QUI PEUT FAIRE DE LA VOILE SANS VENT ?

Tait toi et rame!!!!!!

dimanche 12 avril 2009

Sam Davies : « Ma première depuis le Vendée Globe »
SPI OUEST-FRANCE




Samantha Davies au départ de la classe J80. Photo : Thomas Bregardis

Spi Ouest-France - Bouygues Telecom. L'Anglaise, 4^e du Vendée Globe, court en J80, la série la plus représentée dans la BMW Sailing Cup. Sans perdre de vue son objectif principal : retrouver un sponsor pour construire un nouveau 60 pieds.

Samantha, que représente le Spi pour vous, Anglaise ?

J'ai navigué en équipage, quand j'étais jeune, et souvent on regardait si on allait venir à La Trinité ou pas. Mais comme c'est à fond, du matin à la nuit, la plupart des Anglais se disent qu'il n'y a pas le temps pour boire une bière et ne viennent pas. Mais avec mon équipe de match-racing, ma première participation remonte à dix ans. J'étais revenue l'an dernier, mais entre-temps je courais en Figaro, soit la transat Ag2r, soit le Trophée BPE.

Et vous voilà donc revenue au petit bateau !

(Rire) Oui, je fais le Spi avec la concession BMW de Lorient, qui me prête une voiture depuis un an et demi maintenant. C'est chouette. Mais je suis déçue car je voulais barrer, mais je n'ai pas le droit, les règles de classe me l'interdisent en J80. Et comme je suis blessée à l'épaule, en prenant une vague juste avant l'arrivée du Vendée Globe, que je ne me suis pas soignée parce que je pensais que ce n'était pas grave, je fais un peu le boulet au milieu du bateau. J'essaie de faire la tactique. Ce matin (lire hier) on a super-bien navigué, mais dans la brise on est partis du mauvais côté. Et comme en plus il nous manque un équipier, on est trop légers de 75 kg alors dans la brise ça ne marche pas très bien.

Ça vous fait quand même rire. On a l'impression, comme au Vendée Globe, que vous ne perdez jamais le sourire...

Mais je suis tellement contente de naviguer, ça fait un bien ! Et je vais vous livrer un secret : mon premier sport en compétition a été la natation synchronisée, alors peut-être que le sourire vient de là. Par ailleurs, c'est la première fois que je retourne sur l'eau depuis l'arrivée du Vendée Globe, tellement j'ai été sollicitée, entre les obligations avec les médias, les sponsors, la rédaction de dossiers destinés à ma recherche de partenaires pour la suite, à trouver le budget pour construire un nouveau bateau pour 2012.

Roxy ne vous suit donc pas ?

Si, ils sont très contents des résultats du Vendée Globe et, s'ils le pouvaient, ils lanceraient eux-mêmes tout de suite la construction d'un nouveau bateau. Mais en ce moment, ils souffrent financièrement. On a juste le budget pour conserver l'équipe, car je veux la garder le plus longtemps possible. Roxy suit donc le projet, mais il nous faut un beau co-sponsor. Tout compris, sur quatre ans, ça représente 8 millions d'euros.

Même vous, qui avez irradié de bonheur durant le Vendée Globe et signé l'une des plus belles communications du genre, avez du mal... On se dit pourtant que votre profil doit tenter un investisseur ?

J'espère. Je vais y mettre toute mon énergie. J'aurais aimé courir en Figaro, mais je me dis qu'il faut placer l'énergie mise dans la course dans cette recherche. Beaucoup de gens pensent, tellement cela a constitué une réussite avec Roxy - et certains journaux l'ont même écrit - que j'étais déjà en train de construire un nouveau bateau. Mon premier défi est donc de livrer la bonne info. Avec la crise, ce n'est pas si facile que ça.

Recueilli parOlivier CLERC.

Ouest France

Top départ de Groupe Bel !


