La Rochelle !!!

Voilà le club que j'ai choisi de suivre cette saison .... j'espère qu'ils vont réussir leur objectif : le maintien !

Ce choix n'est pas sportif ... il est de coeur ! ....

Rugby - Top 14
11/08/2010 - 16:48 - Mis à jour le 11/08/2010 - 17:15

Présentation: La Rochelle



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Dernier volet de notre tour des clubs du Top 14 avant la reprise du championnat ce vendredi avec La Rochelle, dernier club à avoir validé son billet pour jouer en élite. Les Maritimes, vainqueurs de finale d'accession face à Lyon, n'auront pas la tâche facile pour accrocher le maintien.




Nom du club : Atlantique Stade Rochelais
Fondé en 1898
Stade : Marcel Deflandre (12 300 places)
Président : Alain Autant
Entraîneurs : Serge Milhas – David Darricarrère
Classement 2010 : 3ème du Pro D2 (vainqueur de la finale d'accession)
Titre : Aucun

Objectif : Le maintien

La Rochelle ne veut pas vivre une saison "à la Albi". Même si tous les indices portent à croire que l'année sera bien difficile. Pour nombre d'observateurs, La Rochelle est LE favori pour descendre en Pro D2 mais les Maritimes y croient dur comme fer. Pour joindre les actes aux paroles, les entraîneurs ont décidé de ne lâcher aucun joueur présent lors du match d'accession le 23 mai dernier contre Lyon à Brive. Une stratégie originale et risquée défendue par Serge Milhas : "Je ne voulais pas nuire à notre cohésion et affaiblir le potentiel en perdant des joueurs cadres. Comment aurait-on fait si nous avions eu trop de nouveaux joueurs à intégrer en si peu de temps ?" Une cohésion déjà balbutiée par l'annonce du départ de ce même Milhas à l'issue de la saison. Pas de meilleur goût pour débuter un championnat dans les meilleurs conditions.

La star : Seru Rabeni





Un temps annoncé à Brive puis au Racing-Métro, le Fidjien a finalement décidé de poser ses valises à La Rochelle. Puissant, rapide et solide en défense, Seru Rabeni est la seule véritable star de l'équipe rochelaise. A 32 ans, il entame une troisième carrière après avoir fait les beaux jours de l'hémisphère sud puis de l'Angleterre (quatre ans à Leicester et un an à Leeds). Rabeni aura la lourde tache de débloquer quelques rencontres sur des exploits individuels. Mais aussi de faire avancer ses coéquipiers dans des matchs plus serrés.

Le joueur à suivre : Benjamin Ferrou

Benjamin Ferrou entame sa neuvième saison sous les couleurs rochelaises, encore plus motivé que jamais. Le patron des lignes arrières, pièce maitresse du dispositif de l'équipe, possède une grande aura auprès de ses coéquipiers. Il a su débloquer quelques situations mal embarquées et son rôle sera d'encadrer une jeunesse novice à ce niveau. Mais Ferrou ne devra perdre trop d'énergie hors du terrain car le Top 14 demande beaucoup plus d'énergie que la Pro D2. Comme tout son groupe, il devra franchir un nouveau pallier et se faire violence en défense.

Le départ qui fait mal : Serge Milhas

"Que pourrais-je leur amener de plus que le chalenge que nous avons à relever ?" En s'exprimant en ces termes dans les colonnes du Midi Olympique, Serge Milhas a été très clair. Aucune chance de le revoir sur le banc rochelais lors de la saison 2011-2012. Et ce quelque soit le dénouement sportif de cette année. Arrivé lors de l'été 2004, Milhas a tout connu à La Rochelle. Des moments de doutes, des clashs mais aussi la joie de la montée. Son départ est une surprise pour les joueurs mais également pour tous les supporters. Son objectif ? Garder toute sa concentration cette saison et ne pas penser à son futur.

Mouvements :

Arrivées: Rabeni (Leeds), Gaugau (Racing-Metro), Dall'Igna (Montpellier), D’Aram de Valada (Stade toulousain), Le Guen, Souvent (1er contrat espoirs), Garcia (Brive), Sazy (Montauban).

Départs: De Pauw (Auch), Morel, Praud, Bernard.

