade toulousain qui risque de se réveiller avec la gueule de bois ! La faute à un Toulon de gala qui, après la pause, a véritablement enflammé la piste. Solides vainqueurs (14-6), les Varois, en infligeant à leurs adversaires un deuxième revers de rang après la défaite à Cardiff, se sont offerts une fin de saison plus paisible. Le président Mourad Boudjellal pouvait exulter sur le bord de la pelouse marseillaise, le maintien n’a jamais été aussi proche. Les Toulousains, de leur côté, ne sont pas parvenus à accrocher le moindre point et abandonnent leur fauteuil de leader à Perpignan.

Défense agressive, pression terrible, en début de match, Toulouse avait beau essayer de relancer chaque ballon, les meilleures intentions étaient clairement toulonnaises. Pendant quinze minutes, les champions de France, dominés territorialement, campaient littéralement dans leur moitié de terrain. Et Sébastien Fauqué convertissait cette bonne entame dès la 6e minute (3-0). Mais les Varois ne parvenaient pas à profiter de cette période prolifique pour aggraver le score et sous l'impulsion de Byron Kelleher et de Thierry Dusautoir, l'homme en forme côté toulousain, les Haut-Garonnais entraient petit à petit dans la partie. Une rencontre dans laquelle la tension était prégnante.

Michalak maladroit, Rooney en jambes !

Frédéric Michalak, dont la réussite au pied excède à peine les 50% depuis son retour en France, n'était une nouvelle fois pas dans un grand jour dans ses tentatives. Un drop contré et surtout deux pénalités totalement ratées en première période… A l'image de son équipe qui accumulait les imprécisions. Grâce notamment à la grosse performance de leur pack dans les zones de combat et à leur détermination, les Toulonnais gardaient la main sur le match. Et dans l'antre du ballon rond, regagnaient les vestiaires sur un petit score (3-0). Un score de football !Mais dès le retour des vestiaires, le tableau d'affichage reprenait des allures plus rugbystiques. A la 47e minute, l'arrière toulonnais Luke Rooney, lancé, prenait le ballon dans la ligne sur les 50 mètres, effaçait Lamerat, accélérait et finissait par marquer en coin. Du grand art ! Les Varois avaient fait le premier break (8-0). Sébastien Fauqué occupait parfaitement le terrain au pied pour maintenir la pression.
Elissalde, de retour dans le groupe toulousain après sa blessure au coude et deux mois d'absence, entrait à la 49e et remettait toutefois les siens sur les bons rails (54e et 68e). Une bonne nouvelle pour les Toulousains en vue des phases finales mais cela n'était pas suffisant pour renverser la vapeur. En effet, une énorme pénalité de 55 mètres signée Barnard scellait le sort de la rencontre (14-6).


Rugbyrama - Jeremy FADAT - 18/04/2009 18:25


...


pour Toulouse qui décidément bafoue son rugby !! Mais .... pour Toulon : l'équipe est attachante et je serais bien contente qu'elle se maintienne en Top 14...

Quelle tisane !!!!!

Aviron Bayonnais 61 - CS Bourgoin-Jallieu 10 : quel retour sur terre !

"ON DIT QUE LE RIDICULE NE TUE PAS.."
Xavier Péméja (entr. du CSBJ) : "C'est regrettable de donner une telle image. Au rugby, il faut avoir de la fierté. Dès l'échauffement, j'ai senti qu'on n'y était pas. C'est un naufrage collectif, on n'a pas besoin de ça en ce moment alors que les dirigeants cherchent des investisseurs pour la saison prochaine. J'ose espérer que les joueurs avaient la tête à la Coupe d'Europe. Si c'est le cas, qu'ils le prouvent en battant Worcester en demi-finale (le 2 mai) et qu'ils remportent la finale ensuite. Car il n'y a que ça qui puisse faire oublier cette défaite. On a coutume de dire que le ridicule ne tue pas. Si c'est vrai, alors on est quand même gravement touché !"

Top 14 - 20/04/2009 - 12:04
Bourgoin : 2 millions d'€ à trouver
Comme le révèle Midi Olympique ce lundi, Bourgoin doit trouver 2 millions d'euros d'ici son prochain passage devant la DNACG le 30 avril prochain sous peine d'être relégué administrativement.

Top 14 - 20/04/2009

La FFR rejette le calendrier

Le calendrier de la saison 2009/2010 présenté par la LNR n'a pas plu à Pierre Camou, le président de la FFR, qui entend bien faire respecter ses droits.