Groupe Bel a franchi la ligne de départ du record de la Méditerranée située dans l'Est du phare de Pomègues sur les Iles du Frioul ce mardi à 19 heures, 58 minutes et 46 secondes (heure française). Kito de Pavant s'est élancé en solitaire sur ce parcours de 458 milles à destination du Cap Carthage (Tunisie) avec un vent de Sud-Ouest soufflant à 10/12 nœuds.
Sous grand-voile haute et solent le monocoque entame ainsi son « run » vers l'Afrique. Pour battre le record détenu depuis mars 2008 par Michel Kleinjans à bord de Roaring Forty (40 pieds/12m) en 1 journée, 21 heures et 24 minutes, Groupe Bel doit arriver à Carthage avant jeudi 4 juin à 17 heures et 21 minutes.

Pour la première fois depuis le Vendée Globe, Kito de Pavant renoue avec la navigation en solitaire à bord de Groupe Bel. Si la fenêtre météo avec laquelle il s'élance aujourd'hui n'est pas exceptionnelle, elle offre un sérieux avantage : celui de tenter une traversée sans empannage, manœuvre très coûteuse en temps et en énergie. En effet, le vent d'Ouest-Nord-Ouest devrait virer plein Ouest au Sud de la Sardaigne et accompagner ainsi la trajectoire de Groupe Bel jusqu'aux côtes tunisiennes. Évidemment, comme toujours en Méditerranée, la pratique peut chambouler la théorie mais Kito estime sa traversée à une trentaine d'heures....Inch allah !

Cet après-midi, quelques minutes avant de quitter le Vieux Port sous le cagnard marseillais, le skipper affichait sa mine des grands jours :

« L'exercice du record en solitaire à bord de Groupe Bel est totalement nouveau pour moi et c'est ce qui m'amuse. Pour une fois, mon adversaire est le chrono et comme je suis le seul concurrent sur la ligne, je suis au moins sûr de ne pas voler le départ (rires) ! Plus sérieusement, cette traversée va me permettre de reprendre confiance avec le bateau en solitaire et de tester Groupe Bel dans sa version 2009. Je passe presque en mode Solitaire du Figaro, c'est à dire que je me prépare à ne pas fermer l'œil pendant quasiment trente heures. C'est aussi très excitant de devoir tirer le meilleur parti de la situation météo et de s'adapter seul aux moindres variations du vent. Les prévisions n'annoncent pas un vent très fort mais particulièrement bien orienté sur l'ensemble du parcours. Je devrais pouvoir effectuer un virage bien serré au Sud de la Sardaigne et raccourcir ainsi au maximum la route vers Carthage. Après, nous sommes en Méditerranée et entre ce que disent les ordinateurs et ce que je peux vivre en mer, les surprises, bonnes ou moins bonnes, sont possibles ! »

Les records maritimes sont enregistrés et homologués dans le monde entier par le WSSRC (World Sailing Speed Record Council) qui détache un chronométreur officiel au départ comme à l'arrivée de chaque tentative. Un commissaire du WSSRC a donc déclenché le chrono ce soir depuis le phare de Pomègues et un second attendra Groupe Bel au Cap Carthage dans la nuit de mercredi à jeudi. Pour connaître l'ensemble des temps référencés sur la planète : www.sailspeedrecords.com

Source : Windreport' / Julia Huvé

Vacation avec Kito de Pavant au large de la Sardaigne


Joint par téléphone cet après-midi, le skipper de Groupe Bel expliquait rencontrer depuis ce matin des conditions de vent plus légères que prévues. Après une première nuit à 15 nœuds de moyenne, la cadence a ralenti au petit jour. Néanmoins, Groupe Bel navigue déjà au large de la Sardaigne à une vitesse de 11 nœuds.
A 14h30, il lui restait 220 milles à parcourir avant le Cap Carthage qu'il devrait atteindre demain jeudi, en milieu de journée. Rappelons que pour battre le record du belge Michel Kleinjans sur cette traversée de la Méditerranée en monocoque et en solitaire, Kito doit franchir la ligne d'arrivée avant jeudi, 17h21 (HF).

