L'EUROPE EN FOLIE

Aller.... une spéciale pour toi Captain' Solo....

Challenge européen - 07/04/2009

Bourgoin, l'esprit libre

La victoire salvatrice sur Dax en Top 14 permet au CSBJ d'aborder sans pression son quart de finale de Challenge européen chez les London Irish jeudi. Et pourquoi ne pas y faire un coup, suggèrent même des Berjalliens qui n'auront rien à perdre et seront outsiders.

Rugbyrama


Le reste de l'article : Bourgoin l'esprit libre


....


Alors ton avis camarade ? Crois-tu que Bourgoin pourrait "faire un coup" ?

Le problème vois tu ma petite Cixi ...c'est que les London Irish sont actuellement les meilleurs outre manche ... SO .... et puis même si il est bien engagé ... le maintien n'est pas assuré mathématiquement ...
Très franchement ... une victoire du CSBJ à Londres ... relèverait du miracle ...
pourtant je me dis qu'ils vont la jouer cette partie ... à la clé ... une demi finale à Rajon ... et en cas de victoire une place en H cup ...



Dommage que la partie ne soit pas diffusée sur France 4 ...
la chaine du rugby n'est pas très sympa avec mes petits gards de la Bourbe ...

PS : les autres quarts ...

London Irish - Bourgoin
Worcester - Brive
Northampton - Connacht
Saracens - Newcastle

Pour ceux qui veulent suivre London Irish - Bourgoin ...... voici le lien pour avoir le résultat et l'évolution du match en direct : Live Challenge européen

............. Bourgoin a gagné 32 à 30 !!!!!!!

Challenge européen - 09/04/2009 - 22:18
Bourgoin en demie !


Bourgoin a créé l'exploit et la surprise en dominant les London Irish sur leur terrain 32-30 au terme d'un match haletant. Les Français se qualifient ainsi pour les demi-finales du Challenge européen, qu'ils joueront à domicile.


Rugbyrama

C'est tout simplement ... magique ...
on a beau se répéter que le rebond de l'ovale est capricieux ...
mais alors là ... c'est une performance EXTRAORDINAIRE ...
Ils sont pas attachants mes gars de la Bourbe ?
ce matin j'ai la larme à l'




Challenge européen - 09/04/2009


En s'imposant à la surprise générale chez les London Irish 32-30, les Berjalliens se sont qualifiés pour les demi-finales du Challenge européen. Héroïques en défense et plein d'envie, les Français ont réussi un exploit inattendu et joueront leur demie à Pierre-Rajon.


85 minute de jeu au Madejski Stadium. L"arrière des London Irish Delon Armitage a la transformation du match nul au bout des pieds. Complètement en coin, l"ancien Niçois manque sa cible. Les Berjalliens exultent ; ils viennent de se qualifier pour les demi-finales du Challenge européen, qu"ils joueront à domicile contre le vainqueur de Worcester-Brive.

Un final haletant. Pourtant, à une minute de la fin du match, les Français menaient de dix points 32-22. Sur leur dernière attaque pendant le temps règlementaire, le deuxième ligne international et capitaine Nick Kennedy claque le drop et son équipe revient à 25-32. il reste une poignée de seconde à jouer et on croit alors le match plié. Mais l'arbitre, M. Allan, demande à Benjamin Boyet de jouer le renvoi. Du coup, l'ouvreur du CSBJ ne sort pas le ballon de l'aire de jeu et les Anglais tentent de nouveau leur chance. Ils bénéficient d'une nouvelle pénalité, jouent vite et Steffon Armitage, sur l'aile, va aplatir le deuxième essai des siens. Le suspense est à son comble... Mais on connaît la suite.

Une défense de fer

Les Berjalliens créent là un véritable exploit. Jugez plutôt : les London Irish, qui avaient terminé en tête de la première phase de ce Challenge européen, n'avaient jamais perdu dans cette compétition cette saison, infligeant une moyenne de cinquante points à leurs adversaires. Ils ne brillent pas d'ailleurs que dans les cieux européens puisqu'ils occupent la troisième place du Premiership. Seuls Leicester et les Harlequins ont réussi à s'imposer sur leur pelouse cette année. Bref, Bourgoin a fait quelque chose de très grand. Libérés depuis qu'ils ont obtenu l'assurance de leur maintien en Top 14, les Isérois sont venus sans pression en Angleterre. Parfait pour réussir un bon coup.