Rugbyrama - Romain Poujaud

Rugby - Top 14
14/08/2010 - 16:35 - Mis à jour le 14/08/2010 - 23:17

Le Stade rochelais reçu avec mention



Eurosport

Pour leur retour parmi l'élite, les promus rochelais ont frappé un grand coup en s'imposant contre Castres (22-17) ce samedi. Grâce à un courage indéniable et un réalisme impressionnant, les Maritimes ont parfaitement lancé leur saison. Contrairement à des Tarnais beaucoup trop approximatifs.

Ces dernières saisons, les vainqueurs des finales d’accession de Pro D2 n’ont pas survécu aux affres de l’élite. Une saison en Top 14 et retour à la case départ… Visiblement, les Rochelais semblent bien déterminés à mettre fin à cette malédiction. En tout cas, les hommes de Serge Milhas et David Darricarrère ont étonné d’entrée et démontré que, malgré un effectif peu remanié par rapport à celui de la saison passée, ils avaient le niveau en ce début d’exercice. Certes, les Maritimes n’ont pas forcément flambé au large. Non, ils se sont concentrés sur les fondamentaux et se sont appuyés sur un opportunisme effroyable pour construire un succès au final mérité. Rigueur défensive, précision dans lle jeu au près, ballons arrachés dans les rucks et des points inscrits sur chaque occasion ou presque… Voici les ingrédients de la victoire rochelaise.

Mais sans dénigrer la prestation des joueurs locaux, il faut bien avouer que les Castrais ont bien aidé leurs adversaires. Qui ont su parfaitement en profiter. Ainsi, quatre-vingt minutes durant, les Tarnais ont multiplié les imprécisions, les maladresses et autres fautes évitables. Pourtant, ce sont bien eux qui ont dominé pendant la grande majorité de la rencontre. Territorialement et dans la possession. Dès les premières minutes, ils monopolisaient le ballon mais restaient cantonnés dans le petit périmètre au grand dam de leurs entraîneurs, Laurent Travers et Laurent Labit. Et sur leurs deux premières incursions dans les 22 mètres castrais, les Rochelais inscrivaient leurs deux premiers essais de l’exercice 2010-2011 par l’intermédiaire de Combezou (4e) et de Ferrou (15e). Un réalisme impressionnant et le CO était déjà sous pression (3-12).

Des frayeurs pour les Maritimes

Pourtant, les Castrais se montraient outrageusement dominateurs en mêlée fermée. Pas de moins de six pénalités sifflées en leur faveur suite à des actions dans ce secteur après 55 minutes de jeu ! Seulement voilà, à l’image de l’ensemble de la formation visiteuse, les buteurs castrais n’étaient pas en réussite. Douze points laissés en route par Baï et McIntyre au pied ce samedi soir. Trop, beaucoup trop pour espérer l’emporter. Des Tarnais qui auront néanmoins cru en un renversement de situation à plusieurs reprises… D’abord à la 45e minute quand Iosefa Tekori concrétisait enfin la domination des siens et ramenait son équipe à 10-12. Un espoir de courte durée puisque quelques minutes plus tard, le même Tekori écopait d’un carton jaune, Boboul ajoutait trois points pour La Rochelle (51e). Puis Ligairi marquait un nouvel essai (65e) et donnait douze points d’avance à sa formation (22-10).

Alors que la recrue phare des Maritimes, Seru Rabeni, manquait d’un rien de clore le suspense et d’offrir le bonus offensif aux siens (72e), les Rochelais allaient vivre une fin de rencontre angoissante. D’abord un carton jaune infligée à Bordoy (74e). Avant l’essai inscrit par Cameron McIntyre pour les visiteurs (76e) qui revenaient à 17-22. Et les locaux qui s’offraient une ultime frayeur après plus de trois minutes d’arrêts de jeu… McIntyre donnait un coup de pied dans son camp en direction d’Andreu qui volleyait le ballon pour Denos. Un boulevard s’ouvrait devant l’arrière du CO. Au terme de sa course, au moins les deux points du match nul, voire plus si affinités… Mais il était arrêté et projeté en touche à cinq petits mètres de l’en-but. La Rochelle pouvait souffler, Marcel-Deflandre exulter, le retour dans l’élite est réussi !

