LE SAC A VOILE (L'Actu en vrac)

Lever de rideau sur l'Hydroptère.ch


Alain Thébault et une partie de son équipe ont dévoilé hier les plans de l’Hydroptère.ch lors d’une conférence de presse organisée à Lausanne, sur le campus de l’école polytechnique fédérale, conseiller scientifique du projet. Ce nouveau bateau laboratoire, dont la construction a déjà démarré en Bretagne, sera une plateforme d'essai à échelle réduite du futur Hydroptère maxi. S’inspirant de la démarche d’Alain Thébault, qui a d’abord construit trois maquettes avant de se lancer dans celle de l’actuel trimaran de 60 pieds, l’Hydroptère.ch aura pour objectif principal de tester des géométries et comportements en conditions réelles variées en vue de la conception de l’Hydroptère maxi. <table border=0 cellSpacing=1 cellPadding=1 width=200 align=center><tr><td></TD> <td></TD> <td> </TD></TR></TABLE> Les programmes conduits sous la bannière Hydroptère sont des projets scientifiques et technologiques, dont l’ambition est de révolutionner le monde de la voile et de pérenniser ce concept innovant de bateaux volants. l’Hydroptère.ch s’inscrit dans cette démarche globale. La conception de l’Hydroptère.ch a donc été guidée par la volonté de conserver et d’optimiser les acquis en termes de vitesse et de comportement du bateau en vol, tout en travaillant la polyvalence et la navigation par vent faible. Ces deux éléments seront déterminants pour l’Hydroptère maxi lorsqu’il s’attaquera aux grands records océaniques, Atlantique et Pacifique, ou au Trophée Jules Verne autour du monde. Les études de conception de l’Hydroptère.ch ont été menées conjointement par nos ingénieurs, les Papés, les laboratoires de l’EPFL impliqués dans le projet mais aussi les bureaux d’études avec lesquels collabore le Design Team Hydroptère, qui coordonne tous ces acteurs. <table style="WIDTH: 538px; HEIGHT: 305px" border=0 cellSpacing=1 cellPadding=0 width=538><tr><td> </TD> <td>La géométrie de l’Hydroptère.ch est innovante puisqu’il s’agira d’un catamaran, de 35 pieds, avec coqueron central structurel et des foils en V. Il sera équipé d'une dérive permettant de naviguer avec les foils hors de l'eau lorsque les conditions ne permettront pas de décoller, et non plus d'un seul ensemble arrière comme sur l'Hydroptère mais de deux ensembles arrière complets safran-plan porteur. Ceci afin d’assurer un meilleur équilibre en vol. Le gréement a, quant à lui, été dessiné pour satisfaire une large gamme de conditions météorologiques. </TD></TR></TABLE> l'hydroptère.ch a pour objectif de valider le choix d'une nouvelle géométrie ainsi que d'évaluer l'effet d'une multitude de paramètres sur les performances du voilier. Le bateau sera donc un véritable laboratoire flottant, équipé de systèmes mécaniques ingénieux permettant divers réglages en navigation. La plateforme ainsi que tous les éléments et technologies testées sur l’Hydroptère.ch devront être transposables à l’échelle du maxi.

Lever de rideau sur l'Hydroptère.ch


Alain Thébault et une partie de son équipe ont dévoilé hier les plans de l’Hydroptère.ch lors d’une conférence de presse organisée à Lausanne, sur le campus de l’école polytechnique fédérale, conseiller scientifique du projet. Ce nouveau bateau laboratoire, dont la construction a déjà démarré en Bretagne, sera une plateforme d'essai à échelle réduite du futur Hydroptère maxi. S’inspirant de la démarche d’Alain Thébault, qui a d’abord construit trois maquettes avant de se lancer dans celle de l’actuel trimaran de 60 pieds, l’Hydroptère.ch aura pour objectif principal de tester des géométries et comportements en conditions réelles variées en vue de la conception de l’Hydroptère maxi. <table border=0 cellSpacing=1 cellPadding=1 width=200 align=center><tr><td></TD> <td></TD> <td> </TD></TR></TABLE> Les programmes conduits sous la bannière Hydroptère sont des projets scientifiques et technologiques, dont l’ambition est de révolutionner le monde de la voile et de pérenniser ce concept innovant de bateaux volants. l’Hydroptère.ch s’inscrit dans cette démarche globale. La conception de l’Hydroptère.ch a donc été guidée par la volonté de conserver et d’optimiser les acquis en termes de vitesse et de comportement du bateau en vol, tout en travaillant la polyvalence et la navigation par vent faible. Ces deux éléments seront déterminants pour l’Hydroptère maxi lorsqu’il s’attaquera aux grands records océaniques, Atlantique et Pacifique, ou au Trophée Jules Verne autour du monde. Les études de conception de l’Hydroptère.ch ont été menées conjointement par nos ingénieurs, les Papés, les laboratoires de l’EPFL impliqués dans le projet mais aussi les bureaux d’études avec lesquels collabore le Design Team Hydroptère, qui coordonne tous ces acteurs. <table style="WIDTH: 538px; HEIGHT: 305px" border=0 cellSpacing=1 cellPadding=0 width=538><tr><td> </TD> <td>La géométrie de l’Hydroptère.ch est innovante puisqu’il s’agira d’un catamaran, de 35 pieds, avec coqueron central structurel et des foils en V. Il sera équipé d'une dérive permettant de naviguer avec les foils hors de l'eau lorsque les conditions ne permettront pas de décoller, et non plus d'un seul ensemble arrière comme sur l'Hydroptère mais de deux ensembles arrière complets safran-plan porteur. Ceci afin d’assurer un meilleur équilibre en vol. Le gréement a, quant à lui, été dessiné pour satisfaire une large gamme de conditions météorologiques. </TD></TR></TABLE> l'hydroptère.ch a pour objectif de valider le choix d'une nouvelle géométrie ainsi que d'évaluer l'effet d'une multitude de paramètres sur les performances du voilier. Le bateau sera donc un véritable laboratoire flottant, équipé de systèmes mécaniques ingénieux permettant divers réglages en navigation. La plateforme ainsi que tous les éléments et technologies testées sur l’Hydroptère.ch devront être transposables à l’échelle du maxi.

