L'actu de comptoir |
| | L'ACTU TENNISTIQUE | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Cixi Admin
Nombre de messages : 1244 Age : 49 Localisation : double James Bond Emploi/loisirs : Nettoyeuse Humeur : Variable........ Date d'inscription : 08/03/2009
| Sujet: Re: L'ACTU TENNISTIQUE Lun 1 Fév - 12:05 | |
| Tennis - Open d’Australie 31/01/2010 - 12:12Federer, le sacre du pèreReutersRoger Federer a remporté le 16e titre du Grand Chelem de sa carrière en dominant le Britannique Andy Murray 6-3, 6-4, 7-6. Le N.1 mondial décroche son 4e titre à Melbourne, comme Andre Agassi. Comme l'Américain, il s'impose en tant que père. Seul l'Australien Emerson a gagné 6 titres en Australie. OPEN D'AUSTRALIE - Finale messieurs Roger Federer (SUI, 1) bat Andy Murray (GBR, 4) 6-3, 6-4, 7-6 (13/11) Il n'y avait donc personne pour empêcher Roger Federer de s'imposer une 4e fois à Melbourne. Après une leçon de tennis tactique donnée à Jo-Wilfried Tsonga vendredi, le Suisse a récidivé face à Andy Murray, encore bloqué par l'événement, pour prolonger un peu plus son hégémonie. Pete Sampras et ses 14 titres majeurs déjà derrière lui, le N.1 mondial a monté la barre encore plus haut en décrochant son 16e sacre en Grand Chelem. C'est avec la manière que le Suisse a récupéré un trophée qu'il avait abandonné ces deux dernières éditions à Novak Djokovic en 2008 et à Rafael Nadal en 2009. Vainqueur en Australie en 2004, 2006 et 2007, il devient à 28 ans le deuxième joueur de l'ère Open a remporter le tournoi à quatre reprises, après l'Américain Andre Agassi qui était également le dernier père de famille à s'être imposé à Melbourne en 2003. Roy Emerson reste le recordman de victoires avec 6 titres. "Je peux pleurer comme Roger... Malheureusement je ne peux pas jouer comme lui." Le constat est dur pour le gamin écossais, qui n'est jamais arrivé à entrer dans cette finale, la 22e majeure du Suisse, seulement le 2e pour le Britannique, qui a déjà perdu celle de l'US Open 2008 face à ce même joueur phénoménal. Depuis la perte de la première manche face à Nikolay Davydenko en quarts de finale, il n'a plus concédé le moindre set, balayant Jo-Wilfried Tsonga en demi-finale et maîtrisant Murray avec toute son expérience. "J'ai joué certainement mon meilleur tennis cette semaine, reconnaissait Federer.. C'est mon premier Grand Chelem en tant que père. J'espère que mes filles seront dans la tribune l'année prochaine, ce serait extraordinaire." "Je ne peux pas jouer comme lui" Sous forte pression avec la perspective de devenir le premier Britannique à gagner un Grand Chelem depuis 74 ans, Andy n'a jamais été à la hauteur de ses déclarations d'avant-match pendant les deux premiers sets. Constamment sur la défensive, il a subi les événements, comme lors de sa première finale majeure de 2008. On retiendra tout de même une belle bagarre dans le troisième set où, enfin offensif, il a pris les devants en menant 5-2. Rattrapé par l'enjeu, l'Ecossais a manqué l'occasion de remporter la manche sur son service, avant d'être poussé au jeu décisif. Un jeu décisif qui sera le seul moment fort de cette finale car, sans ce jeu très spécial, cette finale n'aurait pas eu le même goût. Au contraire de Tsonga vendredi, l'Ecossais a eu sa chance. Avec 5 balles de set dans sa raquette pour pousser le Suisse vers une 4e manche... Mais ses ratés successifs renforçaient un peu plus Federer qui laissait Murray s'empêtrer en coup droit sur sa 3e balle de match , synonyme de sacre. Murray avait pourtant relevé la tête dans cette manche en réalisant plus de coups gagnants que le Suisse dans la 3e manche (25 contre 22 pour le même nombre de fautes directes, 18) et se procurant deux nouvelles balles de break après un gros passage à vide lors de la 2e manche (aucune occasion de break). Mais c'est au service que l'Ecossais n'a pas été à la hauteur de l'événement (55% de premières balles), comparé à l'horloge suisse qui réussissait à revenir dans le dernier set à coups de premières balles. Un signe fort du Suisse qui reléguait l'Ecossais au rang de petit garçon, en pleurs lors de la remise des trophées. L'an passé, c'était Federer qui se laissait submerger par l'émotion. Une époque qui parait désormais lointaine. " Au troisième set, j'avais les choses en main mais je n'ai pas réussi à aller plus loin, c'est dommage, constatait Murray en conférence de presse. J'avais une chance de revenir et ça rend la défaite encore plus difficile à encaisser. J'ai faim d'en gagner un de Grand Chelem depuis l'âge de 16 ans lorsque j'ai gagné l'US Open juniors. Ça n'a pas souri jusque-là, mais je suis sûr que ça arrivera un jour." Battu six fois sur dix par Murray auparavant, Federer a une nouvelle fois montré qu'en Grand Chelem il était un tout autre