La Ligue Nationale de Rugby (LNR) pensait avoir réglé l'épineux problème du calendrier pour la saison 2009/2010. Une tâche qui paraissait pourtant compliquée puisque le président Pierre-Yves Revol a réussi à imposer un match supplémentaire en phase finale (barrage opposant les clubs classés entre la 3e et la 6e place à l'issue de la saison régulière). La LNR avait finalement proposé un calendrier qui semblait satisfaire les clubs et le diffuseur du championnat.

Pierre Camou, président de la Fédération Française de Rugby (FFR), a pourtant jeté un pavé dans la mare lors des discussions qui ont eu lieu la semaine dernière au CNR de Linas-Marcoussis à propos du renouvellement de la convention FFR-LNR. Il compte bien faire respecter ses droits et la date de la finale du Top 14 en 2010, prévue le 6 juin, lui déplaît fortement comme il l'indique dans Midi Olympique de ce lundi : "A la fin de la dernière saison, un courrier signé conjointement par la FFR et la LNR a fixé les dates des finales du Top 14 en 2010 et 2011 au dernier week-end du mois de mai. Je ne reviendrai pas sur ma signature et je n'accepterai pas une finale en juin." Le nouveau patron de la FFR entend bien aller au bras de fer : "Je ne vais pas céder."

Une position radicale mais Pierre Camou a aussi des engagements à respecter au niveau international. La FFR a été vivement critiquée par les nations de l'hémisphère sud après les dernières tournées estivales du quinze de France sans les joueurs concernés par les phases finales du championnat. L'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud ne veulent plus recevoir des Bleus amoindris sous peine de sanction. Pour Pierre Camou, la finale du Top 14 doit donc avoir lieu comme convenu le 29 mai 2010.

La Ligue n'aura certainement pas le choix et elle devra trouver une nouvelle date dans le calendrier. Deux solutions existent : soit en jouant une journée de championnat en milieu de semaine soit en décidant de créer un troisième doublon, en sus de France/Italie le 14 mars et de France/Angleterre le 20 mars. Une option qui ne satisferait pas Canal + qui voit ses audiences chuter et son feuilleton brouillé lors des semaines internationales. En revanche, le diffuseur ne serait pas forcément opposé à diffuser une journée en milieu de semaine. Dans ce cas, c'est Provale, le syndicat des joueurs, qui devrait monter au créneau. Le problème n'est donc pas encore résolu.


Rugbyrama - N. A. - 20/04/2009 16:46


...


On n'est pas sorti de l'auberge !! Et qui pense aux joueurs alors ? On parle des clubs, des diffuseurs, de l'international, mais personne pour évoquer les joueurs........
S'ils sont tous à l'infirmerie à cause d'un calendrier trop lourd, ou pire si le dopage arrive dans le rugby (si ce n'est déjà le cas...) faudra pas s'étonner !! Faudrait peut-être les préserver un peu...

Oui, je suis pour le Top 12...

Rugby - Top 14 - Bourgoin rassure
Au lendemain de l'annonce d'un trou de deux millions d'euros dans son budget 2008-2009, le CSBJ s'est voulu rassurant quant à l'avenir du club. Un communiqué indique même que l'argent sera trouvé en temps et en heure, et qu'«une réponse circonstanciée sera transmise à la DNACG dans les délais requis, apportant toutes les garanties demandées.» Le président du club, Jean-Pierre Flamand, a aussi affirmé que «la DNACG réclamait 900 000 euros», ajoutant que le CSBJ travaillait «depuis de nombreuses semaines de cette situation avec les autorités territoriales».

C'est du lourd !!!!!


Mais jusqu'ou ira t'on dans cette guerre à l'armement ?

Rencontre entre deux requins .. un de Sale et un du Natal .. dents de la mer en perspective ?





mercredi 22 avril 2009 - 14h05
A une victoire de la montée en Top 14, le Racing-Métro 92 n’a pas traîné en coulisses pour préparer la saison prochaine. Et après Sébastien Chabal et Lionel Nallet, une autre pointure devrait porter les couleurs du club : François Steyn.
Sur la ligne de départ du Top 14 cet été, le Racing-Métro 92 devrait avoir fière allure. Si le club refuse d’officialiser la moindre arrivée avant d’être sûr de terminer premier de Pro D2, ce qui pourrait être acquis dès ce week-end, les noms des futures recrues circulent d’ores et déjà. Elles possèdent toutes comme point commun le fait d’être difficiles à cacher. Alors qu’ont été annoncés avec insistance les renforts des deux amis Lionel Nallet et Sébastien Chabal, François Steyn aurait passé deux jours à Paris en début de semaine selon L’Equipe, pour parapher un engagement de deux ans. Le brillant Sud-Africain était l’une des priorités de recrutement du président Jacky Lorenzetti et de l'entraîneur Pierre Berbizier pour vivre le retour dans l'élite avec sérénité.