Lever de rideau sur l'Hydroptère.ch


Alain Thébault et une partie de son équipe ont dévoilé hier les plans de l’Hydroptère.ch lors d’une conférence de presse organisée à Lausanne, sur le campus de l’école polytechnique fédérale, conseiller scientifique du projet. Ce nouveau bateau laboratoire, dont la construction a déjà démarré en Bretagne, sera une plateforme d'essai à échelle réduite du futur Hydroptère maxi. S’inspirant de la démarche d’Alain Thébault, qui a d’abord construit trois maquettes avant de se lancer dans celle de l’actuel trimaran de 60 pieds, l’Hydroptère.ch aura pour objectif principal de tester des géométries et comportements en conditions réelles variées en vue de la conception de l’Hydroptère maxi. <table border=0 cellSpacing=1 cellPadding=1 width=200 align=center><tr><td></TD> <td></TD> <td> </TD></TR></TABLE> Les programmes conduits sous la bannière Hydroptère sont des projets scientifiques et technologiques, dont l’ambition est de révolutionner le monde de la voile et de pérenniser ce concept innovant de bateaux volants. l’Hydroptère.ch s’inscrit dans cette démarche globale. La conception de l’Hydroptère.ch a donc été guidée par la volonté de conserver et d’optimiser les acquis en termes de vitesse et de comportement du bateau en vol, tout en travaillant la polyvalence et la navigation par vent faible. Ces deux éléments seront déterminants pour l’Hydroptère maxi lorsqu’il s’attaquera aux grands records océaniques, Atlantique et Pacifique, ou au Trophée Jules Verne autour du monde. Les études de conception de l’Hydroptère.ch ont été menées conjointement par nos ingénieurs, les Papés, les laboratoires de l’EPFL impliqués dans le projet mais aussi les bureaux d’études avec lesquels collabore le Design Team Hydroptère, qui coordonne tous ces acteurs. <table style="WIDTH: 538px; HEIGHT: 305px" border=0 cellSpacing=1 cellPadding=0 width=538><tr><td> </TD> <td>La géométrie de l’Hydroptère.ch est innovante puisqu’il s’agira d’un catamaran, de 35 pieds, avec coqueron central structurel et des foils en V. Il sera équipé d'une dérive permettant de naviguer avec les foils hors de l'eau lorsque les conditions ne permettront pas de décoller, et non plus d'un seul ensemble arrière comme sur l'Hydroptère mais de deux ensembles arrière complets safran-plan porteur. Ceci afin d’assurer un meilleur équilibre en vol. Le gréement a, quant à lui, été dessiné pour satisfaire une large gamme de conditions météorologiques. </TD></TR></TABLE> l'hydroptère.ch a pour objectif de valider le choix d'une nouvelle géométrie ainsi que d'évaluer l'effet d'une multitude de paramètres sur les performances du voilier. Le bateau sera donc un véritable laboratoire flottant, équipé de systèmes mécaniques ingénieux permettant divers réglages en navigation. La plateforme ainsi que tous les éléments et technologies testées sur l’Hydroptère.ch devront être transposables à l’échelle du maxi.

La 33ème America's Cup se jouera en multi Lors d'une réunion aujourd'hui à Genève, le yacht club defender de l'America's Cup, la Société Nautique de Genève (SNG), a confirmé qu'il acceptait le défi du Golden Gate Yacht Club (GGYC) pour la 33e America's Cup et a informé les représentants du yacht club américain que son équipe, Alinghi, serait prête à affronter leur bateau de 90x90 pieds (comme mentionné dans l'Avis de Défi du GGYC) en 2010. La SNG a en outre exprimé son souhait de voir les épreuves de sélection ouvertes aux autres équipes et a encouragé le GGYC à laisser si besoin à ces équipes plus de temps pour se préparer. La SNG a également déclaré être flexible et prête à discuter les autres termes de la 33e America's Cup tels que le format, le lieu et le calendrier. Source : Alinghi

LE SAC A VOILE (L'Actu en vrac) Sans_t24

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Très drôle le dessin !!

Mais bon ... c'est pas pour jouer les puristes, mais la course de l'America en multi, c'est plus la course de l'America ! Et si en plus il n'y a plus les match races, pour savoir qui disputera la finale ... Alors pourquoi la disputer ? Question

... Plus aucun intérêt ! LE SAC A VOILE (L'Actu en vrac) 680270

Dommage il n'y a plus le son alors un conseil ecouté avec ca:
https://www.youtube.com/watch?v=0EyQkc2w5E4
Ou ca:
https://www.youtube.com/watch?v=kMr2x5W4uJc

Le Bon, la Brute et le Méchant ?

Une délégation du Golden Gate Yacht Club et de son équipe, BMW ORACLE Racing, a rencontré aujourd’hui les représentants de la SNG / Alinghi.

La proposition claire et précise du GGYC visant à disputer une America’s Cup compétitive et conventionnelle sur des monocoques a été rejetée par la SNG, qui a insisté pour l’organisation d’une régate disputée à bord de grands multicoques selon les termes du Deed of Gift (DoG).

LE SAC A VOILE (L'Actu en vrac) Sans_t27

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La SNG a affirmé que cette régate face au GGYC se disputera au mois de mai 2010, ce qui est en contradiction avec les ordres de la justice New-yorkaise selon lesquels le match de DoG devrait se dérouler au mois de février 2010.

Le GGYC a demandé à la SNG de préciser sa position par écrit, et espère qu’une autre réunion avec la SNG permettra de clarifier les questions ouvertes au sujet de ce match de Deed of Gift.
Le GGYC est déçu que la SNG ait catégoriquement rejeté notre offre de disputer une America’s Cup conventionnelle. Le GGYC va poursuivre les négociations en toute bonne foi, en tant que Challenger of Record, dans le but de replacer l’America’s Cup sur le terrain nautique dans les meilleurs délais.

Source : Bernard Schopfer

Belote et ... rebelote ...
La Cour Suprême de l’Etat de New York a publié aujourd’hui, à la demande du Golden Gate Yacht Club, une directive intimant l’ordre au Defender, la Société Nautique de Genève, de motiver les raisons pour lesquelles elle ne souhaite pas se soumettre à la Cour. La SNG a refusé de se soumettre à l’ordre et au jugement du 7 avril 2009 au sujet des dates de la prochaine America’s Cup.
La Cour a planifié une audition le 14 mai 2009 à 09h30.