Rugbyrama - Jérémy FADAT

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Et na !!!

Top 14
22/08/2010 - 12:27

Darricarrère: "Du positif"

Malgrè la défaite contre le Stade français (41-26), le coentraîneur rochelais David Darricarrère s'est montré assez satisfait de la prestation de ses joueurs qui ont mené au score pendant plus d'une mi-temps. Et qui ont confirmé qu'ils seront difficile à manoeuvrer en championnat.

"Il y a pas mal de positif à retenir. On fait une bonne première mi-temps, même si on est opportunistes. On essaie d'enclencher de beaux mouvements. On lâche encore des ballons alors qu'on pouvait mettre encore plus de mouvement à notre goût. Après, le Stade Français est une grosse armada, on ne dispose pas du même effectif."

Rugbyrama

Rugby - Top 14
25/08/2010 - 11:46 - Mis à jour le 26/08/2010 - 10:45

La Rochelle pour le break



Rugbyrama

Après une entame de championnat des plus respectables avec notamment la victoire sur Castres (22-17) et une belle résistance à Paris (41-26), le promu reçoit le CSBJ, autre concurrent au maintien, lors de la 3ème journée. L'enjeu est grand pour les Rochelais qui ont à coeur de l'emporter à domicile.

On pourrait presque imaginer que l'Atlantique Stade Rochelais a trouvé ses marques au sein du Top 14. Auteur d'une victoire sur le Castres olympique, formation habituée au quinté de tête l'an passé, La Rochelle a surpris toutes les têtes pensantes qui voyaient déjà le petit promu aux oubliettes. Puis lors de la deuxième journée de championnat face au Stade français, le club de Charente-Maritime a montré certes quelques lacunes, irrecevables pour gagner des matchs en Top 14, mais néanmoins une véritable capacité à soutenir le combat. "Nous avons plutôt bien entamé le championnat, et cela s'explique par l'euphorie ,toujours présente, de la saison dernière. Nous n'avons pas de problème d'automatisme car le stade rochelais a gardé le même effectif, nous nous connaissons très bien," explique l'ouvreur rochelais Rémi Talès. Mais le promu est encore au stade de l'apprentissage et le chemin est encore long pour la course au maintien.

Creuser l'écart

Justement à l'occasion de la troisième rencontre du championnat, La Rochelle reçoit une équipe de Bourgoin, à court de victoire. Qui a dit que les premières journées n'étaient pas décisives ? Avec deux défaites en deux matchs, Bourgoin pointe à l'avant dernière place du classement, à égalité avec l'autre promu agenais. "On a conscience que l'on peut jouer un gros coup samedi face à Bourgoin. Surtout qu'ensuite nous recevons Toulon et jouons le Stade toulousain chez eux. Et même si ce n'est que la troisième journée de championnat, ce match est déjà capital," confirme Talès. Si le Stade rochelais venait à gagner le match face au CSBJ, il pourrait alors creuser l'écart au moyen de deux victoires à zéro. Statistiques non négligeables qui pourraient étroitement servir lors des dernières journées de championnat. "On joue véritablement le maintien en fin de saison, par conséquent, on effectue chaque match dans le but de les gagner. On aborde de façon relativement sereine le match de samedi, on ne se met pas de pression particulière, mais on fera tout pour l'emporter," déclare l'ouvreur Rémi Talès.

Bourgoin, ce concurrent

Attention tout de même au rival berjalien. Le club dont on prédit la descente en Pro D2 depuis quelques années, affiche constamment son courage à tout épreuve conservant sa place au plus haut niveau. Malgré des problèmes qui sortent souvent du contexte sportif, Bourgoin relève la tête à chaque tempête. "Le CSBJ est toujours performant quoique l'on dise. C'est un concurrent direct au maintien. Nous savons d'ores et déjà que le combat physique sera à son paroxysme." Le match de samedi promet d'être étriqué et capital pour chacune des deux formations.

Rugbyrama - Florane POINOT

Top 14
28/08/2010 - 18:17 - Mis à jour le 28/08/2010 - 18:19

La Rochelle-CSBJ: 20-12

Belle victoire de La Rochelle qui s'impose une nouvelle fois à domicile face à Bourgoin (20-12). Ferrou a marqué le seul essai de la rencontre.