Car s'ils n'avaient pas de pression, ils ne manquaient pas d'envie. Dominés en touche mais plus puissants en mêlée, ils ont pris leurs adversaires dans l'engagement. Infatigables défenseurs, ils n'ont pas permis aux véloces Anglais d'envoyer autant de jeu qu'ils le voulaient. Le trio infernal constitué par Armitage, Ojo et Tajicakibau a souvent été dangereux mais n'a jamais réussi à faire mouche. Il a d'ailleurs fallu attendre la 55e minute de jeu pour que la formidable défense française craque (essai du centre Mapusua). Les deux équipes sont longtemps restées au coude à coude mais les Ciel et Grenat ont su faire la différence, grâce notamment à une interception de Matthieu Nicolas sur une relance idiote des Anglais dans leurs 22 mètres. Opportuniste et courageux, à l'image de toute la rencontre. Bourgoin, qui était au fond du seau depuis le début de la saison, ne s'est pas contenté de relever la tête. Il peut maintenant regarder vers les étoiles

Miracle à Londres .... (Lourdes ... Londres .... c'est presque pareil)
Je voulais vérfier que je n'avais pas rêvé


London Irish 30-32 Bourgoin

London Irish (12) 30
Tries: Mapusua, S Armitage Cons: D Armitage Pens: D Armitage 5, Kennedy
Bourgoin (9) 32
Tries: A Forest, M Nicolas Cons: Parra 2 Pens: Parra 4 Drop goals: Boyet 2


Delon Armitage missed a stoppage-time conversion chance to push the game into extra time as London Irish went out of the European Challenge Cup to Bourgoin.

A stirring comeback from the Exiles, consisting of Nick Kennedy's drop goal and a try from Steffon Armitage, fell short of clawing back the visitors.

A closely-fought match had entered the final 10 minutes level at 22-22.

Bourgoin then surged ahead through a Benjamin Boyet drop goal and Mattieu Nicolas' try before grimly hanging on.

London Irish coach Toby Booth:
"I don't think we paid them enough respect. We did not come in with the right frame of mind.

"They had nothing to lose after they secured their Top 14 status next season and said 'let's roll the dice'.

"We were appalling at times tonight defensively. If we have scored 30 points and that's not enough to win the game then something's wrong.

"For long periods of the first half we were not prepared to put our bodies on the line.

"You saw the real London Irish come out in the last 10 minutes but if you leave yourself a mountain to climb then sometimes you have too much to do.

"I was very honest with the players afterwards but I said we can't waste time feeling sorry for ourselves."

Bourgoin flanker Wessel Jooste:
"This was like a present for us because we had secured our Top 14 safety last week.

"We surprised ourselves because we know they are capable of ripping us to bits but we were like a French side tonight that were free spirits on the field.

"But I am quite sure that if the game had gone into extra-time that we would have fallen apart because we were dead out there."

London Irish: D Armitage, Ojo, Mapusua, Gower, Tagicakibau, Hewat, Richards; Murphy, Coetzee, Lea'aetoa, Kennedy, Hudson, Roche, S Armitage, Thorpe.
Replacements: Hodgson for Gower (53), Dermody for Murphy (57), Paice for Coetzee (57), Hala'ufia for Roche (61). Not Used: Johnson, Fisher, Thompstone.

Bourgoin: A Forest; R Coetzee, D Janin, Y David, J Coux; B Boyet, M Parra; A Tchougong, J Genevois, K Wihongi, C Basson, C Levast, J Frier, W Jooste [capt], Y Labrit.
Replacements: M Nicolas for Coux (64), T Genevois for Parra (79), Cardinali for Wihongi (27). Not Used: Roux, Fevre, M. Forest, Viazzo.

Att: 6,455

Ref: Peter Allen (RFU)



Wessel ... vous savez c'est le garçon à la larme ... rouge ....

bon allez café ... je vais faire un tour au bar un peu plus tard ...

FOU DE JOIE !

Comme quoi il faut croire au miracle !!

J'aime bien l'interview du coach des London Irish... Il dit qu'ils n'ont pas montré assez de respect pour Bourgoin, et négliger l'aspect libérateur de leur maintien assuré dans le Top 14. Ils n'avaient plus rien à perdre... Et il a sans doute raison...
Bourgoin qui dit que si prolongation il y avait eu, ils auraient sans doute perdu... et qui dit aussi qu'ils se sont surpris eux-même.... bah maintenant ils vont y croire au miracle !!

Coupe d'Europe - 11/04/2009

Toulouse, regrets éternels



Incapable de concrétiser ses nombreux temps forts, trop souvent maladroit, le Stade toulousain quitte la Coupe d'Europe par la petite porte. Le champion de France s'est incliné 9-6 à Cardiff face aux Blues en quarts de finale. Il n'y
a donc plus de clubs français en H Cup. Un triste printemps...
Le Stade Toulousain était plus fort. Mais moins réaliste. Dès l'entame du match, les Français sont apparus plus décontractés, plus puissants et mieux organisés. Et malgré une première pénalité de Blair, cet après-midi sous le soleil de Cardiff s'annonçait comme une belle promenade de santé pour les joueurs de Guy Novès toujours aussi concentrés et déterminés pour entamer les phases finales. Pourtant, la machine de guerre toulousaine montrait rapidement quelques faiblesses inhabituelles : pertes de balles en touche, nombreuses fautes au sol et maladresses dans les transmissions. Mais malgré ces imprécisions, Toulouse avait le potentiel pour maîtriser la rencontre.
Cardiff en était réduit à défendre avec courage et discipline selon l'arbitre Chris White qui ne retrouvait rien à redire sur la prestation de la troisième ligne galloise. Seulement deux pénalités transformables en but était accordée aux Français pendant 80 minutes. Six points insuffisants. Le Stade devait marquer des essais et il en paraissait capable. Dès la vingtième minute, Thierry Dusautoir passait d'ailleurs la ligne d'en-but mais l'essai n'était pas validé par l'arbitre en charge de la vidéo. Une belle occasion gâchée par une faute de main lors du geste décisif. Le début d'une longue série notamment en deuxième période où Maxime Médard et Yannick Jauzion étaient à l'origine de plusieurs attaques décisives. Des actions intéressantes mais qui se terminaient toutes de la même façon. Un soutien en retard, un en-avant de passe, un jeu au pied déficient.