LE SAC A VOILE (L'Actu en vrac) Sans_t32

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Au début du mois d’avril, la Cour d’appel de l’Etat de New York avait jugé à l’unanimité – 6-0 – que le GGYC était le challenger pour la prochaine America’s Cup et que le prochain match se déroulera dans dix mois, au début du mois de février 2010.

Or, la SNG a unilatéralement déclaré, dans une lettre envoyée au GGYC la semaine passée, que le match devrait se dérouler au mois de mai 2010, en opposition avec l’ordre et le jugement de la Cour daté du 7 avril 2009. La SNG et les responsables d’Alinghi ont fait des déclarations similaires à la presse.

« En mettant en cause notre challenge légitime, ils ont déjà repoussé le match de juillet 2008 à février 2010 », a déclaré le porte parole du GGYC, Tom Ehman. « A présent, ils demandent un nouveau délai de trois mois, défiant par la même occasion le mandat clairement énoncé par la Cour. Trop, c’est trop.»

A l’occasion d’une réunion à la SNG la semaine passée, le GGYC a clairement réitéré son désir de disputer une America’s Cup conventionnelle, en monocoques, ouverte à toutes les équipes.
Cette proposition a été catégoriquement rejetée par la SNG.

Source : Bernard Schopfer

Invité

Bon, autant vous prévenir tout de suite, je connais à rien à la Voile, aux bateaux qui vont sur l’eau, et j’ai peur des poissons qui traînent dans la mer, alors pourquoi je me retrouve à poster dans un topic aquatique ? parce que j’ai eu envie d’avoir une pensée pour un marin, un navigateur solitaire décédé l’été dernier, et dont tu as peut être entendu parler Chewie… il s’agit de José Luis de Ugarte, un basque (du Sud… Getxo pour être précise.. Bilbao quoi)…Il a fait plusieurs tour du monde en solitaire et le Vendée Globe en 1993… J’ai eu la chance de rencontrer ce monsieur d’une élégance rare et d’un charisme fou, ami de mes beaux-parents (beau-papa étant lui aussi un marin), il y a quelques années, 4 ou 5 ans je crois, lors d’un dîner à San Sebastian, j’avoue que ça reste une des rencontres les plus marquantes de ma vie, bien que très brève… la discussion avait été passionnante et ses évocations de navigation incroyables… vraiment un très, très beau moment… son portrait ci-dessous en espagnol, je n’ai pas trouvé d’article en français… A José Luis donc…

http://www.elcorreodigital.com/vizcaya/20080727/deportes/mas-deporte/fallece-navegante-jose-luis-200807271521.html

LE SAC A VOILE (L'Actu en vrac) Jose_l10

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Classement de José sur son unique VENDEE:
Je n'est pas en tète les classements de toute les courses..... Désolé........

Classement de l'édition 1992-1993
1 - Alain Gautier (Fra, Bagages Superior) : 110j02h22'35''
2 - Jean-Luc Van Den Heede (Fra, Groupe Sofap-Helvim) : 116j15h01'11''
3 - Philippe Poupon (Fra, Fleury-Michon X) : 117j03h34'24''
4 - Yves Parlier (Fra, Cacolac d'Aquitaine) : 125j02h42'24''
5 - Nandor Fa (Hon, K&H Banque Matav) : 128j16h05'04''
6 - José de Ugarte (Esp, Euskadi Europ 93 BBK) : 134j05h04'00''
7 - Jean-Yves Hasselin (Fra, PRB/Solo Nantes) : 153j05h14'00''

Hors Course
Bernard Gallay (C-H, Vuarnet Watches), double escale pour problème de pilote et de structure du gréement

Abandons
Vittorio Mallingri (Ita, Everlast/Neil Pryde Sails), sur perte d'un safran
Bertrand de Broc (Fra, Groupe LG), pour problème de quille (Nouvelle Zélande)
Alan Wynne-Thomas (G.B, Cardiff Discovery), pour raison médicale (Hobart)
Loïck Peyron (Fra, Fujicolor III), pour délaminage (Les Sables d'Olonne)
Thierry Arnaud (Fra, Maître Coq/Le Monde de l'Informatique), pour manque de préparation (Les Sables d'Olonne)

Disparition
Nigel Burgess (G.B, Nigel Burgess Yacht Brockers), retrouvé noyé dans le golfe de Gascogne

grosse édition, avec un GASCOGNE très méchant cette année la. Toujours et encore de la casse. Le VENDEE n'est pas une traversée de baignoire....

RESUME:

L'édition des premiers drames

Alain Gautier : « La vie de marin solitaire amène son lot de problèmes, de tensions, et surtout son lot d'émotions, de satisfactions, certes non partagées mais tellement belles. Le Vendée Globe est sûrement la course qui m'a apporté le plus, sur la vie en général et surtout sur moi-même. »

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Suite à la première édition, le Vendée Globe repart toute voiles médiatiques dehors. Aux Sables d'Olonne, devenus " mer patrie " des plus grands navigateurs solitaires, se bousculent déjà des récidivistes propulsés au rang des grands favoris : Alain Gautier, Loïck Peyron, Philippe Poupon ou encore Jean-Luc Van den Heede. A leurs côtés, de nouveaux postulants - notamment Yves Parlier et Bertrand de Broc - débarquent plein de fougue et de foi face à un beau contingent d'étrangers, dont quelques vétérans du BOC Challenge. A terre, c'est l'engouement populaire et on retrouve Philippe Jeantot, qui a préféré troquer son ciré de skipper pour la veste d'organisateur. La course planétaire peut-être lancée. Un Américain manque malheureusement à l'appel. Mike Plant, de retour pour un deuxième tour, a disparu en mer alors qu'il ralliait les Sables d'Olonne. La coque de son Coyote retourné est repérée le jour de ce deuxième grand départ, qui voit 14 impétueux skippers prendre d'assaut la mer. Mauvais présage ?