Rugbyrama

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..... Désolée pour Bourgoin ! Et bonne chance à eux aussi !

Rugby - Top 14
27/08/2010 - 15:58 - Mis à jour le 28/08/2010 - 19:23

La Rochelle, la belle opération



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Le promu rochelais enregistre une deuxième victoire dans sa saison en prenant le meilleur sur Bourgoin (20-12). Les Maritimes, solidaires et conquérants, ont marqué un essai par Ferrou et font une très belle opération dans l'optique du maintien. Bourgoin devra cravacher pour se sauver.

Les hommes de Serge Milhas auront mené au score tout au long du match. C'est pourtant bien Bourgoin qui avait ouvert la marque dès la quatrième minute avec une pénalité réussie par Di Bernardo. Très en forme, le buteur est à l'origine de tous les points de son équipe, malgré deux échecs en première mi-temps. Mais Sébastien Boboul, le buteur rochelais, n'a pas fait mieux de son côté avec deux échecs également, cette fois en seconde période. Match nul donc du côté des buteurs.

Bourgoin puni par son indiscipline

Ce qui a définitivement changé le cours de la partie, c'est bien le seul et unique essai du Stade rochelais, signé Ferrou à la 28e. Dans un stade Marcel Deflandre complet et poussés par un public enthousiaste, les Jaune et Noir prennaient alors l'avantage et ne le lâcheront plus. Galvanisée par son avance au score, La Rochelle ressert les rangs et prend soin d'éviter de se mettre à la faute, comme en témoigne les trois seules pénalités concédées en deuxième période, dont une ratée par Bourgoin.

Et les fautes, c'est justement ce qui aura couté très cher au CSBJ. Sept pénalités concédées sur l'ensemble du match, beaucoup de ballons perdus, un carton jaune sorti à la 67e contre Basson par un arbitre excédé qui avait demandé trois fois au capitaine berjallien de calmer l'indiscipline de ses hommes. Réduit à quatorze, Bourgoin parvient tout de même à remettre la main sur le ballon et produire un peu plus de jeu offensif, notamment grâce à son arrière Silvère Tian, qui a placé quelques belles percées et tenté constamment de redynamiser son camp. Mais chaque fois, l'indiscipline berjallienne est venue empêcher les actions d'aller au bout.

La Rochelle confirme

Le CSBJ peut nourrir d'autant plus de regrets que la défense rochelaise était loin d'être étanche. Le SR a montré des failles, notamment sur les plaquages et avec une défense très mal repositionnée, mais a su se rattraper avec une bonne circulation de balle et grâce à un Rabeni omniprésent et omnipotent, au soutien, à la récupération comme à la relance. La Rochelle s'est également appuyée sur le bon boulot de ses avants, qui ont négocié quelques jolies phases de pick-and-go, dont une est d'ailleurs à l'origine de l'essai de Ferrou.

Pour un petit point, Bourgoin rate donc le bonus défensif et devra attendre la réception d'Agen mercredi pour espérer ouvrir enfin son compteur points. En attendant, le club est plus que jamais dans la zone rouge où il s'enfonce, passant à la quatorzième et dernière place, et n'aura plus le droit à l'erreur mercredi face à un autre prétendant au maintien. Quant aux Rochelais, ils effectuent la bonne opération du jour, confirmant leurs belles prestations des deux premières journées, contre Castres puis le Stade français, engrangeant de la confiance et de l'expérience. Mais surtout, ils commencent à prendre une option intéressante sur l'objectif maintien...

Rugbyrama - Diane BARON

Toulouse - La Rochelle : 50-3

Quatre jours après manqué la victoire à la dernière minute de jeu à Montpellier, Toulouse s'est vengé face à La Rochelle. Face au promu, le champion d'Europe n'a pas mis de temps pour mettre la main sur le gain du match. Dès la deuxième minute, Maxime Médard a ouvert le festival d'essais toulousain. Si certain cadres comme Thierry Dusautoir ou Clément Poitrenaud ont débuté sur le banc, Toulouse a parfaitement rempli sa mission. Rémy Lamerat, Nicolas Vergallo, Sylvain Nicolas, Virgile Lacombe, Nicolas Bézy (malheureux en milieu de semaine) et William Servat ont fait gonfler le score par la suite. Toulouse réalise le carton plein face à l'ancien club de Jean-Baptiste Elissalde

qu'elle fessée ils ont pris les Rochellais est une belle en plus cette honte

le barbu a écrit:

qu'elle fessée ils ont pris les Rochellais est une belle en plus cette honte

Ils ne jouent pas vraiment dans la même catégorie ! .... L'un est champion d'Europe, l'autre vise le maintien !! ....