Aucun drop tenté

Les Gallois tiraient la langue et allaient finir par craquer. Mains sur les hanches, genoux à terre à chaque arrêt de jeu, les locaux trouvaient toujours un regain d'énergie pour éjecter le ballon des bras de Médard, rattraper Dusautoir à cinq mètres de la ligne, empêcher Skrela de tenter un drop en bonne position. Cardiff défendait sa petite avance de trois points acquis grâce à trois pénalités de l'arrière Ben Blair.
Sans être géniaux mais avec vaillance, les Gallois résistaient jusqu'à l'ultime seconde, une dernière attaque désespérée des visiteurs qui enchaînaient les temps de jeu sur la largeur mais plus personne n'avait l'énergie pour franchir ce mur bleu. Au coup de sifflet final, les Toulousains s'écroulaient sur cette pelouse du Millenium qui ne veut définitivement pas leur sourire. Abattus par le sentiment d'un énorme gâchis, d'avoir été battus par moins fort qu'eux. Le dernier représentant français est sorti de la compétition. Le rugby tricolore ne sera pas représenté en demi-finales de la Coupe d'Europe pour la deuxième fois en trois ans.

Rugbyrama
...
Pas glop ! Vraiment pas !! Mais bon.... C'est le sport !! Sûr que c'est frustrant de perdre contr moins fort... Mais dominer n'est pas gagner. La preuve ! .... Bravo aux vainqueurs:hellotriste: et bonne chance à eux !

Coupe d'Europe - 13/04/2009

Le sifflet de la discorde



L'arbitrage
est actuellement au centre de toutes les polémiques après le quart de
finale de Coupe d'Europe entre Toulouse et Cardiff. Les clubs français
sont-ils lésés dans la compétition ?


Suite de l'article : Le sifflet de la discorde


Rugbyrama


....


La polémique est lancée !.....

Il me parait bien évident que la quasi-omniprésence des anglo-saxons dans l'arbitrage peut permettre les interrogations actuelles quant à leur objectivité envers les clubs français !......

Finalement que Bourgoin club formateur par excellence se retrouve seul à défendre les couleurs françaises n'est pas pour me déplaire!
Bien sur ce n'est que le challenge européen mais c'est une jolie récompense!
Et tant pis si c'est dans l'indifférence générale ...
Vivre heureux ... c'est vivre caché !

hi hi .... j'en rigole encore ... le club le plus "has been" ...




Morgan Parra mène toujours aussi bien le CSBJ
Photo 2009 - N. Le Gouic / Fep / PanoramiC

Le CSBJ réussit une fin de saison tonitruante, au point même d'être le seul club encore en lice en Coupe d'Europe ! En championnat, le maintien est quasiment assuré. Quelles sont raisons d'un tel redressement ?

Il n'y avait qu'à voir le visage illuminé de Benjamin Boyet à l'issue de la victoire de ses troupes face à Dax il y a quelques semaines (43-6) pour comprendre que quelque chose se passait en Isère. Le buteur du CSBJ savait alors que son club venait de faire un grand pas vers le maintien, concept devenu objectif en cours de saison. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts.

Le gros travail du préparateur physique

Les London Irish se sont même pris cette euphorie en pleine figure jeudi dernier en quarts de finale du Challenge Européen. Les Anglais, grands favoris pour le titre, se sont faits traîner dans la boue chez eux, à Reading (32-30). La mentalité, les forces ont donc changé. La confiance est revenue, comme aux plus beaux jours. De Wessel Jooste à Arnauld Tchougong, les témoignages sont unanimes : « Les gars sont en confiance et ça joue beaucoup. On a fait des choses simples mais on les a faits avec conviction », assure, dans Le Dauphiné Libéré, le Sud-Africain, bien relayé par le pilier : « Mentalement, on s'est transformé. Et physiquement, on est dans une bonne dynamique. Il faut tirer un coup de chapeau au préparateur physique (Ndlr : Thierry Roche). Aujourd'hui, tout le collectif amène quelque chose ».

Détresse qui décomplexe

Avant le déplacement à Bayonne ce week-end, les sourires recomposent donc les visages berjalliens, meurtris par un début de saison chaotique. Le retrait progressif de l'emblématique Pierre Martinet, les départs programmés de Morgan Parra à Clermont et de Yann David au Stade Toulousain avaient considérablement fait monter la température en Isère. Sixième il y a deux ans, dixième la saison précédente, le CSBJ connaissait une situation qui rappelle celle d'anciens clubs phare du rugby français, comme Agen, Béziers, Pau ou Narbonne, tous à l'étage inférieur aujourd'hui. Cette situation de détresse a paradoxalement décomplexé des joueurs qui ont trouvé en eux des ressources nouvelles. Tchougong, en fin de contrat en juin, illustre parfaitement cet état d'esprit remarquable : « On ne va peut-être pas gagner tous les matches mais on va se lâcher et faire honneur au CSBJ. Notre équipe n'a pas l'habitude de plonger. Et ce n'est pas aujourd'hui que le club va tomber ».