La vacation radio de Kito

« La première nuit s'est plutôt bien passée. Comme prévu, il y avait du vent au large. J'ai pu faire 15-16 nœuds de moyenne sans problème, avec la Lune et les dauphins. J'ai même traversé un banc de méduses et il y en a partout sur le pont !

Je n'ai pas du tout dormi, seulement des petits sommes de quelques minutes dehors dans le poste de veille, mais pas suffisamment pour récupérer. Je vais certainement faire une petite sieste cet après-midi. Là, je suis sous spi. Il fait grand beau et chaud. La mer est plate et je marche à 11 nœuds sur la route directe avec un vent d'Ouest-nord-ouest qui souffle entre 10 et 12 nœuds.

Je suis au large de la Sardaigne. Il me reste 60 milles à parcourir avant d'arriver à San Pietro (pointe sud Sardaigne) où j'attends une petite accélération du vent. Je suis à 220 milles du Cap Carthage que je prévois d'atteindre demain à la mi-journée.

Notre fenêtre météo s'avère moins favorable que prévue. Nous savons bien que les fichiers météo ne sont pas toujours très fiables en Méditerranée et qu'il est rare d'avoir un vent fort et régulier sur l'ensemble du parcours. De toutes façons, il n'y a pas 50 solutions : soit tu pars avec un grand coup de Mistral et ça devient très inconfortable, soit tu te bases sur une fenêtre météo un peu plus délicate à négocier comme celle que nous avons choisie, en privilégiant l'angle du vent à sa force.

Cette traversée me permet de naviguer et de valider le bateau. Nos objectifs ont clairement été atteints au niveau de son optimisation au portant. Il va entre 5 à 10% plus vite que nos références de l'an passé. Maintenant, nous ne sommes pas les seuls à progresser et j'attends de voir ce que donne la concurrence.

Les conditions de navigations sont vraiment très agréables. C'est un plaisir d'être en mer et de retrouver des sensations qui m'ont beaucoup manquées ces derniers mois. »

Source : Windreport' / Julia Huvé

Kito de Pavant bat le record de 3 minutes et 31 secondes !

Cela s'est vraiment joué in extremis ! Parti de Marseille mardi à 19 heures, 58 minutes et 46 secondes (HF), Groupe Bel a coupé la ligne d'arrivée du record de la Méditerranée devant le Cap Carthage en Tunisie à 17 heures, 19 minutes et 15 secondes après 1 journée, 21 heures, 20 minutes et 29 secondes de traversée. Kito de Pavant améliore de 3 minutes et 31 secondes le précédent record détenu par Michel Kleinjans à bord de Roaring Forty (sous réserve d'homologation du WSSRC).
Après une matinée de « pétole » au large de la Tunisie, le vent s'est enfin levé à 14 heures et depuis, Kito n'a rien lâché pour exploiter au mieux ce flux d'Est-Nord-Est qui s'est rapidement établi autour des 12 nœuds. Il empoche d'une poignée de minutes ce record en monocoque et en solitaire et établi ainsi le premier de temps de référence pour les 60 pieds IMOCA.




La météo n'a vraiment pas été tendre avec les nerfs de notre skipper. Si la fenêtre n'annonçait pas un vent à décorner les ...vaches, les fichiers prévoyaient en revanche un minimum de 15 nœuds sur la traversée avec un très bon angle pour une trajectoire directe vers Carthage. Une fois encore, la Méditerranée s'est montrée imprévisible et les conditions météo n'ont pas été conformes aux attentes. Même s'il espérait réaliser un meilleur temps sur ce record, Kito ouvre la voie pour la Classe IMOCA et espère ainsi motiver ses concurrents à s'y attaquer prochainement. De son côté, Kito n'exclut pas de se représenter à nouveau sur la ligne de départ dans les prochains mois.