LE SAC A VOILE (L'Actu en vrac) Jpg_1097080309-N-90-225

Les premiers milles, disputés dans un golfe de Gascogne de fort méchante humeur, seront sans pitié. Les retours précipités au port vendéen, seule escale autorisée par le règlement, se multiplient. Loïck Peyron ne repartira pas, son monocoque prend l'eau de toutes parts. Yves Parlier revient le mât en berne et encaisse déjà la note très salée de dix jours de retard au compteur, quand il reprend le chemin de la course. Mais, le pire survient quatre jours après le coup de canon, quand le Britannique Nigel Burgess est retrouvé noyé au large du cap Finisterre, sans doute après avoir été assommé et éjecté par-dessus bord.
Dans cette litanie de mauvaises fortunes de mer, seuls deux concurrents ont pris le rythme et parviennent à s'échapper. Alain Gautier et Bertrand de Broc se livrent une belle régate en tête à l'heure de dévaler l'Atlantique. Le premier fort bien accompagné de Bagages Superior - son coursier flambant neuf et le premier d'une longue série en composites signée Finot-Conq - finira par prendre les devants. Plus tard, De Broc, malmené dans les quarantièmes, se recoudra seul la langue en suivant les soins prodigués à distance par le docteur de la flotte, Jean-Yves Chauve.

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Ses ennuis sont pourtant loin d'être finis, puisqu'il devra rejoindre la Nouvelle-Zélande pour ne pas repartir. Les architectes de son bateau l'ont alerté que la quille de son Groupe LG (le premier vainqueur du Vendée Globe) menaçait très sérieusement de céder : il doit renoncer, la mort dans l'âme. Alain Gautier peut caracoler seul devant. Il vire le cap Horn avec 36 heures d'avance sur Philippe Poupon. Ce dernier démâte à quelques jours de l'arrivée et cède la deuxième place à " VDH ". La moitié des solitaires terminera classée ce grand tour de la planète bleue, course d'endurance qui s'est révélée cette fois intransigeante.

Déclaration de la Société Nautique de Genève “

LE SAC A VOILE (L'Actu en vrac) Sans_t34

BMW Oracle Racing (BOR) et le Golden Gate Yacht Club (GGYC) ont eu recours aux tribunaux de New York plutôt que d'accepter une invitation pour discuter les termes de la 33e America's Cup. Ils ont choisi d'ignorer notre proposition d'ouvrir la compétition à d'autres challengers et notre invitation à trouver un accord mutuel sur les termes de l'événement.

En tant que Defender de l'America's Cup, Alinghi et la Société Nautique de Genève (SNG) se doivent de respecter le Deed of Gift qui régit l'épreuve. Ce document mentionne clairement que le mois de mai constitue la date la plus avancée possible pour une épreuve organisée dans l'hémisphère nord, où les deux clubs sont basés. La décision de la Cour Suprême de New York ne nous ordonne pas de manquer à nos devoirs d'administrateur.

Le Deed of Gift stipule en outre que le Challenger of Record doit fournir "le plus tôt possible" au Defender un certificat "Custom-House" du bateau. Ce qu'il n'a pas fait. Le Deed of Gift n'est pas un document que l'on peut mettre de côté quand bon nous semble. Le texte est très clair en ce qui concerne les dates et il ne peut être exclu sous prétexte qu'il ne répond pas aux actuels désirs du GGYC et de BMW Oracle Racing.

La Société Nautique de Genève est prête à défendre sa position, qui respecte totalement le Deed of Gift en tant que règlement de l'America's Cup, devant la Cour Suprême de New York et demandera à BOR et au GGYC d'en faire autant".

Source : Alinghi
29-04-2009 > Communiqué de presse

Invité

merci Chewie pour ces précisions sur José Luis...

Coupe de l'America

14/05/2009 - 19:42

Alinghi-Oracle en février

La Cour Suprême de l'Etat de New York a décidé de fixer le duel entre Alinghi et Oracle, qui va attribuer la Coupe de l'America, en février. Les Suisses voulaient une échéance supplémentaire pour terminer la construction de leur bateau. Il reste encore le lieu de l'épreuve à déterminer.

Eurosport

Encore un chrono pour Groupama 3

Et de cinq ! Franck Cammas et son équipage décrochent le premier record de leur campagne 2009 et le cinquième depuis que le trimaran de 105 pieds a vu le jour en juin 2006.
Parti de Marseille vendredi 15 mai à 09h19' (heure française), pour tenter de battre le temps établi par Bruno Peyron en 2004 entre Marseille et Carthage, Groupama 3 a franchi la ligne d'arrivée située par le travers du Phare de Ras Quartajamah, sur le cap Carthage, ce samedi 16 mai à 02h 27' 23'' (heure française). Après 17 heures 08 minutes et 23 secondes passées à exploiter, en relation avec Sylvain Mondon de Météo France, le vent de la meilleure façon qui soit, l'équipage du maxi trimaran peut être satisfait du travail accompli. (temps de course sous réserve d'homologation du WSSRC - en cours).

Un an et demi après leur chavirage sur la tentative de record du Trophée Jules Verne, Franck et ses hommes ravissent un cinquième chrono et améliorent le record, jusqu'alors de 17 heures 56 minutes et 33 secondes, de 48 minutes et 10 secondes.
Groupama 3 a parcouru les 458 milles séparant Marseille de Carthage à la vitesse moyenne de 26,72 noeuds, contre une moyenne de 25,53 pour Orange II.

Franck Cammas quelques minutes après le passage de la ligne : « Nous avons fait une très belle première partie de parcours avec des pointes de vitesse à plus de 42 noeuds. La dernière partie a par contre été plus difficile avec des vents plus faibles que prévu et très variables en direction. Ca a été une traversée musclée car la mer était courte et cassante mais Groupama 3 s'est très bien comporté. Nous n'avons rien cassé et l'équipage a été super. Nous arrivons dans quelques heures à Hammamet avec un cinquième record à notre tableau de chasse. C'est de bonne augure pour la suite du programme car Groupama 3 est vraiment rapide ».

Les hommes du record
1)Franck Cammas
2) Frédéric Le Peutrec
3) Stève Ravussin
4) Loïc Le Mignon
5) Ronan Le Goff
6) Lionel Lemonchois
7) Thomas Coville
A terre : Sylvain Mondon (Routeur)

Les chiffres à retenir
- Groupama 3, nouveau détenteur du record de la Méditerranée entre Marseille et Carthage
- Nouveau temps de référence : 17 heures 08 minutes 23 secondes
(Temps de course sous réserve d'homologation du WSSRC - en cours)
- Départ de Marseille - Vendredi 15 mai à 09 h 19' (heure française)
- Arrivée à Carthage - Samedi 16 mai à 02 h 27' 23'' (heure française)
- Distance réelle parcourue : 532 milles - Vitesse moyenne : 31,03 noeuds
- Distance officielle du record : 458 milles - Vitesse moyenne : 26,72 noeuds
- Rappel du précédent record (Bruno Peyron à bord du maxi-catamaran Orange II) : 17 heures 56 minutes et 33 secondes, à la vitesse moyenne de 25,53 noeuds.