« On est en contact avancé, a reconnu Thomas Lombard, chargé de la communication du club, à l’AFP. Mais on n'est pas les seuls sur le dossier. Il y a beaucoup de paramètres qu'on ne maîtrise pas, notamment le fait qu'il subit aussi des pressions du côté de son équipe nationale pour rester au pays à deux ans de la Coupe du monde. » Capable de jouer à l’ouverture, au centre et à l’arrière, Steyn (1m91, 100 kg) est l’une des merveilles du rugby mondial. Champion du monde en France en 2007 avec les Springboks, le joueur des Natal Sharks est un modèle de précocité. Il porte pour la première fois le maillot des Sharks lors de la Currie Cup 2006 et se fait très vite remarquer par le staff de l’équipe nationale. Dix rencontres disputées avec sa province suffisent à convaincre Jake White, qui le lance pour la première fois en sélection le 11 novembre 2006 pour un test-match à Dublin contre l’Irlande.

François Steyn devient l’année suivante le plus jeune champion du monde de l’histoire, à 20 ans à peine, après la victoire des Springboks contre l’Angleterre au Stade de France. Il devrait offrir de sérieuses garanties au club des Hauts-de-Seine qui, comme pour les anciens Berjalliens Nallet et Chabal, a mis le prix pour attirer un joueur de calibre mondial. Le futur promu tentera d’éviter l’an prochain de tomber dans les mêmes travers qu’a connus Toulon pour son retour dans l’élite, où l’arrivée sur la rade d’une star comme Jerry Collins s’est révélée décevante au regard de sa carrière. Le club francilien croisera aussi les doigts pour que n’arrive pas à son joyau la même mésaventure qui a frappée Dan Carter et Perpignan. Reste l’incertitude sur le montant du contrat. Carter avait signé à l’USAP pour six mois et 750 000 euros. Steyn toucherait une somme équivalente, mais à l’année. « Nous ne pouvons que démentir des sommes aussi indécentes », a toutefois précisé Thomas Lombard. Une victoire contre Bordeaux-Bègles et les Franciliens se dévoileront enfin.

Merci à la fée toulousaine qui vit près d'un canal d'avoir veillé sur mes berjaliens .. un point de bonus à Tlse ... c'est drôlement bien ... d'autant que le CSBJ avait emmené sur les bords de la Garonne une équipe privée d'une douzaine de titulaires .... y a du réservoir ... vraiment une bonne nouvelle ...


25/04/2009 16:23:10 9 commentaires
Rugby - Top 14 - Toulouse - Bourgoin : 13-6

Toulouse l'emporte au terme d'un match assez terne. Les Toulousains ont été fébriles, avec beaucoup de déchets techniques. Le CSBJ ramène le bonus défensif mais aurait pu espérer plus, tant il a tenu la dragée haute au Stade tout au long de la rencontre.

Résultats Top 14 - 24ème journée

Date Score

25/04/2009	USA Perpignan	20-16	Clermont Auvergne
-	Montpellier HRC	20-11	Aviron Bayonnais
-	Montauban	15-10	CA Brive-Corrèze
-	Biarritz Olympique	19-12	RC Toulon
-	Stade Toulousain	13-6	CS Bourgoin-Jallieu
24/04/2009	Castres Olympique	16-21	Stade Français

Classement Top 14

Général Pts

1

USA Perpignan

83

2	Stade Toulousain	83
3	Stade Français	76
4	Clermont Auvergne	73
5	Biarritz Olympique	62
6	Aviron Bayonnais	61
7	CA Brive-Corrèze	60
8	Montauban	53
9	Montpellier HRC	50
10	Castres Olympique	43
11	RC Toulon	42
12	CS Bourgoin-Jallieu	40
13	US Dax	33
14	Stade Montois	28

Bien malin celui qui devinera le vainqueur du Brennus cette année avec Toulouse en sous régime, Paris qui se cherche et le match de cette après-midi entre l'ASM et Perpignan !
En tout cas ca y est, j'ai ma place pour le 6 juin . Et vous, vous y allez ? Ou bien aux demies ?
En tant que fana du Stade Français, j'aimerais bien que l'on retrouve Toulouse en demie. Après le match de fin mars, on a belle revanche à prendre parce que les deux équipes étaient plus proches que je ne m'y attendais (j'étais prête à un bain de sang et Danielle hurlant sa joie à mes côtés !), donc ça pourrait donner de les retrouver sur notre chemin... En même temps, contre Perpignan, on pourrait aussi avoir nos chances. Qu'en pensez-vous ?