«On peut rêver»

D'ici la fin de saison, il reste cinq matches, peut-être six, pour redorer complètement le blason. Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, Sébastien Laloo a repris l'entraînement cette semaine suite à une fracture du plancher orbital. Celui-ci sait que la fin de saison s'annonce palpitante avec des ambitions revenues à la hausse. « Quand cette équipe évolue dans un climat psychologique normal, elle est capable de tout, assure Eric Catinot, qui conclut sobrement : « En cas de victoire en demi-finale du Challenge Européen, on jouera une finale, avec une place en H'Cup à la clé. On peut rêver ».

j'en reviens toujours pas ....
il m'a fallu les images de l'ERC


http://www.ercrugby.com/fra/erc_rugby_tv.php

enjoy ... la façon de prononcer ... Bourgouin ... quel pied ... de nez ... HI HI

Challenge européen - 16/04/2009 - 17:38
CSBJ: Fitzgibbon arbitre


C'est l'arbitre irlandais Peter Fitzgibbon qui officiera à Pierre-Rajon à l'occasion de la demi-finale de Challenge européen entre Bourgoin et Worcester le 2 mai. Le 1er mai, la demie entre Northampton et les Saracens sera arbitrée par un Français, Romain Poite.


Rugbyrama


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Connais pas.....

Challenge européen - 02/05/2009

Bourgoin s'offre une finale

Grâce à sa victoire méritée (22-11) sur Worcester, Bourgoin rejoint les Anglais de Northampton en finale de Challenge européen le 23 ou 24 mai. Performants en mêlée ou en touche et s'appuyant sur un Morgan Parra impérial au pied, les Isérois ont fait la différence après la pause.

Longtemps accrochés, les Berjalliens ont fait le break en cinq petites minutes. A la 58e, le club isérois menait seulement de trois points (9-6) quand Morgan Parra passait une pénalité de presque 50 mètres. Deux minutes plus tard, c'est Benjamin Boyet qui réussissait un magnifique drop de 40 mètres. L'ouvreur français creusait ainsi un écart de neuf points... Avant que Coetzee ne déchire la défense adverse sur le centre du terrain et entre dans les 22 mètres anglais. Après plusieurs relais, c'est le deuxième ligne Johannes Basson qui inscrivait le seul essai isérois en coin. Et voilà que Bourgoin pliait quasiment la rencontre (22-6) et s'offrait une fin de match paisible.

La rencontre en France ou à Londres ?

Plutôt irréguliers ces dernières semaines en Top 14 et toujours sous la menace de Dax pour le maintien, le Challenge européen apparaît décidément comme une sacrée bouffé d'oxygène pour les Berjalliens. Et ils le prouvaient dès les premières minutes de cette demie. Les Isérois, ultra dominateurs en mêlée, poussaient mais ne parvenaient pas à concrétiser. Denos et Labrit se voyaient tous les deux refuser un essai à la vidéo et c'est Morgan Parra, auteur d'un 100% au pied sur l'ensemble de la rencontre, qui ouvrait le compteur des siens (10e). Mais contre le cours du jeu, Worcester profitait de ce manque de réalisme local pour virer en tête à la pause (6-3) grâce à Carlisle.
Mais dès le retour des vestiaires, la mêlée berjallienne mettait encore son homologue au supplice et offrait deux pénalités (43e et 52e) à son buteur. Le pack de Worcester souffrait terriblement dans ce secteur et la sortie douteuse sur blessure de Black à la 60e entraînait la mise en place des mêlées simulées. Trop tard... Bourgoin prenait le large. Les Français se contentaient alors de gérer et l'essai en toute fin de rencontre de Benjamin ne changeait rien à l'issue de cette demi-finale. Une simple anecdote. Chose presque impensable il y a quelques semaines, ce sont bien les Isérois qui ont pris la route de la finale même s'ils ne connaissent pas encore la direction à prendre. Le lieu du rendez-vous est pour l'heure inconnu mais selon nos informations, celui-ci devrait se dérouler en France ou à Londres.


Rugbyrama - Jérémy FADAT - 02/05/2009 16:23


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... Bravo Bourgoin !!

Je tiens tout d'abord à présenter mes excuses à tout l'équipage du faucon ...car pendant quelques temps je vais être intenable ... voici ce matin quelques morceaux choisis ... vous comprenez mieux sans doute à présent pourquoi ce sport et ce club me plaisent tant ...




]Bourgoin sauve l'honneur des sports collectifs

Actualités / Rugby - le 02 mai 2009 à 17h30


En battant Worcester (22-11) à Pierre-Rajon, l'équipe de Bourgoin s'est qualifiée pour la finale du Challenge européen. C'est la première équipe française, cette saison à atteindre ce stade de compétion, tous sports collectifs confondus.