Que celui qui n'a jamais pris de fessée face au grand Toulouse jette la première pierre !!! .... Un peu de respect tout de même !!

Rugby - Top 14
05/09/2010 - 13:33 - Mis à jour le 05/09/2010 - 18:16

Festival d'essais pour Toulouse



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Face à une équipe de La Rochelle joueuse mais trop fébrile en conquête, Toulouse a offert un véritable feu d'artifice d'essais avec sept réalisations et s'impose en toute logique sur le score de 50 à 3. Un succès bonifié qui était l'objectif des champions d'Europe et qui leur donne de la confiance.


Dans la quête du bonus offensif, Toulouse ne pouvait pas mieux débuter la rencontre. Sur le coup d’envoi, les Rochelais commettaient une faute de main fatale. Vergallo ouvrait pour Skrela qui lançait plein champ le centre Lamerat. Celui-ci déchirait le rideau des Maritimes, fixait et offrait l’essai à son arrière Maxime Médard. A peine dix-neuf secondes de jeu et le Stade toulousain prenait les commandes du match. Pas de quoi inquiéter toutefois les Rochelais, venus sans complexe et avec une équipe remaniée, qui recollèrent assez vite grâce à une pénalité de Dambielle (4e). Mais les locaux, ayant pour but avoué le bonus offensif, profitaient au maximum des erreurs du promu charentais. Sur une touche gagnée dans les 22m adverses, Toulouse creusait l’écart avec Lamerat qui se défaisait de trois joueurs pour marquer de justesse. Après moins d’un quart d’heure de jeu, le Stade toulousain menait déjà facilement 15-3.

Les Haut-Garonnais n’en restaient pas là et inscrivait même un troisième essai peu de temps après au sortir d’un ballon porté dévastateur. Et c’était le demi de mêlée argentin Nicolas Vergallo qui se trouvait à la conclusion de ce mouvement (24e). La Rochelle subissait mais ne fermait à aucune occasion le jeu. Solidaires dans le combat, les Maritimes s’arc-boutaient en défense, résisitaient tant bien que mal leur ligne d’en-but et tentaient de contrer lorsque la moindre opportunité se présentait. Mais avec un pack quelque peu novice, difficile de résister à la puissance des Toulousains qui enfoncèrent le clou avant la mi-temps. Sylvain Nicolas s’emparait malicieusement du ballon sur une touche mal assurée par le talonneur Guyon. A la pause, Toulouse menait logiquement et avec quatre essais inscrits, le point de bonus offensif était en bonne voie.

Vingt minutes à 14

Les affaires des visiteurs ne s’arrangeaient pas dans le deuxième acte avec le carton jaune infligé au deuxième ligne Jacob pour un plaquage à retardement sur Vergallo. Une infériorité néfaste puisque sur la pénaltouche qui suivait, Lacombe s’effondrait dans l’en-but de La Rochelle pour le cinquième essai du match (48e). Le promu craquait quelque peu notamment face à l’entrée de joueurs frais du côté de Toulouse comme Lecouls, Servat ou Fritz. Et à force de subir, les Rochelais commettaient de nombreuses fautes. La touche fut très défaillante, la mêlée pas assez solide et les erreurs bêtes comme le plaquage à l’épaule de Gaugau (57e) les faisaient évoluer une nouvelle fois à 14. Nicolas Bézy y allait de son essai après un exploit individuel (60e). Servat marquait en force derrière un maul pénétrant (66e) et concluait le festival offensif de Toulouse (50-3).
Au final, le Stade toulousain s’impose en toute logique en ayant maîtrisé son sujet durant quatre-vingts minutes mais surtout aura décroché ce qu’il voulait : un succès à cinq points. La Rochelle n’a pas démérité mais il y avait une classe d’écart entre les deux formations.