Les quatre précédents records détenus par Groupama 3 :
1. La Route de la Découverte (Cadix - San Salvador) en 7 jours, 10 heures et 58 minutes à 21,7 noeuds de moyenne
2. Miami - New York en 1 jour, 11 heures et 5 minutes à 27 noeuds de moyenne
3. New York - Cap Lizard en 4 jours, 3 heures et 58 minutes à 29,26 noeuds de moyenne
4. Distance parcourue en 24 heures avec 794 milles à 33,08 noeuds de moyenne

Source : Welcome OnBoard
Pour l'équipage c'etait du lourd!!!!!!!!!!!!!!!!!

vendredi 22 mai 2009

Le Vendée Globe va fêter dignement ses skippers

LE SAC A VOILE (L'Actu en vrac) SIBR_2722940_4_apx_470__w_ouestfrance_

Norbert Sedlacek dans les mers du sud cet hiver. Comme presque tous les skippers de cette aventure, il sera aux Sables- d'Olonne samedi soir.

Samedi, la foule des grands soirs est attendue aux Sables-d'Olonne pour la remise des prix du tour du monde en solitaire. Une nouvelle émotion pour les skippers.

Des dizaines de milliers de personnes sont attendues, samedi soir, sur la grande plage des Sables-d'Olonne. Pour dire au revoir aux trente skippers solitaires qui, le temps d'un hiver, les ont embarquées dans un tour du monde riche en rebondissements. Tous ont promis d'être là.

Et tant pis si chacun ne repart pas avec un chèque, faute d'avoir bouclé la boucle. Ce ne sont pas les 150000€ promis au vainqueur, Michel Desjoyeaux, ou les 20000€ reçus par Dee Caffari ou Norbert Sedlacek, qui marqueront les esprits. La soirée mettra un point final à l'aventure. Et c'est déjà beaucoup.

« Des souvenirs incroyables »

Depuis son retour au port, Arnaud Boissières n'a pas arrêté: « J'ai dit oui à tout. Je suis allé dans les écoles, faire des petites conférences, répondre aux interviews », s'amuse-t-il. Après la cérémonie, viendra le temps des vacances, en Crète. Et des souvenirs...

Malgré les galères, les bons moments refluent. Yann Eliès, héros malheureux de cette sixième édition, garde en mémoire « des souvenirs incroyables » de sa présence aux avant-postes. Une course stoppée nette par une fracture du fémur et un calvaire de deux jours. Mais « ce sont tous ces bons moments, toutes ces émotions du début de course qui m'ont donné la force de me battre pour me rétablir le plus vite possible. »

Vincent Riou, sauveur de Jean Le Cam, mais contraint à l'abandon, se souviendra de cette édition comme « d'une autre expérience, un peu différente, mais digérée ».

Pour d'autres, ce Vendée Globe a été celui d'un immense bonheur. Ils seront là pour le dire, samedi. Norbert Sedlacek, l'ancien chauffeur de tramway autrichien, heureux onzième et dernier d'une aventure qu'il n'avait pas réussi à boucler il y a quatre ans, parle « d'une joie jamais connue avant ».

Certains peaufinent les dernières lignes de leurs livres. D'autres ont déjà pris rendez-vous pour... le Vendée Globe 2012. Jean-Pierre Dick commence la construction d'un nouveau bateau, tandis qu'Arnaud Boissières a racheté celui de Vincent Riou. Et Yann Eliès pense à « la revanche » qu'il a à prendre. Reste à savoir si la crise ne viendra pas à bout des rêveurs les plus fous...

Marylise KERJOUAN.

Ouest France

dimanche 24 mai 2009

Le Vendée Globe s'offre un final explosif

LE SAC A VOILE (L'Actu en vrac) P1001780D944091G_apx_470__w_ouestfrance_

Deux heures de spectacle sur la grande plage des Sables d'Olonne et une foule estimée à plus de 100 000 personnes au rendez-vous. L'édition 2008 du Vendée globe s'est offert une remise des prix haute en couleurs samedi soir.

La soirée en images

Trois semaines de chantier, 120 personnes mobilisées, 10 camions, un show d'une heure et demie... Le final du Vendée Globe 2008-2009 devait être monumental, à la hauteur de l'édition de tous les records et de la bravoure des 30 skippers.

Presque tous les skippers sont là

Ils sont presque tous là, seuls manquent Loïck Peyron et Marc Thiercelin qui se sont décommandés à la dernière minute. Derek Hatfield, incertain jusqu'à vendredi, était bien là. « Pour mettre un point final à l'aventure et revoir les amis », résume le skipper canadien. Après les dédicaces dans la journée... le grand bain de foule en soirée sur la grande plage des Sables.

La remise des prix a fait déferler une marée humaine. Des dizaines de milliers de personnes, portés par un même enthousiasme. Des Luçonnais sont là en voisins « On est fiers de cette course. » D'autres sont venus de plus loin. Bruno, un Parisien a sorti le pique-nique tout à son bonheur d'être un « spectateur ébahi... »

Feu d'artifice

22 h.On annonce plus de 100 000 personnes sur la plage, noire de monde. On est venu entre amis, en famille, l'ambiance est bon enfant. En attendant la fête, on a sorti glacières et pliants. Les skippers quittent les Atlantes pour rejoindre les podiums. Le show peut commencer.

22 h 20. Premières salves des feux d'artifice. La scène est habillée d'un voile blanc où Vendée Globe s'inscrit en lettres bleues et où scintillent mille lucioles dorées. Un film démarre... 20 ans de légende se racontent en image.

Prochain départ : 21 octobre 2012

Tard dans la nuit. Extinction des feux. Fin le la 6^eédition, et place à la prochaine. Philippe de Villiers a annoncé son départ le 21 octobre 2012, à 13 h 02. Il a ajouté que 29 concurrents étaient déjà pré-inscrits pour cette prochaine édition.