Visiblement, la crise financière que subit, actuellement, les dirigeants berjaliens n'entravent pas le coeur et le dynamisme des coéquipiers de Morgan Parra. Il y quelques jours, le CS Bourgoin-Jallieu, qui doit combler le trou de deux millions d'euros dans son budget 2008-2009, a fait appel à la générosité de ses supporteurs. En attendant, ces derniers ont été comblés de bonheur, cet après-midi, au stade Pierre-Rajon. Proche de la relégation en Top 14, avec seulement 3 points d'avance sur Dax à deux journées de la fin, Bourgoin se transforme lors des matches de Challenge européen et devient irrésistible.

Opposé à l'équipe de Worcester, avant-dernier de Premiership, les Isérois se sont qualifiés pour la finale de cette Coupe d'Europe (22-11). Emmené par un Morgan Parra des grands jours, l'équipe du président Flamand a fait le spectacle et aura le privilège de jouer le titre face aux Northampton Saints dans quelques semaines. Certes, le niveau de jeu du Challenge européenne est bien plus faible qu'en H Cup. Mais la finale du CSBJ est la première obtenue par le sport collectif français cette saison. Preuve qu'il n'est pas au mieux ces derniers mois.

En football, Lyon (en Ligue des champions), le PSG, Bordeaux, Saint-Etienne et Marseille (Coupe d'Europe) ont tous échoué avant le stade des demi-finales. Idem en volley-ball où les clubs français n'ont guère brillé en Ligue des champions, Coupe de la CEV et en Challenge Cup. En handball, Montpellier n'a pas réussi à s'extraire de son groupe, en Ligue des champions. Du côté du basket, c'est la catastrophe. Ni l'ASVEL, ni Chalôn n'ont franchi les 16e de finale de la Coupe ULEB; alors qu'aucun club français n'a réussi à se hisser dans le Top 16 de l'Euroligue. Enfin, en rugby, on se souvient que le Stade Français (en phase de poules) et le Stade Toulousain (en quarts de finale) ont été éliminés prématurément.

Raison(s) de plus pour ne pas minimiser la performance de Bourgoin, seule équipe à sauver l'honneur du sport français dans les disciplines collectives.

Challenge européen - 03/05/2009 - 18:57

Finale à Gloucester

La finale du Challenge européen, qui opposera Bourgoin à Northampton le vendredi 22 mai (20h45), aura lieu à Gloucester (Angleterre). La France était pourtant pressentie pour accueillir cet évènement.

Rugbyrama


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... sans commentaires !

Coupe d'Europe - 03/05/2009

Leicester touche au but

Après une séance de tirs au but historique, Leicester s'est qualifié pour la finale de la Coupe d'Europe au détriment de Cardiff. Les deux équipes n'avaient pas su se départager (26-26) mais avaient offert un grand spectacle. Les Anglais affronteront le Leinster le 23 mai à Edimbourg.

Martyn Williams, l'indestructible troisième ligne aile de Cardiff, bourreau des Toulousains au tour précédent, s'est écroulé. Mains sur la tête, regard dans le vide, il a laissé sa grande carcasse s'affaler sur la pelouse du Millenium. Crispé, peu à son aise, il avait rapidement placé son ballon sur la ligne des vingt-deux mètres. Il n'avait certainement pas imaginé se retrouver dans ce rôle, celui de buteur dans une série interminable de tirs au but. Il était positionné en huitième choix et il avait cru s'éviter ce pile ou face cruel lorsque Johne Murphy, l'ailier du Leicester, avait manqué sa tentative quelques minutes auparavant. C'était sans compter sur l'échec de l'ailier des Blues Tom James.

Quatorze points d'avance

Martyn Williams, face à son destin dans une séance de tirs au but historique, s'est précipité et son ballon est passé complètement à gauche. Jordan Crane, le numéro huit de Leicester pouvait valider la qualification des Tigres en envoyant la balle en plein milieu des poteaux. Un dernier tir au but comme clap de fin d'une rencontre invraisemblable et aux multiples retournements de situation.
Jamais, Anglais et Gallois n'avaient pu envisager cette cruelle séance de tirs au but. Après soixante-dix minutes de jeu, le vainqueur semblait tout désigné. Leicester comptait quatorze points d'avance grâce notamment à deux essais de Scott Hamilton et de Geordan Murphy à la conclusion de deux magnifiques mouvements. Comme le demi de mêlée Julien Dupuy avait retrouvé la mire après trois échecs en début de partie, Leicester comptait donc une avance confortable avant d'entamer les dix dernièresminutes.

Blair offre la prolongation

C'était sans compter sur l'orgueil des Gallois et sur l'indiscipline anglaise. Les joueurs de Richard Cockerill n'hésitaient pas à commettre des fautes grossières pour empêcher les locaux de revenir dans la rencontre. Craig Newby écopait d'un premier carton jaune avant d'être rejoint par Geordan Murphy, coupable d'un en-avant volontaire pour couper un extérieur déserté par ses coéquipiers. En double infériorité numérique, Leicester s'épuisait et Cardiff commençait à trouver quelques espaces. En deux minutes, les Blues inscrivaient deux essais (74e et 76e) par l'intermédiaire de Jamie Roberts et de Leigh Halfpenny. Deux essais complètement en coin mais Ben Blair, le meilleur réalisateur de la compétition, réussissait les deux transformations depuis le bord de touche et offrait la prolongation à la province de Cardiff.