Autant l'an passé j'étais à peu près sûre de la victoire de Toulouse, autant cette année c'est le flou artistique total !! J'aime cette incertitude !

Je ne reconnaît plus Toulouse.... par contre, je trouve l'USAP particulièrement en forme.... peut-être une petite pièce sur eux

J'adorerais aller en finale au stade, mais c'est encore en stand by... on verra bien !

bon courage pour trouver des places ! (ah moins que tu aies des plans, petite veinarde !!!) j'étais sur les rangs le jour où ils ont mis en vente quelques milliers de places il y a deux semaines, et je peux te dire que les sites ont buggé en moins d'un quart d'heure... j'étais F.O.L.L.E. dans mon bureau, même que mon stagiaire y pensait à sauter par la fenêtre (facile tu m'diras, on est au rez de chaussée, ah ces stagiaires... ptits joueurs quand même) pour sauver sa peau...
En tout cas, je rêve d'un SF/Perpignan en finale, avec le SF vainqueur, of course (ouais, quoi j'ai fumé l'herbe à chat, et alors ????? hein d'abord !)

Voiçi pour toi Monsieur SOLO, j'espère que ça va te faire plaisir (C'est pour me faire pardonner d'avoir dit que Bourgoin etait has been)

Sports.fr

26/04/2009 - 16:54
Top 14: Bourgoin roi du bonus défensif
En ne concédant samedi qu'une courte défaite (13-6) samedi, à Ernest-Wallon, face aux champions de France toulousains, le CSBJ, malgré une équipe-bis alignée dans la Ville Rose, a décroché un 9e bonus défensif cette saison, sans doute pas le moins précieux. Aucune autre formation du Top 14 ne peut se vanter d'un tel bilan.


[

Tu sais .... je ne garde aucune rancune ...

merci Charlotte aux fraises .... existe t'il d'ailleurs des charlottes autres qu'aux fraises ... ? hum ...

Oui j'ai déjà mangé des charlottes à l'abricot, et même aux poires ce n'est pas aussi bon

Je vieillis ... j'arrive pas à me dire qu'il y aura la saison prochaine deux clubs parisiens dans le top 14 ... le rugby des villes en force ... Toulouse 430 000 habitants ... Clermont 140 000 ... Toulon 167 000 ... Perpignan 105 000 ... Montpellier 225 000 ... Brive 50 000 ... Bayonne 44 000 ... Biarritz 30 000 (sans les touristes) ... Castres 45 000 ... Montauban 52 000 .... Bourgoin Jallieu 23 000 ... on commence déjà le TOP 14 à la dernière place ....

Vive le rugby des campagnes ... !!!!!


27/04/2009 03:00
Rugby - Pro D2 - Le Racing au Top
Le barrage d'accession perdu contre Mont-de-Marsan l'an passé n'a pas tué le Racing mais l'a rendu plus fort. Il l'a contraint à redessiner sa phalange pour conquérir son Graal en 2008-09. «Deux axes avaient été identifiés : trouver des leaders de combat et des leaders de jeu, rappelle Pierre Berbizier. Je m'étais trompé dans le choix des hommes la première année. Ceux de cette saison ont donné satisfaction. Je pense bien sûr à la charnière Fillol-Mehrtens ; à Galindo, à Van der Merwe, à Diomandé ; à Smith, à Merabet, à Collazo...» Depuis dimanche soir et son succès à Bordeaux-Bègles (33-12), c'est donc fait, le Racing-Metro a rejoint le Top 14. Dans L'Equipe ce lundi, son entraîneur revient longuement sur une saison riche en émotions.

«Nous n'avons pas connu de match facile, c'est d'ailleurs la marque de la Pro D2, relève Berbizier. En revanche, on a appris à gagner en ne maîtrisant ni l'adversaire, ni notre propre jeu. C'est l'une des caractéristiques du haut niveau (...). L'année dernière, la conquête, notamment en touche, était devenue une psychose. Il nous fallait l'évacuer. Paradoxalement, c'est en nous concentrant sur la mêlée qu'on est devenus bons en touche.»

Une stratégie de recrutement assumée
Satisfait de voir que son équipe remplissait les tribunes à l'extérieur et que «les gens repartaient avec la satisfaction d'avoir vu du rugby», le technicien du R-M 92 tient le match à Aurillac, le 8 février, comme la bascule décisive de la saison des siens: «On était sur la jante, dans un moment faible, avec des blessés. Mais nous n'avions pas le droit de le dire puisque nous tenions le rôle du nanti. Et nous avons gagné 35-16 avec Tadjer, Lorée, Lane et Chavancy, quatre jeunes issus du centre de formation. C'est vrai qu'on a été obligés d'envisager la formation sous un angle différent. Mais la formation est un axe fort du projet du président Jacky Lorenzetti.»