Ouest France

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J'y étais.... Grandiose, magnifique, impressionnant ... et des feux d'artifice à faire pâlir Mickey.... LE SAC A VOILE (L'Actu en vrac) 21913

La 34ème Coupe en 2011 et multi challengers selon Coutts
Paul Lewis, notre confrère néozélandais du The New Zealand Herald, est allé à la rencontre de Russell Coutts à l’occasion de la première épreuve du circuit méditerranéen de l’Audi MedCup 2009. Si cette prestation est restée sous silence, l’objectif premier est d’en savoir toujours plus sur la Coupe. Décryptage …Russell Coutts ne sera pas le skipper du trimaran américain dans la bataille qui l’opposera en février prochain face à Alinghi. Première révélation suivie par celle qui annonce qu’Oracle reviendra sur un format normal, c'est-à-dire à multi challengers, pour une Coupe en 2011 s’ils remportent le combat des titans.

Pour l’heure Russell Coutts, considéré comme le meilleur régatier au monde, est le tacticien du TP52 suédois Artemis qui vient de terminer second de la première épreuve de l’Audi MedCup qui s’est disputée ce week-end à Alicante.

Russell Coutts sait ce qu’il fait, et ce qu’il dit… Il s’est lui-même mis hors jeu pour barrer le maxi trimaran à la surface de voile monstrueuse et aux vitesses impressionnantes même dans des vents faibles.
« Un projet comme celui-ci est un plein temps et je suis heureux de dire que ce n’est pas ma tasse de thé. James Spithill sera le skipper et lui et son équipage non fait rien d’autre que de travailler sur le sujet pour se familiariser avec lui. »

Dans le même temps Russell Coutts, CEO de BM Oracle Racing, affirme que si Oracle remporte le duel il reviendra alors à une America’s Cup conventionnelle qui se tiendra en 2011 avec de multipe challengers.

Enfin Russell Coutts s’est entretenu sur la fin du procès qui s’est terminé abruptement la semaine dernière alors que la Coure Suprême de New York ordonnait la mise en place du duel en février alors qu’Alinghi le souhaitait en mai. De plus Russell Coutts n’hésitait pas à rajouter un petit pic en jugeant les allégations d’espionnage d’Alinghi de ridicules alors que les Suisses essayaient de créer quelque chose à partir de rien.
« C’est une combat qui est accepté dans le monde de la Coupe, » raconte-t-il. « Nous le faisons tous. C’est pourquoi Alinghi a envoyé Peter Evans et Warick Flury, des régatiers néozed’, à San Diego. La dernière fois que j’y étais je les ai même invités à dîner. C’est tout à fait normal. »
« Mais Alinghi ont été très vicieux à propos de notre homme. Ils ont essayé de le charger alors qu’il était dans ses droits. Ils ont essayé de le faire passer pour un criminel alors qu’il ne l’était pas. »

Pour finir Russell Coutts se disait incompétent pour répondre à la question de savoir si Alinghi relancerait une procédure de justice s’ils venaient à perdre le DoG Match. De même il n’avait pas d’idée sur le fait de savoir si Alinghi allait choisir Valence ou l’hémisphère Sud comme lieu de rencontre.
Dires non validés par Grant Dalton, le patron de Team New Zealand. « Pour moi ce serait un désavantage pour Alinghi s’ils choisissaient l’hémisphère Sud. D’un point de vue logistique cela leur ferait perdre du temps et c’est comme s’ils se tiraient une balle dans le pied. »

Source : Paul Lewis \ The New Zealand Herald

Isabelle Autissier, Officier de la Légion d’Honneur
LE SAC A VOILE (L'Actu en vrac) Sans_t41

Hier, jeudi 28 mai, Isabelle Autissier s’est vu remettre des mains de Nicolas Hulot la médaille d’officier de la Légion d’honneur lors d’une réception qui s’est déroulée au siège du WWF à Paris, Bois de Boulogne.

Cette nouvelle distinction, puisque elle avait déjà été nommée Chevalier de la Légion d’honneur, récompense à nouveau le parcours et l’engagement sans faille d’une femme d’exception – selon les termes mêmes de Nicolas Hulot - aux causes qui lui tiennent à cœur et tout particulièrement la sauvegarde de la planète à laquelle elle a souhaité dédier cette distinction.

Une centaine d’invités a assisté à une cérémonie qui se voulait avant tout conviviale. Des invités issus de plusieurs univers symbolisant chacune des facettes du parcours riche et varié d’Isabelle. Camarades de classe, amis du monde maritime qu’il soit celui de la course au large ou des expéditions, collègues et amis de tous les domaines dans lesquelles elle s’est impliquée, la radio, l’écriture, la musique et le conte mais aussi des causes pour lesquelles elle s’engage et tout particulièrement la défense des droits de l’homme et la protection de l’environnement, notamment celles et ceux qu’elle côtoie activement aujourd’hui au Grenelle de l’environnement.

C’est d’ailleurs au nom de la sauvegarde de l’environnement qu’Isabelle avait demandé à Nicolas Hulot de bien vouloir lui remettre cette décoration dans le cadre, qui plus est enchanteur, du siège du WWF, association dont elle partage les combats.

Source : Effets Mer

Invité

19.06.09 - n° 3329 - TÉLÉ
Tabarly, le gaillard d'avant
par Pascal Paillardet

Il était charpenté comme un laboureur des mers. Avec des biceps comme des rondins. Éric Tabarly s’était rêvé bûcheron. C’est dans l’océan qu’il planta le soc de son étrave. Jusqu’à s’y perdre, une nuit de juin 1998, jeté bas de son Pen Duick par un coup de vent. Il filait vers ses 67 ans. Des journalistes le surnommaient « Pépé ». Il détestait ça. Comme il détestait parler pour ne rien dire. « J’ai voulu casser cette image d’un homme soi-disant taciturne et bourru. Il était simplement quelqu’un de vrai. » Pierre Marcel a 29 ans. Marin et cinéaste, ce Malouin est l’auteur du beau portrait Tabarly : envisagé à l’origine comme un documentaire télé, finalement devenu un long-métrage sorti l’an dernier au cinéma, ce film est diffusé ce mardi en exclusivité sur Canal +. Skippeur, fils d’un propriétaire de chantier naval, Pierre Marcel n’a jamais navigué avec le maître. « Je l’ai croisé à Saint-Malo, quand j’étais gamin, sans oser lui parler ! » Sans oser non plus imaginer qu’il barrerait plus tard l’illustre Pen Duick, premier du nom, et d’autres voiliers de cette flottille ! « Tabarly, je l’ai découvert par ses bateaux ! » Élaboré à partir de 400 heures d’archives souvent inédites, son portrait est porté par la voix off du navigateur disparu et le chant des gréements. « J’ai apporté le spi de Pen Duick IV dans un studio de bruitage, où on a fait claquer la voile ! » Dans ce film magistral, Pierre Marcel donne la parole au marin et à l’océan, comme on se choisit des équipiers de traversée.