« C'était dingue, je suis resté 3 heures complètement scotché avant de passer la dernière pointe et ensuite, le vent est rentré d'un seul coup et ça l'a fait. Juste mais ça l'a fait !

Sur toute la traversée, nous avons eu moins de vent que prévu. Nous attendions plus de 20 nœuds la première nuit, puis une moyenne de 15 nœuds entre la Sardaigne et la Tunisie mais la fenêtre était courte et le vent n'a pas cessé de mollir. En revanche, il était bien orienté.

Même si j'espérais bien évidemment réaliser un meilleur temps je suis satisfait d'avoir inauguré ce premier record en 60 pieds. Nous avons fait bouger beaucoup de monde autour de ce record, notamment à Marseille et en Tunisie où nous avons eu un super accueil. J'espère que cela annonce une belle série de tentatives de mes camarades du circuit IMOCA. Peut-être même que nous nous élancerons à nouveau, dès que notre programme nous le permettra.

Je suis un peu fatigué. Je n'ai pratiquement pas dormi de toute la traversée. C'est beaucoup de travail pour faire avancer ce type de bateau dans les petits airs. Les voiles sont immenses et lourdes à manier.

En tout cas, quel plaisir de naviguer à nouveau en solitaire sur ce bateau ! »

A noter que Kito a déjà repris la mer ce soir en direction de Port Camargue avec deux membres de son équipe.

Source : Windreport' / Julia Huvé

BRAVO!!!!!!!!

Pascal Bidégorry et son équipage de 11 hommes à bord du maxi trimaran Banque Populaire V, mené par viennent de battre un record à la voile historique, celui de la traversée de l'Atlantique Nord.
Parti le 30 juillet dernier à 00h 47mn 42s heure française (22h 47mn 42s TU) de Ambrose Light (Phare d'Ambrose) à New York, le maxi trimaran Banque Populaire 5 a franchi la ligne d'arrivée au Cap Lizard (pointe sud de l'Angleterre) à 16h 13mn 30s heure française (14h 13mn 30s TU). Il a rallié New York au Cap Lizard en 3j 15h 25 mn 48s à une vitesse moyenne de 32,94 noeuds parcourant une distance totale de 2921 milles.

Le dernier né des maxis multicoques, mis à l'eau en août 2008 à Lorient et baptisé à Nantes en octobre dernier, a également détrôné Groupama 3 dans le record de la plus longue distance parcourue en 24h avec 908 milles au compteur à une vitesse moyenne de 37,8 noeuds !

RECORD DE L'ATLANTIQUE NORD

Date et heure de départ : 30 juillet 2009 à 00h 47mn 42s heure française (22h 47mn 42s TU)
Date et heure d'arrivée au Cap Lizard : 2 août 2009 à 16h 13mn 13s heure française (14h 13mn 13s TU).
Distance parcourue : 2921 milles ( 5 410 km)
Vitesse moyenne du record : 32,94 noeuds
Pointe de vitesse : 47,15 noeuds

Nouveau temps de référence du record de la Traversée de l'Atlantique Nord : 3j 15h 25 mn 48s


RECORD DES 24H

Nombre de milles parcourus : 908 milles (1682 km)
Vitesse moyenne : 37,8 noeuds

02/08/2009 - 20h23

Les félicitations de Franck Cammas

De New York au Cap Lizard

Arrivé douze minutes après le nouveau détenteur du record de la traversée de l'Atlantique, Franck Cammas a tenu à féliciter Pascal Bidégorry et son équipage, mais aussi à faire le bilan de cette traversée express en 3h 18h 12' 56'' à 31,92 noeuds de moyenne...