Une prolongation stérile

Pendant la prolongation, Leicester retrouvait la conservation de balle qui fait sa force et pouvait aussi compter sur les errements de Cardiff en touche pour s'offrir les meilleures occasions d'essais. Malheureusement pour les Anglais, Johne Murphy n'avait plus l'énergie nécessaire pour conclure un coup gagnant. Même constat pour le deuxième ligne Tom Croft repris à cinq mètres de l'en-but gallois alors que le chronomètre affichait la 102e minute de jeu. Aucun point n'était inscrit pendant la prolongation. Julien Dupuy, remplacé par Ellis en cours de match, revenait sur la pelouse grâce à un saignement douteux mais bienvenue du centre Dan Hipkiss. La cruelle séance des tirs au but pouvait débuter...

Rugbyrama - N. A. - 03/05/2009 19:34


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La fin du match était époustouflante, la prolongation étouffante, les tirs au but éprouvants...... Wow !!!

Plus on est lésé ... plus on est fort ...


CHALLENGE EUROPÉEN Le CSBJ disputera la finale en Angleterre : Bourgoin se sent lésé
par La Rédaction du DL | le 04/05/09 à 05h01


Vainqueur de Worcester samedi (22-11), le CSBJ rencontrera Northampton le vendredi 22 mai à 20h45... à Gloucester en Angleterre.

Une désignation qui soulève l'indignation du côté de Bourgoin-Jallieu.

"Le match le plus important pour notre avenir en Top 14 est celui qu'on livrera face à Worcester en demi-finale du Challenge européen."

La phrase d'Éric Catinot, le co-entraîneur du CS Bourgoin-Jallieu, en milieu de semaine dernière, pouvait faire sourire. Si la formule est cocasse, elle ne manquait cependant pas de fondement. En effet, le coach des Ciel et Grenat craignait par-dessus tout une défaite face aux Anglais susceptible de démobiliser ses troupes avant les deux derniers rendez-vous du Top 14 fixés les 9 et 16 mai respectivement face à Castres et Brive : "Avec une finale à disputer le 22 mai, le groupe restera concentré jusqu'à la fin" avait-il pronostiqué.

Objectif Castres
Nul doute donc que le succès de ses troupes aux dépens de Worcester (22-11) l'a pleinement satisfait : "Je ne veux surtout rien enlever à la performance des gars mais cette équipe anglaise m'avait paru plus solide au mois de décembre dernier" relativisait-il tout de même. Pourtant, les Berjalliens ne pouvaient rêver meilleures dispositions avant d'aborder la réception de Castres samedi prochain. Elle devra permettre à Julien Frier et ses hommes d'assurer mathématiquement leur maintien en Top 14 la saison prochaine.

Gloucester à 141 kilomètres de Northampton
Ensuite, et ensuite seulement, les Ciel et Grenat pourront se tourner progressivement vers la préparation de la finale du Challenge européen face à Northampton. Une finale qui se jouera le vendredi 22 mai à 20h45 (heure française) au Kingsholm de Gloucester, à précisément 141 kilomètres de Northampton : "C'est aberrant. C'est le pire scénario qui pouvait arriver" commente Julien Frier, le capitaine berjallien. "Si on parvient malgré tout à l'emporter, cela n'en sera que plus beau tant on ne fait rien pour nous arranger".

Son compère de la troisième ligne Yan Labrit ne disait pas autre chose : "C'est un scandale. Il y avait très certainement moyen de trouver un stade à égale distance de Bourgoin et de Nothampton."

"On ne pouvait pas espérer pire tant pour le lieu, le jour et l'heure" expliquait hier soir Éric Catinot. "Je suis malheureux pour le public qui méritait d'être de la fête".

Il s'agira, pour l'anecdote de la 9e finale du Challenge européen consécutive disputée en Angleterre.

04/05/2009 09:00
Rugby - Ch. Eur. - Janin: «Bourgoin, un grand club»

Bourgoin est le dernier club français présent sur la scène européenne, mais c'est aussi le seul qualifié en finale, tous sports confondus. Le CSBJ est aujourd'hui la vitrine du sport tricolore...

Bourgoin doit être une vitrine à tous les niveaux, parce c'est un grand club formateur, qui a une histoire, un palmarès. J'espère qu'on va encore écrire une belle page du rugby français d'ici la fin de saison. Bourgoin est un grand club. » -

pas de besoin de vous faire un dessin ...

mazette .... ça, s'agite sur les bords de la Bourbe ...

Faut dire que l'ERC fait fort ... depuis quelques années ... les finales sont toutes disputées en Angleterre ... je crois cependant que l'incompétence de cette instance se manifeste surtout par le fait qu'il faille attendre la finale ... pour savoir où elle va se jouer ... ça serait sans doute plus malin de faire comme dans tous les sports majeurs ... et déterminer le lieu de la finale dès le début de la compétition ...

mais ... le ballon est ovale ... et les anglais roulent à gauche ...