Rugbyrama - Clément MAZELLA

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"La Rochelle n'a pas démérité mais il y avait une classe d'écart entre les deux formations" ... voilà. Tout est dit ! Pas dans la même catégorie, donc !

Rugby - Top 14
20/09/2010 - 17:00 - Mis à jour le 20/09/2010 - 17:50

La Rochelle, le jeu ne fait pas tout



DPPI

En enregistrant une quatrième défaite de suite contre Biarritz à dans son antre de Marcel-Deflandre (23-29), le Stade rochelais se retrouve aujourd'hui dans le bas du tableau. En manque de réussite au pied mais aussi à la main, le promu joue, pose problème à ses adversaires, mais ne concrétise pas.

Après son revers à domicile devant Biarritz (23-29), le Stade rochelais vient d'enchainer quatre défaites de suite. Le promu pointe à la douzième place du classement, après sept journées, mais il reste paradoxalement sur un bon début de saison. Car si les résultats ne sont pas là sur le plan comptable, les Maritimes peuvent se targuer de pratiquer du beau jeu et de donner du fil à retordre à bon nombre d'adversaires. Et pas des moindres ! Tour à tour, Castres, le Stade français, Toulon et Biarritz ont pu le constater, malgré des fortunes diverses pour les Rochelais.

En effet, après être venu à bout de Castres (22-17) dès la première journée, les protégés de Serge Milhas et David Darricarrère ont baissé en toute logique pavillon devant le Stade français (41-26). Mais le match fut bien plus serré que ce que le score final laisse à penser, et les Rochelais ont posé de sérieux problèmes aux Parisiens, aussi bien offensivement que défensivement. Et ce ne fut pas un cas isolé: chaque semaine, les adversaires du Stade rochelais prennent une leçon d'engagement et de persévérance, tant les coéquipiers de Robert Mohr font preuve de constance et d'acharnement jusqu'au coup de sifflet final. Face au BOPB, les deux réalisations signées Ninard et Rabeni sont de véritables chefs-d'oeuvre. Mais au final, La Rochelle a perdu face au pragmatisme des Basques et l'entrée de Yachvili.

Un manque d'organisation

Le premier problème du club, c'est qu'aucun de ses buteurs n'a donné une pleine satisfaction. Ni Dambielle, qui en plus a écopé d'un carton rouge contre le Racing-Metro et attend la sanction de laLNR, ni Boboul, qui pourtant n'a pas démérité en début de saison, ni le jeune LeBourhis, très bon dans la récupération mais moyen au pied, n'a su faire la différence. "La moyenne de réussite des buteurs du Top 14 est d'environ 80%, la notre aux alentours de 50%", déplore le demi de mêlée Benjamin Ferrou. Une écart qui finit par faire la différence à la fin des matchs.

Mais ce manque de réussite n'est pas le seul responsable des mauvais résultats du club, comme le souligne le troisième ligne Nicolas Djebaïli: "Nous encaissons des points sur des pertes de balles au coeur de nos temps forts». Et puis, il y a aussi le manque d'expérience des joutes de l'élite. "Nos bonne séquences sont souvent suivies de relâchement inconscient même quand on se met en garde", reconnait le capitaine Robert Mohr. Les Rochelais font certes preuve de beaucoup d'envie en attaquant régulièrement la ligne mais pêchent dans le manque d'organisation de leurs phases offensives et du fait d'une maladresse chronique. Tant que ce problème ne sera pas réglé, les Maritimes pourront beau repartir toujours à l'assaut, leurs efforts ne seront que rarement récompensés.

Rugbyrama - Diane BARON

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Aller La Rochelle !!! On s'accroche !! Et on avance .....

Rugby - Top 14
26/09/2010 - 13:49 - Mis à jour le 26/09/2010 - 15:14

Ninard : "Pas cher payé"



DPPI

Bien que défaits 6-26 à Montpellier samedi soir, les Rochelais ont réalisé un match très correct au Du-Manoir et ont rivalisé en terme de jeu. Mais ils sont encore rentrés sans le moindre point et c'est une nouvelle fois leur indiscipline qui leur a coûté cher. L'ailier Florian Ninard en convient.

Dans quel état d'esprit êtes-vous après cette défaite à zéro point à Montpellier ?