joueur. Surtout en finale où, outre Juan Martin Del Potro au dernier US Open, Nadal est le seul à avoir réussi à le battre. La question suivante mérite alors d'être posée : en 2010, qui pourra l'empêcher de réaliser le Grand Chelem ? Eurosport - Sébastien PETIT (avec AFP)... Evidemment.... le roi Roger ... belle bagarre dans le 3è set effectivement.... magnifique à voir. Mais là où Federer hausse, s'il est encore possible, un peu plus son niveau de jeu ( ), Murray a cédé, et raté ses points les plus importants. Ses larmes m'ont fait penser à celles de Federer à sa période creuse... on sait ce qu'il est advenu ensuite.... C'est sans doute pour sécher ses larmes à tout jamais qu'il deviendra encore plus fort ... et là ça promet !! | |
| | | Cixi Admin
Nombre de messages : 1244 Age : 49 Localisation : double James Bond Emploi/loisirs : Nettoyeuse Humeur : Variable........ Date d'inscription : 08/03/2009
| Sujet: Re: L'ACTU TENNISTIQUE Lun 24 Mai - 10:53 | |
| 23/05/2010 - 22:44L'ultime défiBien des choses ont changé pour Roger Federer en 12 mois. Il y a un an, même endroit, même heure, il apparaissait comme un champion sur le déclin. Il n'était plus numéro un mondial et semblait voué à subir le joug de Rafael Nadal. Il était difficile d'imaginer qu'en quelques semaines, le Suisse allait remporter Roland-Garros pour la première fois de sa carrière, reconquérir son titre à Wimbledon et la première place mondiale tout en égalant, puis en battant le record de victoires en Grand Chelem. C'est dire si le poids de l'histoire est nettement moins lourd à porter aujourd'hui qu'en mai 2009 pour "Rodgeur". Que lui reste-t-il donc à accomplir aujourd'hui, maintenant qu'il a tout gagné, et plus que n'importe qui dans l'histoire de son sport? Un titre olympique en simple à Wimbledon? Admettons. Mais ce ne sera à l'ordre du jour que dans deux ans. Le Grand Chelem? C'est évidemment le but ultime, mais il parait presque irréel et n'a pas encore d'aspect concret à ce stade de la saison. Le record de semaines à la première place du classement ATP? Il est presque là, à portée. S'il va en demi-finales à Roland, ce sera dans la poche. Mais ce n'est jamais qu'une statistique. Un chiffre de plus. Federer ne vit pas pour les chiffres. Encore moins aujourd'hui qu'hier. Non, dans l'immédiat, ce qui donnerait une dimension supplémentaire à la stature de Federer dans la légende, si tant est que ce soit possible, c'est une victoire en finale de Roland-Garros. C'est déjà fait, allez-vous me dire. Oui. Il a obtenu une victoire. Mais pas LA victoire. Face au maître des lieux. Son seul véritable adversaire sur ces cinq dernières années. Le seul qui lui arrive à la cheville. Au moins aux épaules, en l'occurrence. Ra-fa-el Na-dal. Voilà ce qui manque au grand Roger. Que le meilleur joueur du monde domine le meilleur joueur de la terre dans son jardin. Là, il ne sera plus possible de chipoter, d'ergoter, comme certains trouvent encore la force de le faire devant l'immensité du talent et l'épaisseur du palmarès du monsieur. Federer se moque sans doute d'avoir gagné Roland-Garros en battant en finale Soderling plutôt que Nadal. Encore que. Il ne peut ignorer qu'un succès contre le Majorquin aurait eu une envergure supplémentaire. Une autre gueule, quoi. Alors, oui, je sais, ce n'est pas de sa faute si Nadal n'était pas au rendez-vous. Vrai. Mais les trois années précédentes, Nadal était là. Federer aussi. Et sur ces trois finales, jamais il n'a vraiment été digne du rendez-vous. Battu une fois. Battu deux fois. Et balayé, pour finir. Et tant qu'il n'aura pas battu Nadal ici, il ne sera pas pleinement propriétaire de ce tournoi. Il a beau être le tenant du titre, il n'est pas le maître des lieux. Si, dans 13 jours, Roger Federer et Rafael Nadal se croisent pour la quatrième fois en finale du tournoi parisien, Federer défendra son titre. Mais Nadal mettra en jeu sa couronne. C'est un enjeu qui ne peut concerner que les deux hommes, tant ils évoluent dans une dimension à part. Etre enfin lui-même dans le contexte le plus compliqué qui soit pour lui, voilà l'ultime défi de Federer. Le chemin est long d'ici là, pour l'un comme pour l'autre. Mais pourquoi mentir? Ce tournoi n'a pas commencé qu'on en connait déjà le dénouement idéal. D'un point de vue purement tennistique, il n'y a pas de meilleure finale possible. Pas même celle qui impliquerait un joueur français, même si c'est tout le mal qu'on leur souhaite. Eurosport - Laurent VERGNE... Je suis très très très d'accord avec lui .... mais malgré toute l'admiration que je porte au roi Roger, je dois admettre que je n'y crois pas beaucoup ! Aller Roger .... surprend nous ... encore ! | |
| | | | L'ACTU TENNISTIQUE | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|