A mi distance entre les deux villes ... je vote CALAIS ... Besson y a fait le ménage il y a quelques jours ... et cela permettra à quelques migrants de se déguiser en supporters anglais ... pour traverser la Manche ...


Rugby - Ch. eur - CSBJ - Une finale qui dérange


Comme on pouvait s'y attendre, Bourgoin n'a pas apprécié que la finale du challenge européen soit programmée à Gloucester, qui plus est un vendredi soir, le 22 mai à 20h45. Le CSBJ l'a fait savoir par le biais d'un communiqué sur le site du club, et il ne mâche pas ses mots, en demandant même le soutien des instances françaises pour que l'ERC revienne sur sa décision.

Voici l'opinion du club sur la décision de l'ERC, avec plusieurs arguments: «Notre déception est bien évidemment immense. La finale aura lieu moins d'une semaine après un match décisif contre Brive ; les supporters sont contraints de se déplacer un vendredi pour un voyage long, complexe à organiser et coûteux ; Gloucester est situé à moins de 150 km de Northampton, les supporters de nos adversaires n'en demandaient pas tant ! Sans compter qu'il s'agit successivement de la neuvième finale se déroulant en Angleterre.»

Bourgoin demande donc un nouvel examen de la décision, et au plus vite: «Devant ce manque d'équité qui porte lourdement préjudice à notre club, le comité directeur a décidé d'interpeler les présidents de la FFR, de la LNR et de l'ERC. Un courrier leur a été adressé aujourd'hui même les priant de bien vouloir réexaminer au plus tôt et avec la plus grand attention ce choix pour le moins choquant.» Le CSBJ attend maintenant la réaction de l'ERC, mais cette initiative pourrait faire du bruit. Et si les Berjalliens obtiennent l'union sacrée qu'ils réclament à juste titre, ils pourraient même obtenir gain de cause.

Pour Bourgoin, je suis bien d'accord avec toi.... du grand et je reste polie !! .... C'est une injustice flagrante, comme souvent les coupes d'Europe de rugby, que je trouve très "anglo-saxonisée" ..... les latins n'ont guère d'équitée il me semble !! ..... Mais bon.... impossible, pas français !! Alors on sort le pompons.... et pas en peaux de chamois....



Pour l'autre coupe, je trouve cet article assez magnifique :

Coupe d'Europe - 04/05/2009

Inoubliable

Pour la première fois, un match de Coupe d'Europe s'est décidé à l'issue d'une séance de tirs au but. Un dénouement aussi exceptionnel que terrible que les joeuurs de Cardiff et Leicester ne sont pas prêts d'oublier. Surtout le malheureux Martyn Williams, bourreau bien involontaire des Blues...

C'est une forme de cruauté à laquelle les manchots sont rompus depuis 40 ans. La première séance de tirs au but dans un match de football date de 1970, entre Manchester United et Hull City. Le légendaire George Best avait tiré le premier penalty de cette série historique. Depuis, certaines séances hantent des générations de joueurs et de supporters. Parlez-en à Maxime Bossis, traumatisé par son échec lors de la mythique demi-finale de Coupe du monde 1982 entre la France et l'Allemagne. Il n'a plus jamais voulu tirer un penalty de toute sa carrière. Si, un jour, le pauvre Martyn Williams se trouve à nouveau embarqué dans une séance de tirs au but, le souvenir pesant du Millennium risque d'être terrible pour lui.

Pour la première fois de son histoire, un match de Coupe d'Europe s'est donc achevé aux tirs au but dimanche, lors de la demi-finale entre Leicester et Cardiff. En France, certains se souviennent sans doute du dernier titre de Béziers, remporté dans des circonstances similaires face à Agen, en 1984. Dans ces cas-là, il faut toujours un héros un malheureux. Dimanche, ce fut Martyn Williams. Mais tous les acteurs de cet improbable épilogue se sentaient solidaires. D'ailleurs, lorsque Jordan Crane a entériné l'échec du troisième ligne gallois pour envoyer les Tigers en finale, ses coéquipiers ne se sont pas spontanément précipités sur lui. Les Anglais sont allés voir leurs adversaires, à commencer par Williams. Chacun, à cet instant, avait conscience que dans cette loterie, le mauvais numéro aurait pu tomber sur lui.

"Pas une manière formidable de gagner"

En football, ce sont parfois les joueurs les plus brillants, les plus emblématiques, qui craquent dans ce type d'exercice. On se souvient de Michel Platini en 1986 face au Brésil, de Diego Maradona la même année en Coupe de l'UEFA face à Toulouse ou, plus proche de nous, du capitaine de Chelsea John Terry en finale de la Ligue des champions contre Manchester. Personne ne méritait le mauvais rôle dévolu à Martyn Williams dimanche. Lui, peut-être encore moins que les autres. "Malheureusement, il faut qu'il y en ait un qui rate. On gagne ensemble et on perd ensemble. Mais je regrette que cela soit tombé sur quelqu'un comme Martyn Williams, qui a tant travaillé pour faire progresser cette équipe", a confié Dai Young, l'entraineur des Blues, avant de se dire "déprime".