<table border=0 cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%"><tr><td id=lienrouge class=txtgris vAlign=top width="100%"> Un final extrêmement serré à l'arrivée au cap Lizard... On est content d'avoir franchi la ligne et c'était sympa de voir Banque Populaire V lors des dernières heures du parcours : cela nous a motivé, les uns et les autres ! On a bien fait avancer Groupama 3 ce qui nous a permis de revenir un peu sur eux... On était parti quasiment ensemble et on franchit la ligne avec quelques minutes d'écart, après un peu plus de trois jours de mer ! Comment expliquer ce retour : Groupama 3 est plus à l'aise dans ces conditions moins ventées ou était-ce le vent qui vous était plus favorable ? « Difficile à dire, un peu des deux. On revenait avec du vent mais à quelques milles l'un de l'autre, la différence de brise était minime... Le vent était trop changeant pour savoir qui allait le mieux. Ce qui est certain, c'est que nous sommes plus à l'aise par rapport à eux dans moins de vingt noeuds que dans vingt-cinq noeuds de brise ! Un message à transmettre à Pascal Bidégorry et son équipage ? Bravo ! C'est assez impressionnant de suivre un tel record en étant aussi acteur... Il a atteint des vitesses incroyables et d'avoir tenu ce rythme pendant 24 heures, avec 907 milles, c'est une belle étape de franchie. Il y a plein d'amis à bord et je pense qu'ils sont contents ! Il fallait un vainqueur : ce sont eux. J'espère juste qu'ils nous laisseront le prochain record... Quels enseignements tirez-vous de cette traversée ? Quels axes de travail pour le team Groupama ? Cette traversée était la dernière ligne droite avant le départ du Trophée Jules Verne. Le test a été réussi ! Groupama 3 a acquis des petits plus par rapport à il y a deux ans. On a gagné en performance pure, mais ce n'est pas un bateau très différent. L'équipage est super : il a parfaitement fonctionné, il a fait marcher le trimaran à fond jusqu'au bout avec toujours de très belles manoeuvres. Il y a un excellent état d'esprit à bord et nous sommes tous contents de repartir ensemble cet hiver. Est-ce que l'équipage est fatigué ou est-ce que vous avez pu tenir un rythme comme pour le Trophée Jules Verne ? On s'était organisé pour avoir le même tempo que sur un tour du monde : personne n'est fatigué et tout le monde a bien dormi, notamment Steve... On pourrait continuer des semaines comme cela... 90% de l'équipage de cette traversée sera au départ du Trophée Jules Verne. Par rapport à Banque Populaire V, quels sont les points forts et les points faibles de Groupama 3 ? On sait qu'il y a des conditions où il va plus vite, notamment au près. Nous avons une autre philosophie avec un bateau qui est plus court et plus léger. Au portant, nous devrions aller mieux... Dans un tour du monde, il peut se passer beaucoup de choses ! Sur cette traversée, il est allé plus vite 70% du temps : il faudra être plus malin sur le Trophée Jules Verne où il y a plus de stratégie météo que sur l'Atlantique Nord. C'était votre première collaboration avec le navigateur Stan Honey... On s'est découvert sur cette traversée. Mais pour le record, c'est le moment du départ qui est le plus important car après, il n'y a pas trop de stratégie, juste de petits ajustements de trajectoire en fonction du vent et de la configuration de voile. On est sur la même longueur d'onde et les échanges avec Sylvain Mondon à terre ont été très positifs. Le bateau est en bon état ? On est très satisfait. Après, il y a toujours des détails à améliorer, notamment sur le puits de foil. Mais le foil justement a montré sa fiabilité par rapport à la tentative autour du monde : on a pu le descendre à fond toute la traversée et on peut avoir confiance. Qui est allé le plus vite ? Le meilleur chrono a été réalisé par le quart de Steve Ravussin, mais je crois que c'est Bernard Stamm qui est monté jusqu'à 44,7 noeuds. Une vitesse suisse... </TD></TR></TABLE>

Une petite vidéo à plus de 40 noeuds?

Ca tape, ca fait du bruit, ca mouille pas mal, mais que c'est bon!!!!!!!!!!