Florian NINARD : Encore une fois, nous sommes déçus. Encore une fois, le résultat n'est pas cher payé compte tenu de notre investissement et du jeu produit. Encore une fois, nous avons été beaucoup sanctionnés. Ça commence à devenir compliqué d'avancer quand on ne prend pas du tout de points alors qu'on laisse autant d'énergie dans les rencontres.

Malgré l'ampleur du score, le Stade rochelais a rivalisé en terme de jeu. En ce sens, la copie rendue est encourageante, non ?

F.N. : L'équipe a produit du jeu, les intentions étaient là et je ne crois pas que la défense du MHR ait été autant transpercée depuis le début du championnat. Mais on ne score pas, les pénalités ne sont pas sifflées pour nous... Il est impossible de gagner quand tu passes 65% de ta première mi-temps dans le camp adverse sans marquer et que ton adversaire marque deux fois en venant deux fois chez toi.

Que manque-t-il à votre équipe pour scorer dans ces moments ?

F.N. : Il faut être plus précis et plus rigoureux. Nous arrivons à déstabiliser nos adversaires mais, moi le premier, nous nous affolons et faisons peut-être le geste de trop. Ce que l'équipe parvient à faire à domicile, il faut qu'elle le réalise à l'extérieur aussi. Il ne faut plus être surpris par le fait que nous parvenons à rivaliser dans le jeu quand nous ne jouons pas chez nous. Soyons plus patients et peut-être que nous arrêterons de perdre en fournissant autant d'efforts.

S'agit-il également d'un manque d'expérience ?

F.N. : Il y a beaucoup de cela. Au début de la saison, on s'est jaugé et on s'est vite rendu compte qu'on était capable de rivaliser avec les meilleures équipes, qu'on possédait un vrai potentiel à faire valoir. Mais il nous manque ce petit plus, ce souci du détail qui nous rendrait plus performant. Et un manque d'expérience peut expliquer ces lacunes en effet.

La discipline est aussi est un vrai problème...

F.N. : Nous sommes effectivement l'équipe la plus pénalisée du championnat. Deux cartons rouges ont été distribués lors des trois derniers matchs et c'est vrai qu'il est difficile de rivaliser quand tu joues trop souvent en infériorité numérique. Les fautes coûtent très cher. Certaines sont effectives, d'autres moins, mais elles sont toutes sanctionnées et il faut faire avec.

Un trop plein d'énergie mal canalisé explique-t-il cela ?

F.N. : Je ne pense pas que ce soit ça. L'essentiel de nos cartons vient de plaquages illicites. A Montpellier par exemple, Seru (Rabeni, ndlr) reçoit deux jaunes sur ce type d'actions... La question est de savoir s'il était dans le mouvement ou pas quand il a été sanctionné d'un carton rouge.

Pensez-vous que les promus ne sont pas arbitrés de la même façon que les autres équipes ?

F.N. : Nous sommes beaucoup sanctionnés, c'est un fait, mais répondre à ce genre de questions est compliqué. Je dirai simplement que j'espère que ce n'est pas le cas. Je n'ose pas penser que l'arbitrage est différent selon l'équipe qui est jugée. Peut-être qu'inconsciemment, les petits sont plus regardés que les autres... Je ne sais pas... C'est vrai que certaines décisions sont dures à avaler parfois mais je ne veux pas entrer dans de telles polémiques. Chacun son job. Le nôtre, c'est de faire ce qu'il faut pour gagner et ce n'est pas le cas actuellement. Si on marquait quand on en a l'occasion, de telles questions ne se poseraient pas.

En terme de jeu, La Rochelle semble au-dessus de ses deux poursuivants dans la course au maintien (Agen et Bourgoin). Cela vous rassure-t-il ?

F.N. : Les observateurs le disent et c'est tant mieux. Mais ce qui est primordial c'est le bilan comptable et pour l'instant, La Rochelle n'a que trois points d'avance. C'est très peu. Peu importe finalement d'avoir le meilleur dispositif offensif et défensif si à la fin du championnat, on ne se sauve pas. Le plus important, c'est le classement. S'il fallait monter des chandelles et jouer tout devant pour se maintenir, nous le ferions. Mais nous sommes persuadés que notre salut passera par le jeu alors c'est là-dessus que le staff insiste. Il faut que ça paye à un moment donné. Et puis, peut-être que nous visons mieux que cette douzième place et que ce championnat à trois... Pour cela, il va encore falloir grandir et le Challenge européen à venir va nous y aider.