Un sentiment de compassion partagé par ses adversaires, tous sincèrement désolés pour Williams. "Nous sommes tous allées le voir après car c'est un joueur que tout le monde respecte", explique Geordan Murphy. "C'est cruel de perdre comme ça. Ce n'est pas une manière formidable de gagner", admet Richard Cockerill, le manager de Leicester. "C'est une manière horrible, terrible de perdre. Je suis sincèrement désolé pour les mecs de Cardiff. Ce n'est pas une manière de gagner. Je pense qu'on aurait eu du mal à avaler la pilule si on avait perdu ce match", avoue de son côté Murphy.

Peut-être plus encore qu'en football, l'exercice a tourné à la crise de nerfs, tant les joueurs ont peu l'habitude de la chose. " Tirer, ce n'est pas quelque chose auquel on s'entraîne régulièrement ", rappelle Murphy. L'aspect exceptionnel de la chose, alliée à l'importance de l'enjeu, a donné une dimension dramatique étonnante à ce final. "Voir un match se terminer comme ça est une nouvelle expérience pour la plupart des amateurs de rugby", soupire Dai Young. Même chez les vainqueurs, il reste un goût d'inachevé, une sorte d'état d'âme à triompher de la sorte. "Ces tirs au but, c'est peut-être un spectacle formidable, mais l'ambiance était plutôt morose à la fin ", assure Cockerill. Même ceux qui ont apprécié n'ont pas hâte de remettre ça, à l'image de Jordan Crane, auteur du coup de pied de la victoire. "J'ai aimé la dimension dramatique de la chose. J'ai déjà tiré à l'entraînement mais je dois reconnaître que je ne suis pas pressé de prendre un autre tir au but..."

Rugbyrama - Laurent VERGNE - 04/05/2009 17:22


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Ce respect affiché par l'ensemble des joueurs et entraineurs ..... C'est pour ça que j'aime le rugby (entre autre !)

Publié le 05/05/2009 La Depêche
Challenge européen. Bourgoin : étrange final(e)
Coupe d'Europe - Top 14. Le CSBJ prolonge l'attente.





Cette année, la France devra donc se contenter d'une place en finale de la petite Coupe d'Europe, avec de faibles chances de remporter le Challenge puisque le dernier acte entre Northampton et Bourgoin se jouera le vendredi 22, veille de la grande finale de Murrayfield, sur le terrain de Gloucester. Les clubs du Pays Basque et du Limousin ne s'en plaindront pas qui seraient privés du 6e ticket pour la Heineken Cup par une victoire de Bourgoin mais il n'en est pas moins vrai que la France, une fois de plus, a péché par désinvolture.

peu d'empressement français
Alors que Bourgoin était qualifié pour une demi-finale à domicile, aucune réponse n'a été donnée à l'appel à candidature pour la finale; celle-ci a été naturellement attribuée au seul candidat, l'Angleterre, et le Kingsholm de Gloucester l'a finalement emporté sur le Twickenham Stoop. Quand le Lyonnais et la Ligue se sont réveillés, la semaine passée, il était déjà trop tard.

Même pour la candidature à la finale de la HCup 2010, la France n'a pas montré beaucoup d'empressement et sa demande est passée tout près du hors délais. Elle a cependant été examinée récemment et l'attribution de la prochaine finale se résumera à un match entre le Stade de France et le Millennium, puisque le Pays de Galles est systématiquement candidat.

Pour en revenir à Bourgoin, il n'est pas au bout de ses peines. Le club isérois est susceptible de tout perdre en cette fin de saison, à la fois la finale du challenge, sa place en Heineken Cup et surtout en Top 14. Deux défaites à domicile devant Castres et Brive composent un scénario catastrophe qui est loin d'être écrit mais, s'il en est ainsi, Bourgoin se rendra comme à l'abattoir à Gloucester.

l'articLe 328
Relégué en Pro D2, le CSBJ ne pourrait disputer aucune Coupe d'Europe en cas de victoire sur les Saints, conformément à l'article 318 de la Ligue qui précise: «Seuls les clubs de 1ère division peuvent participer aux compétitions européennes. Si un club vainqueur du Challenge européen ou de la Coupe d'Europe est relégué en division inférieure, celui qui le remplacera en Coupe d'Europe la saison suivante sera le mieux classé au classement du championnat de 1ère division».

Ayant à statuer sur le cas de la Section Paloise il y a huit ans, la LNR avait fait adopter cette disposition par la FFR. Car l'inscription des clubs aux coupes d'Europe relève, une fois encore, de la compétence de la Fédération, sur proposition de la Ligue...

je veux pas tomber dans une paranoia dauphinoise ... ni dans le fameux couplet du borgne "tous contre nous" ... mais ne trouvez vous pas tout de même que cet article n'est pas franchement enthousiaste pour le club Berjalien ...
Sur la photo ce sont les deux sud af du CSBJ ... à droite le grand gaillard à la larme de sang ...

Et oui Cixi cette demi Cardiff Leicester était sacrément inoubliable ... des tirs au but ... je n'avais pas vu ça depuis une finale du Brenus ... mais ça doit remonter à quelques années ... on imagine que ce n'est pas compliqué de taper dans un ballon ... face aux poteaux ...