Tabarly, un film à voir en exclusivité sur Canal +, mardi 23 juin à 22h45

mercredi 29 juillet 2009

Solitaire du Figaro. Desjoyeaux, un favori à l'unanimité

Qu'il le veuille ou non, le vainqueur du Vendée Globeen sera le favori. Ses adversaires feignent de l'ignorer.

Dossier spécial - Solitaire du Figaro

Jérémie Beyou (Bernard Paoli) l'avoue en rigolant. « Michel (Desjoyeaux) peut être un peu cassant mais c'est de la pression qu'il veut mettre sur les autres. »Demain, la 40^e Solitaire du Figaro s'élancera de Lorient vers La Corogne, terme de la première des quatre étapes de la classique estivale. Récent vainqueur du Vendée Globe, Desjoyeaux en sera le favori, malgré une meute d'une dizaine d'ambitieux certainement aussi bien outillés que lui. Le skipper de Foncia visera aussi une 4^e victoire dans l'épreuve qui lui permettrait de dépasser Philippe Poupon et Jean Le Cam au palmarès des succès. Insatiable ce Michel !

L'intéressé avoue ne ressentir aucune pression: « Je viens ici pour m'amuser, continuer à apprendre, me secouer aussi un peu, car il le faut parfois... » Du Desjoyeaux dans le texte. Parfois badin mais jamais approximatif. Quelque fois chambreur mais toujours l'ambition (d'être le premier) chevillée à la coque. « Pour moi c'est un mec comme les autres mais c'est sûr que c'est un tueur sur l'eau », avoue Nicolas Bérenger (Kone Elevators).

« Mich sera favori »

Les autres justement feignent de ne pas ressentir un quelconque complexe, se contentent d'en faire un adversaire certes prestigieux mais pas inaccessible. Entre respect et auto-persuasion. Pour François Gabart (Espoir Région Bretagne), le Finistérien « est le plus grand marin de course au large en solitaire et en monocoque mais il n'est pas inaccessible. Il ne les a pas toutes gagnées, non ? »

Autre espoir du circuit, Nicolas Lunven avoue ne pas tomber dans le panneau quand « Mich'Desj » met la pression: « Il le fait de façon habile pour déstabiliser la concurrence. Et puis je m'entraîne à Port-la-Forêt avec lui et avec les revenants du Vendée Globe, alors ça minimise un peu l'impact. »

Les habitués du tour du monde que sont Armel Le Cléac'h, Jérémie Beyou, Yann Eliès ou encore Charles Caudrelier... « Il n'y a pas que Michel Desjoyeaux, il y a tellement de bons... », reconnaît Isabelle Joschke (Synergie) seule femme de la course. Eliès, le rescapé des mers du Sud, en fait partie. Son avis vaut le détour: « Une partie de la flotte fait un complexe Desjoyeaux, alors il en joue. En 2007, j'ai suivi la course de l'extérieur et vu que beaucoup se battaient pour les 2^e et 3^e place. »

Gentiment modeste, le « Professeur » balaiera sans doute l'allusion. Qu'importe, il y a des palmarès en béton armé qui ne laissent place à aucun débat. « Mich sera le favori, tranche Beyou qu'il embarquera prochainement sur la transat Jacques-Vabre à bord du grand Foncia cette fois. Il dit depuis des années qu'il a cette étiquette sur le dos. Alors mettons la lui, sinon il sera déçu. »

Classement du prologue : 1. Beyou (Bernard Paoli) en 3 h 13'15'' ; 2. Duthil (Bbox Bouygues Telecom) à 29'' ; 3. Bérenger (Kone Elevators) à 3'12'' ; 4. Caudrelier (Bostik) à 4'59'' ; 5. Morvan (Cercle Vert) à 5'57'' ; 6. Nicol (Gavottes) ; 7. Desjoyeaux (Foncia) ; 8. Tabarly (Athema) ; 9. Rouxel (Défi Mousquetaires) ; 10. Tripon (Gédimat).

Éric HORRENBERGER - Ouest France

SAMEDI 01 AOÛT 2009 - 14H33
Le Maxi Banque Populaire V le plus rapide de tous les temps sur 24 heures

Historique, époustouflant, exceptionnel… Jamais les qualificatifs n’auront été aussi nombreux pour évoquer ce que les douze hommes du Maxi Banque Populaire V ont accompli ces dernières 24 heures. Avec des conditions de navigations dénuées de tout confort, Pascal Bidégorry et ses équipiers viennent d’inscrire leurs noms au livre des records en avalant 907 milles en une journée à la vitesse moyenne de 37,79 milles, établissant ainsi un nouveau chrono de référence sur la plus grande distance parcourue en 24 heures en équipage*… Des chiffres qui donnent le vertige et des marins que l’on sent heureux mais concentrés à l’extrême. L’ensemble du Team Banque Populaire est sur le point d’écrire une première page héroïque dans le grand livre de la chasse aux temps de référence…
La voix laisse transparaître une réelle fatigue mais également la satisfaction d’un travail bien fait. Entre émotion et concentration, Pascal Bidégorry revenait ce midi sur l’incroyable enchaînement d’évènements que son équipage et lui-même venaient de vivre : « On est dans le feu de l’action ! Ce record est extraordinaire. Je n’aurai jamais pensé qu’on pouvait passer les 900 milles. On prend ça avec beaucoup de plaisir, mais ce n’est pas encore fini. On réalisera plus tard. Il y a encore du boulot. Mais une chose est sûre, c’est que ce bateau est une réussite à tout point de vue. Je ne pensais pas qu’avec un multicoque transocéanique on pourrait aller à cette vitesse là. Je regarde forcément régulièrement le speedo et certaines vitesses m’ont donné une petite boule au ventre la nuit dernière. Il y a un dialogue permanent avec les barreurs pour arriver à une navigation la plus performante possible ».