C'est précisément cette démarche qui justifie aux yeux de l'ancien entraîneur du XV de France, le recours, par ailleurs beaucoup critiqué, à un fort recrutement étranger : «L'environnement extérieur nous a tant reproché nos étrangers que j'y crois encore un peu plus», assume-t-il, comme il assume l'annonce des venues de Chabal, Nallet ou du Sud-Africain Steyn. «Chabal, l'homme, nous intéresse. Chabal, le joueur de rugby, nous intéresse, explique-t-il encore. Le Racing est un club professionnel qui ne saurait rejeter la communication et le marketing. Simplement, nous les replaçons dans l'ordre». Et désormais dans l'élite.

Mon cher Solo...... Alors.... heureux ??

Top 14 - 27/04/2009

Ambitieux

Ce lundi, Midi Olympique revient sur le choc entre Perpignan et Clermont mais aussi sur la montée en Top 14 du Racing-Metro. Il y aura deux clubs à Paris désormais...

Top 14.
-Perpignan : Le mal-aimé. - En s'imposant au finish face à de séduisants Clermontois, les Perpignanais ont affirmé leurs ambitions au cours de ce choc aux allures de demi-finales. Mais, bien qu'encore leaders, les Catalans ont le sentiment de n'être toujours pas pris au sérieux et estimés à leur juste valeur.
-Derby landais : Les mois d'avril sont meurtriers. - Le derby landais entre Dacquois et Montois, samedi au stade Maurice-Boyaud, a tourné à l'avantage des premiers. Les Montois sont aujourd'hui relégués en Pro D2. Les Dacquois peuvent encore espérer rester en Top 14, même si leurs chances sont minces. Anatomie d'un derby.
-Coup de coeur : L'hommage à Fabien Pelous. - Retour en photos sur le dernier match à Ernest-Wallon du joueur le plus capé de l'histoire du rugby français. Pour l'occasion, les 18 000 spectateurs du stade portaient un masque à l'effigie du deuxième lignetoulousain.

Pro D2.
-Racing-Metro : Yes, we can ! - Le Racing vient d'officialiser sa montée en Top 14 grâce à victoire à l'Union. Cette résussite, construite sur les subsides du président Jacky Lorenzetti, prend pied dans un passé proche plus laborieux. Retour sur les années de pain noir où l'optimisme, la chance et le pragmatisme ont eu raison des vents contraires.
-Paris voit double. - Maintenant que le Racing est en Top 14, deux clubs franciliens se retrouvent dans l'élite du rugby. Les rayures des Ciel et Blanc face aux étoiles du Stade français, c'est une affiche historique du rugby français qui revient à la mode. Décodage d'une lutte fratricide au sommet.

Et aussi…
-Relégation : Béziers en Fédérale 1. - Le club aux onze Boucliers de Brennus devrait jouer en Fédérale 1 la saison prochaine malgré sa belle victoire contre Tarbes, 35-19. Malgré tous les changements intervenus durant la saison, les Biterrois n'ont jamais pu rattraper le retard pris depuis le mois de septembre.
-Brive : Une star du VII sur les tablettes. - Après les internationaux anglais Flutey, Perry et Noon, Midi Olympique révèle que le CABCL attend un star néo-zélandaise du rugby à VII : Viliame Waqaseduadua.

Rugbyrama
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Vivement la saison prochaine, moi je dis......

Rugby
Challenge Cup 1/2 Finale Bourgoin/Worcester

Samedi 2 mai à 13h20

Suivez un match décisif en direct sur france4.fr
Après la défaite des brivistes face à l’équipe de Worcester, Bourgoin est donc le seul club français à passer la barre des quarts de finales. Le club français affrontera en demi-finale le club de Worcester, 11ème sur 12 lors du dernier Championnat d’Angleterre. Bourgoin est parti dans une quête d’un second titre de Challenge Cup. En effet, ils avaient remporté en 1997, la première édition. S’ils remportent à nouveau le titre, Bourgoin pourra rivaliser avec les Harlequins, les Sale Sharks et Clermont. Bourgoin, est le seul club français encore en course face à trois clubs anglais. Si Bourgoin désire accrocher le titre, ils devront renouveler une performance similaire à celle contre les London Irish (32 - 20).