Cette bonne prestation à Montpellier laisse-t-elle de l'espoir avant le déplacement à Perpignan ?

F.N. : Oui et non. Nous savons de quoi nous sommes capables et nous irons à Perpignan avec l'envie de prendre des points. Il faudra encore être à 200% et le groupe sera assez motivé pour cela. Tout le monde nous prédisait l'enfer et nous voulons prouver que nous méritons de jouer en Top 14.

Retrouvez dans Midi Olympique le compte-rendu et l'analyse de la rencontre entre Montpellier et La Rochelle.

Rugbyrama - Propos recueillis par Emilie Dudon

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Du jeu... pas de points ... trop de fautes ! ... C'est ce qui définit La Rochelle en ce début de saison ....

Rugby - Top 14
25/10/2010 - 13:45 - Mis à jour le 25/10/2010 - 16:31

Les espoirs rochelais



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Le Stade rochelais a remporté son troisième succès de la saison face à Brive (26-21) et force le respect et l'admiration. Le club maritime garde toujours l'avantage dans la course au maintien quelques jours avant d'affronter Agen. Une rencontre qui peut s'avérer décisive.

La Rochelle va-t-il réussir l'impensable exploit de se maintenir en Top 14 ? La question est plus jamais que d'actualité. Car si le vainqueur de la finale d'accession du Pro D2 a toujours fait l'ascenseur la saison suivante, le club maritime peut nourrir de sérieux espoirs de briser cette malédiction. En effet, les hommes de Serge Milhas et David Darricarrère ont ajouté un troisième succès à leur compteur et peuvent maintenant viser la douzième place. Séduisants depuis le débuts du championnats, les Rochelais se montrent aujourd'hui efficaces aussi bien en attaque que défensivement. A Marcel-Deflandre, Brive l'a appris à ses dépends lors de la 10e journée.

"Tout le monde nous disait: "c'est bien, vous jouez bien", mais on ne gagnait pas", expliquait le trois-quarts centre Vincent Roux après la rencontre, "Là, on a réussi à jouer pas trop mal et on a gagné. Ça fait du bien au mental et bien sûr au niveau comptable. Cette victoire était très importante pour nous. Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas gagné ici. Devant nos spectateurs et sous la pluie, on avait envie de faire un gros match. Aujourd'hui c'est réussi, on est content". Après dix journées, le Stade Rochelais comptent cinq points d'avance sur Bourgoin, premier club relégable, et huit points sur Agen, la lanterne rouge.

Un point noir: la blessure de Ferrou

Un avantage pas encore significatif pour souffler mais encourageant. Surtout, la prochaine journée pourrait être déterminante car les Rochelais se déplacent à Agen, un concurrent direct, et ils misent sur la confiance actuelle pour tenter de creuser un peu plus l'écart. En effet, La Rochelle vient de signer sa troisième victoire consécutive (avec les deux en Challenge européen, NDLR) et retrouve aussi l'espoir de sortir d'un championnat à trois (avec Bourgoin et Agen) dans lequel on pouvait les croire enfermer. Avec seulement trois points de retard sur Brive, les Rochelais peuvent se décomplexer. Une seule ombre au tableau : un effectif réduit en raison de plusieurs blessures. Serge Milhas en était conscient après le succès face à Brive : "Jacob, Sazy et McGowan blessés, nous avions seulement sept éléments pour composer la deuxième et la troisième ligne. J'ai prié pour que personne ne se casse". Malheureusement, chaque rencontre a son lot de blessés. Face à Brive, le sacrifié s'est nommé Benjamin Ferrou. Le demi de mêlée souffre d'une fracture d'un métatarse du pied gauche et il sera absent au minimum pendant six semaines. Un nouvel obstacle, mais les Rochelais savaient que le route serait difficile.

Retrouvez ce lundi dans Midi Olympique toutes les analyses et réactions sur le match entre La Rochelle et Brive.

Rugbyrama - Nicolas AUGOT