Si la satisfaction de l’équipage est bien évidemment palpable au travers des mots de son skipper, l’heure n’est pas non plus au triomphe par anticipation. Certes, les dernières 24 heures ont largement donné de quoi laisser envisager une issue heureuse à ce premier record de la campagne océanique du Maxi Banque Populaire V. Mais ce n’est qu’une fois le passage symbolique entre le Cap Lizard et l’île de Ouessant confirmé que ces douze marins d’exception pourront laisser éclater leur joie d’avoir accompli l’un des plus beaux exploits autant sur le plan humain que sportif.

A 862,3 milles de l’arrivée et 274,4 milles d’avance sur le tableau de marche du temps de référence à la mi journée, l’objectif reste de tenir le rythme payant engagé dès les premiers milles.

*Sous réserve de validation par le WSSRC (World Sailing Speed Record Council)
J'aime ca moi!!!!!!!!!!

samedi 05 septembre 2009

La goélette Tara a mis les voiles pour 3 ans

À 12 h 20, les quinze membres d’équipage (cinq marins et sept scientifiques) ont largué les amarres au son des bagadoù et sous les applaudissements de centaines de badauds venus partager l’événement. Le public a pu suivre sur grand écran la mise sous voile.

Cap sur Lisbonne

La goélette est ensuite sortie de la rade de Lorient, escortée par des dizaines de bateaux en tous genres. Au large de l’île de Groix, Tara a reçu la traditionnelle bénédiction. Avant de mettre le cap sur Lisbonne, la première étape de la mission scientifique qui doit la conduire, durant trois ans, dans toutes les mers du globe.
Après des semaines de préparatifs, les membres d'équipage, marins et scientifiques, avaient hâte de larguer les amarres. "Vivement qu'on parte", lançait Samuel, le second du bateau , hier sur le pont en observant les derniers préparartifs, et notamment l'acheminement des dernières victuailles qui doivent permettre à l'équipage de tenir deux mois.

Après ses long mois de dérive polaire qui l'on rendue célèbre, la goélette met le cap sur toutes les mers du monde, chaudes ou froides, afin d'étudier la relation entre l'évolution du climat et l'évolution des écosystèmes marins. Le plancton est d'une importance considérable. "Il représente une masse de vie colossale. Ainsi, la vie océanique est essentielle à la régulation du climat et au fonctionnement de l'ensemble des écosystèmes terrestres", explique Éric Karsenti, directeur scientifique de l'expédition.

Ouest France

Invité

censuré ... geek

Oh !! .... Mais c'est qui ce petit marin ??? LE SAC A VOILE (L'Actu en vrac) 552955

.... trop trognon ! Rolling Eyes

Michel Desjoyeaux et Foncia grands vainqueurs à Brest
Même si la côte bretonne, au gré des faibles vents et des forts courants n'a pas eu son pareil pour préserver le suspense, Michel Desjoyeaux et son équipage n'ont pas laissé s'échapper le succès qui leur tendait les bras après une navigation aussi fluide qu'exemplaire tout au long du troisième et dernier acte de l'Istanbul Europa Race. A bord de Foncia, ils ont fini par couper la ligne dans le cour de la nuit noire brestoise à 3 heures 50 minutes et 56 secondes. Après 7 jours 15 heures 50 minutes et 56 secondes de mer depuis le départ de la cité catalane, ils font donc un joli coup double : ils remportent l'ultime étape du grand tour de l'Europe en même temps qu'ils s'adjugent la victoire finale au classement aux points à l'issue des trois parcours (avant jury) et d'un long périple entre Orient et Occident, d'Istanbul à Brest en passant par Nice et Barcelone. Heureux, le double vainqueur du Vendée Globe inscrit une nouvelle ligne à son palmarès long qu'un jour sans vent qu'il savoure avec un plaisir non dissimulé avec toute son équipe. Interview au saut du bateau...

LE SAC A VOILE (L'Actu en vrac) 102_1819

LE SAC A VOILE (L'Actu en vrac) 102_1819

Michel Desjoyeaux, que vous inspire cette victoire ?

« Beaucoup de joie. Nous nous sommes battus dans chaque étape, mais on s'est aussi bien marré. J'espère que nous donnons tort à ceux qui ne sont pas venus. »

Où s'est jouée cette victoire ?

« En mer d'Alboran. Nous étions bord à bord avec Groupe Bel qui était pass&ea cute; devant à un moment donné et puis on a réussi à démarrer dans le petit temps : on a décollé. Cela s'est joué aussi dans notre navigation qui a été bonne. En solitaire sur de tels engins, on navigue souvent mal parce qu'il n'est pas possible d'en exploiter seul le potentiel. Entre la prise de décision et l'achèvement de la manouvre, il se passe du temps. En équipage, c'est instantané. Nous avons installé un système de quarts ces trois ou quatre derniers jours parce que les conditions le permettaient, mais auparavant nous étions tous très concentrés. C'est une très belle expérience et Jérémie Beyou s'est régalé. Dans la Transat Jacques Vabre, nous serons deux et on naviguera moins bien qu'à cinq. »

Que retenez-vous de cette course d'un mois ?
« Dans l'ordre, une régate dans le Bosphore qui devra compter la prochaine fois. D'ailleurs je sais que Cumali Varer nous prépare des nouveautés pour la prochaine fois. Ensuite la Méditerranée qui est un grand bazar pour la voile. En Mer Egée, il y a des sites qui donnent envie d'y retourner en croisière. Puis il y a eu la Sardaigne, les Bouches de Bonifacio bien ventilées, le Cap Corse que nous avons longé et puis Gilbraltar... C'était le top. Bon, Wolf Rock ne nous a pas donné envie d'y retourner en vacances ! »

Et la formule de cette Istanbul Europa Race ?

« En fait cette course en équipages et par étapes correspondait à une demande de la classe Imoca : c'est une bonne formule. Je me répète, j'espère que nous donnons tort à ceux qui ne sont pas v enus. »

Temps de course de Foncia : 7 jours 15 heures 50 minutes et 56 secondes à la vitesse moyenne de 8,99 nouds.

» QUI PEUT FAIRE DE LA VOILE SANS VENT ?